30 juin 2022

Nos morts, Vérité et Liberté...


Devant le nombre conséquent des disparitions soudaines, je me dois de répertorier ces noms qui  seront la mémoire du combat mené pour preserver notre liberté.
Aidez moi à retrouver ces héros ou temoins de la plus grande entreprise de déshumanisation programmée par nos élites. 


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Encore un décès soudain, ici de Michael Stenger, le responsable de la sécurité du Capitole du 6 janvier 2021. Il avait démissionné après l'événement. Lors d'une audience en 2021, il avait déjà parlé d'agents perturbateurs professionnels . Il est mort 1 jour avant de témoigner devant une commission d'enquête au Sénat qui devait révéler de nouvelles preuves... https://www.dailymail.co.uk/news/article-10959599/Senate-sergeant-arms-Michael-Stenger-charge-securing-Capitol-dies-suddenly.html


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Pour info, le docteur #Zelenko est actuellement hospitalisé et ne va pas bien. Si vous ne le connaissez pas, il avait soigné des milliers de gens à New York du #Covid19 en reprenant le protocole #Raoult et en y ajoutant du zinc, et était un des premiers à alerter sur le #Covid en 2020. Banni rapidement de Twitter aussi. Son canal Telegram annonce qu'il est intubé et inconscient et les médecins luttent pour sa vie. Nos pensées vont vers lui et sa famille. https://t.me/zelenkoprotocol/3591




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Le Dr Carrie Madej a bien failli mourir dans un accident d’avion dévastateur. Est-ce l’une de ces tentatives de faire taire cette lanceuse d’alerte ?


La phénoménale médecin combattante de la liberté, Carrie Madej, a été impliquée dans un accident d’avion, qui l’a presque tuée. Le Dr Carrie Madej et son partenaire Billy — un pilote d’avion privé avec 20 ans d’expérience — sont revenus de Floride, où ils ont apprécié une rencontre avec des personnes partageant les mêmes idées. Dans les airs, le moteur de l’avion a soudainement calé, sans raison apparente. En quelques secondes, le régime est tombé à zéro, et ils ont chuté comme un roc. Personne ne peut comprendre pourquoi cela s’est produit. Les moteurs d’avion sont méticuleusement entretenus et minutieusement vérifiés, et il n’y avait aucune raison pour que le moteur s’arrête soudainement. Le Dr Madej a dit :

« C’est un miracle que nous soyons en vie ! »

Le Dr Madej est actuellement hospitalisée, mais elle se remet bien. Elle s’est fracturé la jambe gauche et cinq vertébrés. Billy est dans un état pire avec plusieurs fractures du crâne, du visage et du dos. Heureusement, il n’y a pas d’hémorragie cérébrale. Juste après leur atterrissage en catastrophe, il a d’abord semblé que Billy était mort, car il était inconscient et sa tête saignait abondamment. Après environ 45 secondes, il est passé, au grand soulagement de Carrie.

Il a fallu plus d’une demi-heure à l’équipe de secours pour les localiser. Carrie avait essayé de diffuser leur emplacement, mais étrangement, rien n’a fonctionné. Le wifi ne fonctionnait pas et son téléphone surchauffait. Elle ne peut pas expliquer pourquoi c’est arrivé. Heureusement, elle a pu trouver un autre téléphone dans l’avion, qu’elle a ensuite utilisé pour localiser son emplacement, afin qu’ils puissent être trouvés. Les sauveteurs ont crié à travers des mégaphones pour les retrouver, et quand elle les a entendus, Carrie a crié plus fort qu’elle ne l’avait jamais fait : « HELP !!! » ce qui leur a sauvé la vie, car ses cris ont conduit les sauveteurs à les retrouver juste à temps
Le rôle du Dr Madej dans la dénonciation du transhumanisme
Dr Carrie Madej est l’une des professionnelles de la santé de premier plan qui a mis en garde l’humanité contre le programme trans-humaniste infâme derrière les vaccins imposés. Le Dr Madej a assisté à des conférences médicales où elle a entendu les proverbiaux « professeurs fous et diaboliques » décrire des programmes incroyablement méchants pour les vaccins. Cela l’a grandement alarmée et l’a lancée dans une enquête de 20 ans pour découvrir les plans diaboliques des établissements médicaux criminalisés.

Le Dr Madej a découvert le programme pour mettre fin à l’humanité et nous remplacer par des cyborgs : une nouvelle race d’humains qui est une combinaison de technologie et d’un organisme biologique, qui peut être facilement contrôlée depuis le cloud.



Elle a révélé comment les injections enclenchent le processus de trans-humanisme, en modifiant le génome humain et en préparant l’humanité à la transition vers l’Humain 2.0.

L’objectif est de créer une nouvelle race d’humains, qui peuvent être facilement contrôlés par toutes sortes de fréquences, de radiations et de signaux. Cet agenda est confirmé par Alex Thompson, un ancien officier des services secrets britanniques, dans le Grand Jury Evidence 1.


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C'est avec stupéfaction mais aussi, bien entendu, avec une immense tristesse que nous venons d'apprendre le décés de notre collègue et amie CLAIRE SEVERAC, auteur des best-sellers remarquables « Complot mondial contre la santé » et surtout « La guerre secrète contre les peuples », ouvrages terriblement gênants s'il en est pour le système mafieux en place!

Claire Séverac, collègue et amie de l'inoubliable Sylvie Simon, était également l'auteur avec celle-ci de l'excellent livre « La coupe est pleine. Nos enfants sont plus précieux que le CAC40. Tout comme Sylvie, Claire Séverac s'était également très fortement mobilisée pour soutenir les victimes de l'innommable vaccination contre le papillomavirus (Gardasil et Cervarix) et dénoncer auprès du public dans de nombreuses vidéos cette arnaque sanitaire hors du commun...

 Le site Egalité et réconciliation a posté il y a il y a 5 heures que Claire nous a quittés, avec la mention d'une « longue maladie ».... Toutefois, une autre source (qui la connaissait bien) stipule dans un courriel tout récent que nous avons reçu ce soir:

« Pas de bonnes nouvelles de Claire Séverac.
Nous l'avons eu au téléphone dernièrement, elle allait bien, et voilà que nous apprenons le 22 décembre qu'elle est au plus mal, et qu'elle se retire de toute activité militante, ne voulant plus que l'on parle d'elle. Cette nouvelle nous attriste beaucoup. Son site est fermé, tout comme son compte Facebook, sa page Wikipédia est supprimée...

Comme ce « mot » est sur un document interne à l'association, nous en faisons état ici, car nous estimons que vous êtes en droit de le savoir. D'autant plus si l'on peut faire quelque chose pour elle... Même si cela est compromis par sa situation et sa décision
Encore faudrait-il être certain que c'est bien une décision en parfait accord avec son libre arbitre ? Car il est permis d'en douter... »

Cette nouvelle inquiétante et terriblement attristante est hélas à inscrire dans le contexte de l'élimination de plusieurs dizaines de chercheurs et médecins holistiques aux USA et ailleurs. Ce décès intervient ne l'oublions pas non plus après ceux également précipités (vu leur jeune âge) de personnes comme Corinne Gouget (additifs alimentaires) et également Bernard Christophe (pharmacien qui gênait aussi terriblement le système avec son Tic-Tox contre la maladie de Lyme et qui était en passe de gagner un procès-clef!)

Nous terminons cet article par deux considérations importantes: la première, c'est qu'il est devenu indispensable que le public prenne conscience des risques pris par les activistes bénévoles qui informent gratuitement et sans jamais compter leur temps sur des thèmes aussi dérangeants et tabous. Oui, clairement, ils risquent leur vie et ce n'est pas être « complotiste » que de le rappeler. Il est donc impératif que le public s'informe de plus en plus mais qu'il n'avale pas juste passivement et de façon égoïste une connaissance!

Toute personne qui bénéficie d'informations importantes susceptibles de lui épargner sa santé et sa vie a un devoir éthique et citoyen d'en parler le plus largement tout autour d'elle, peu importe le « quand dira-t-on social » qui ne mérite plus la moindre place dans l'état d'urgence sanitaire et politique dans lequel se trouve le monde entier... Parler de ce que vous aurez appris et le faire le plus largement contribuera inévitablement à plus de sécurité et d'efficacité concrète pour tous: plus de victimes potentielles seront susceptibles d'être informées A TEMPS et d'autre part, l'activité et la responsabilité communicationnelle sera mieux répartie sur un plus grand nombre d'émetteurs-transmetteurs des infos.
La deuxième considération et nous sommes tout à fait convaincus que c'est vraiment ce que Claire Séverac aurait espéré (tout comme Sylvie Simon aussi d'ailleurs), c'est que le combat pour l'information et la liberté doit absolument pouvoir se poursuivre et cela, au nom des plus faibles et des plus fragiles.... « the show must go on » comme chantait l'autre, sauf qu'il s'agit ici de tout sauf d'un show mais bien d'une véritable tragédie politique et de santé publique. Aussi, le plus bel hommage, mais aussi le plus concret et le plus efficace que nous puissions faire à Claire Séverac et à son magnifique travail, c'est de solliciter les éditeurs pour que ses ouvrages continuent surtout d'être édités, d'acheter en nombre ses ouvrages, de continuer à les faire connaître à ceux qui ne la connaissaient pas, ainsi que de continuer à partager plus que jamais ses interventions en vidéo.... MERCI CLAIRE pour tout ce que tu as fait, nous ne t'oublierons jamais!

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🟦🌏 DOSSIER VACCIN COVID : Le Docteur BUTTAR ALERTE !


Nous ne sommes pas en mesure de vérifier les propos du docteur, très inquiétants, d'autant plus qu'il est décédé de façon très mystérieuse...

Disait-il vrai ?

A t'il dérangé un plan machiavélique ?

S'il était dans le vrai nous avons de quoi être inquiets.


➡️🇺🇸 Dr Rachid BUTTAR :
Les personnes injectées contre le covid risquent de déclencher un pathogène, peut-être le Marburg, virus libéré pour mettre la population en grand danger et justifier des décisions liberticides...
(https://odysee.com/@cielvoile:4/buttar:6)


➡️🇺🇸 Le Dr Rashid BUTTAR, d’origine britannique et basé aux États-Unis, avait insisté sur le fait que la pandémie était politiquement motivée et planifiée.

Il est décédé à l’âge de 57, seulement quelques heures après avoir affirmé avoir reçu un « poison » contenant «200 fois ce qu’il y avait dans le vaccin»,  le jeudi 18 mai à l’âge de 57 ans.

Des rapports indiquent qu’il était un «anti-injection covid» devenu une figure culte parmi les opposants au «vaccin» pendant la pandémie.

Il avait précédemment allégué dans une émission de CNN qui contestait ses affirmations que la pandémie de Covid était «planifiée» et «politiquement motivée».
(https://www.guyboulianne.info/2023/05/23/le-dr-rashid-buttar-qui-denoncait-le-complot-covidien-est-decede-seulement-quelques-heures-apres-avoir-affirme-avoir-ete-empoisonne/)


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28 juin 2022

Fièvre hémorragique ! La prochaine pandémie !


Elle tue jusqu'à 40% des malades : quelle est cette nouvelle souche de fièvre hémorragique Crimée-Congo, due à un Nairovirus, découverte en Russie ?

  • La fièvre hémorragique Crimée-Congo est particulièrement dangereuse.
    La fièvre hémorragique Crimée-Congo est particulièrement dangereuse. Image par Alexandra_Koch de Pixabay
Publié le  , mis à jour 
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Des chercheurs de l'université Sechenov de Moscou annoncent ce mardi une découverte inquiétante.

Des scientifiques russes ont découvert une nouvelle souche de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (CCHF), a déclaré mardi le service de presse de l'Université Sechenov à TASS.

"Une nouvelle souche de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (CCHF) a été découverte dans le sud de la Russie", indiquent des scientifiques russes dans une étude publiée ce mardi, et cité par les agences de presse TASS et Ria Novosti.

Provoquée par un Nairovirus

Menée par des chercheurs de l'université Sechenov (Moscou), de l'Institut de recherche anti-peste de Stavropol, de l'Institut de recherche Pasteur d'épidémiologie et de microbiologie et de l'Institut central de recherche en épidémiologie, cette recherche conclut à l'existence d'une nouvelle souche de cette maladie courante provoquée par un virus (Nairovirus) de la famille des Bunyaviridae.

Transmise à l'homme principalement par les tiques et le bétail, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la fièvre hémorragique de Crimée-Congo est peut être transmise d'une personne à l'autre par contact sanguin, des sécrétions ou d'autres fluides corporels.

Vagues épidémiques

Répandu dans un certain nombre de pays d'Afrique, des Balkans, du Moyen-Orient et de certains États asiatiques, le virus est ponctuellement responsable de vagues épidémiques en Russie, qui inquiètent les autorités.

L'université Sechenov précise que le symptôme principal et le plus dangereux de la fièvre hémorragique congo-criméenne est une hémorragie interne.

Ensuite, "la maladie évolue rapidement ; dans les cas graves, une insuffisance hépatique ou pulmonaire soudaine peut survenir après cinq jours de la maladie", ajoutent les scientifiques. 

Le taux de létalité de la fièvre hémorragique Crimée-Congo, contre laquelle il n'existe aucun vaccin préventif pour les humains ou les animaux, est estimé entre "10 et 40%", rappelle l'OMS.



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Les cas de fièvre hémorragique de Crimée-Congo en Irak continuent d'augmenter Médecine des voyages

Lu 76 fois
Publié le 14 juin 2022 à 19h12

En Irak, le ministère irakien de la Santé a annoncé le 11 juin 2022 que les cas de fièvre hémorragique de Crimée-Congo ont atteint 162 cas, dont 27 décès, depuis le début de l'année. Les autorités tentent de limiter la propagation de cette maladie virale, qui se transmet par le bétail.

La majorité des infections ont été enregistrées dans le gouvernorat de Dhi Qar (61 cas), situé dans le sud du pays, qui est une zone rurale pauvre où l'on élève des vaches, des moutons, des chèvres et des buffles, qui sont tous des hôtes intermédiaires de cette maladie transmise par les tiques.

Source : Outbreak News Today.




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La fièvre hémorragique de Crimée-Congo arrive en Espagne

5 minutes
La fièvre hémorragique de Crimée-Congo n'est pas nouvelle mais face aux événements récents, il est préférable de se tenir informé et de connaître toutes les données possibles à son sujet. Par exemple, qu'elle n'est pas directement contagieuse.
La fièvre hémorragique de Crimée-Congo arrive en Espagne
Dernière mise à jour : 18 mars, 2019

La mort d’un homme de 62 ans à Madrid, en Espagne, le 25 août dernier, à cause de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) a déclenché toutes les sonnettes d’alarme.

La nouvelle est passée par tous les médias et on a alors découvert une maladie dont personne n’avait jamais entendu parler.

La fièvre hémorragique de Crimée-Congo n’est pas nouvelle et avait déjà sévi en Espagne. 

Elle est causée par un virus et a une mortalité élevée mais, soyez tranquille, cela signifie que le risque de contagion est assez faible.
Aujourd’hui, on compte un nouveau cas. L’infirmière qui s’est occupée de ce patient est dans un état grave et isolée dans une unité spéciale pour soigner cette maladie, transmise par une tique.

Malgré la terrible nouvelle, les experts invitent au calme. Beaucoup ont comparé cette infection au virus Ébola mais cette comparaison est pourtant malvenue. Ce n’est pas aussi grave.

Avant tout, il faut s’intéresser à la maladie et savoir qu’elle est unique en son genre. Le plus important est de se procurer toute l’information pour savoir à quoi s’en tenir. 

Dans cet article, nous allons partager avec vous les données principales concernant la fièvre hémorragique de Crimée-Congo.

Qu’est-ce que la fièvre hémorragique de Crimée-Congo ?
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) la définit comme un type de fièvre hémorragique et virale qui présente un taux de mortalité qui peut monter jusqu’à 40%.

La fièvre hémorragique dans le monde.
Il s’agit d’un type de maladie déclenché par un virus de la famille Bunyaviridae.
Il se transmet à travers les tiques, les moustiques, les rongeurs, ou si l’on est en contact direct avec le malade.
Entre les personnes, il ne peut se transmettre que s’il y a un contact direct avec le sang, les sécrétions ou d’autres liquides corporels des personnes infectées.
Ainsi, il n’est pas contagieux par voie respiratoire. Il ne se transmet par par l’air, mais par les fluides.

Cette donnée explique pourquoi l’infirmière qui s’est occupée du patient infectée à a été touchée par la fièvre hémorragique.

La fièvre hémorragique de Crimée-Congo est endémique d’Afrique, des Balkans, du Moyen Orient et d’Asie.

Elle est courante dans les pays situés sous les 50 degrés de latitude nord.

Quels sont ses symptômes ?
Après avoir souffert d’une piqûre d’une tique ou après avoir touché le sang d’un animal infecté ou d’autres fluides, on passe par une période d’incubation de 3 jours.

Ensuite, la fatigue, la douleur musculaire, les maux de tête, les nausées, la rigidité du cou, et la sensibilité à la lumière apparaissent.
Une hépatomégalie apparaît également, ainsi que l’inflammation des ganglions lymphatiques, des hémorragies, une fièvre élevée, de la confusion…
La mortalité, comme nous l’avons signalé précédemment, n’atteint pas 40%.

La mort a lieu au bout de quelques semaines, mais ceux dont l’état s’améliore montrent des symptômes encourageants dès le neuvième jour.

Malheureusement, il n’existe à ce jour aucun traitement pour soigner la maladie. Cependant, elle se développe dans des cas très précis, et rares.

Nous vous recommandons aussi de lire : Des traitements naturels contre les infections de la gorge

Causes de la fièvre hémorragique.
Devons-nous nous inquiéter ?
La réponse est NON. Comme le disent les experts, la fièvre hémorragique de Crimée-Congo ne se transmet pas de manière si simple et ce n’est pas la première fois qu’elle apparaît en Europe.

Le pathogène a déjà été identifié précédemment chez les tiques d’une population de cerfs en 2011, à Cáceres, en Espagne.
Il faut savoir que la maladie ne se développe que sur les personnes, pas sur les animaux. Voilà pourquoi nous ne pouvons pas voir les symptômes sur les cerfs, les vaches, les porcs ou les souris.
Ainsi, la population la plus exposée à la fièvre hémorragique est celle qui travaille directement avec le contaminé.
Cependant, au vu des contrôles vétérinaires qui existent dans les fermes, il est très rare que ce virus se répande.
Il faut se souvenir que la fièvre hémorragique n’est pas hautement contagieuse entre les humains et ne se développe pas chez tout le monde.

Aucun d’entre nous n’est souvent en contact direct avec des sécrétions et des excrétions corporelles de ce type.

Le plus grand risque est sans aucun doute pour les professionnels de la santé et les personnes qui travaillent dans les fermes et les abattoirs.

Il faut garder son calme et tout simplement, rester informé.

Comment ce virus a-t-il pu arriver en Espagne ?
À l’hôpital Carlos III de Madrid, où est soignée l’infirmière affectée, on nous explique que ces virus sont un risque quotidien qu’il faut accepter.

Les voyages internationaux, l’importation d’animaux et un monde aussi inter-connecté en termes de personnes et de marchandises créent un décor où les pathogènes et les agents infectieux des autres pays bougent plus facilement.

Remèdes contre la fièvre hémorragique.
Les autorités médicales y sont préparées. Aujourd’hui, elles ont suivi tous les protocoles médicaux et on contrôlé 190 personnes avec lesquelles ces patients ont pu être en contact.

Nous vous recommandons aussi de lire : Comment augmenter les défenses de notre organisme ?

Peut-on soigner la fièvre hémorragique de Crimée-Congo ?
Comme nous vous l’avons dit au début de cet article, il n’existe aucun vaccin pour ce virus. Cependant, on peut le traiter.

Les médecins utilisent l’antiviral ribavirine pour traiter l’infection et les résultats sont très satisfaisants.
Si le premier patient est mort, cela a pu être dû à son état de santé préalable. Ou à un système immunitaire plus vulnérable.
De notre côté, nous vous invitons à garder le calme, à ne pas prendre peur et à rester informé.
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Bibliographie
Mathiot, C. C., Fontenille, D., Digoutte, J. P., & Coulanges, P. (1988). First isolation of Congo-crimean haemorrhagic fever virus in Madagascar. Annales de l’Institut Pasteur Virology. https://doi.org/10.1016/S0769-2617(88)80022-4
Zeller, H. (2002). La fièvre hémorragique de Crimée Congo. Annales de l’Institut Pasteur / Actualités. https://doi.org/10.1016/s0924-4204(97)87660-3
CHASTEL, C. (analytic), & CAMICAS, J.-L. (analytic). (1AD). Arbovirus transmis par des Tiques et pathogènes pour l’homme ou pour les animaux domestiques (French). Arboviruses: Transmission by Ticks and Infection in Man and Domestic Animals (English).
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26 juin 2022

ALERTE MONDIALE! DEMAIN L'APOCALYPSE!



MESSAGE DE SAINT MICHEL ARCHANGE
À LUZ DE MARÍA
LE 23 JUIN 2022



Peuple bien-aimé de notre Roi et Seigneur Jésus-Christ,

RECEVEZ LA BÉNÉDICTION DES CŒURS SACRÉS ET LA FORCE, 
OFFERTES À CEUX QUI DÉSIRENT LES ACCUEILLIR.

Une grande partie de l'humanité reste inerte devant les Appels de notre Roi 
et Seigneur Jésus-Christ. Ces Appels retrouveront de la valeur dans la 
mémoire des créatures humaines quand les événements énumérés se 
dérouleront les uns après les autres devant l'humanité.

LA DÉSOBÉISSANCE DE L'HUMANITÉ EST L'ARME DU DIABLE 
AVEC LAQUELLE IL FERA EN SORTE QUE L'HOMME SE SOULÈVE 
CONTRE LA TRÈS SAINTE TRINITÉ.

À ce moment-là, la désobéissance sera presque totale. L'homme ne veut être 
soumis à rien et proclame son libre arbitre, ce qui le conduira à sombrer 
dans sa vanité, son orgueil et son libéralisme.

JE DOIS VOUS DIRE QUE CELUI QUI NE CHANGE PAS SES 
OEUVRES ET ACTIONS POUR DEVENIR FRATERNEL, SERA LA 
PROIE DES TÉNÈBRES.

 L'orgueil, l'égoïsme, l'arrogance et la suffisance 
sont des tentacules mineurs avec lesquels le Diable fait trop de dégâts et 
Moi, en tant que Prince des Milices Célestes, Je ne permettrai pas qu'on 
porte atteinte au Peuple de Mon Roi et Seigneur Jésus-Christ

LE SAINT-ESPRIT DÉVERSE SES DONS ET SES VERTUS (1 Co 12,11)
SUR LES HUMBLES POUR QU'ILS PRÊCHENT LA PAROLE, PAS SUR
LES ORGUEILLEUX POUR QU'ILS ÉLÈVENT LEUR LIBRE ARBITRE.

Peuple de Notre Roi et Seigneur Jésus-Christ, le jour de prière que Je vous
ai demandé est arrivé comme un encens précieux jusqu’au Trône Paternel.

Je dois partager avec vous que chaque jour de prière a été entièrement
agréable à Dieu et a réussi à atténuer dans une certaine mesure le grand
tremblement de terre que l'humanité est sur le point de subir.

Sans vous bouleverser, Je dois mentionner que les événements à venir se
succéderont sans répit. Les tremblements de terre seront d'une plus grande
intensité, entraînant la perte de l'état compact de la terre et l'effondrement
des hautes montagnes.

Peuple de Notre Seigneur et Roi Jésus-Christ, le pays représenté par l'ours(la Russie)
aura une réaction inattendue qui plongera le monde dans l'angoisse et
provoquera certains pays à se hâter de réagir.

Lorsque vous entendrez un grondement inconnu, ne quittez pas vos
maisons ou les endroits où vous êtes, ne sortez pas avant d'avoir reçu
l'ordre de vous mobiliser. Si une lueur forte et inconnue apparaît, ne la
regardez pas, mais au contraire courbez la tête vers le sol et évitez tout
regard jusqu'à ce que la lueur disparaisse ; ne bougez pas de votre
emplacement.(ceci est la description exacte d'une attaque nucléaire !)


Stockez des aliments à l'intérieur de vos maisons, sans oublier l'eau, les
raisins bénis, les sacramentaux et ce qui est nécessaire pour le petit autel
qu'on vous a demandé de préparer dans vos maisons à un moment donné
(1).

Attention, bien-aimé Peuple de Dieu, attention. Soyez vigilants face à
l'insistance du mal qui veut vous entraîner dans la chute. Ne succombez
pas!

Je vous défends avec mon Épée. Ne craignez rien.
Saint Michel l'Archange

JE VOUS SALUE MARIE, TRÈS PURE, CONÇUE SANS PÉCHÉ

JE VOUS SALUE MARIE, TRÈS PURE, CONÇUE SANS PÉCHÉ

JE VOUS SALUE MARIE, TRÈS PURE, CONÇUE SANS PÉCHÉ






COMMENTAIRE DE LUZ DE MARÍA

Frères,
Saint Michel Archange nous avertit de la manière d'agir dans les moments
cruciaux, que nous, en tant que membres de l'humanité, n'avons jamais
vécus auparavant et que nous ne connaissons pas ou ne reconnaissons pas.
Prenons à cœur ces avertissements de Saint Michel pour notre bien.
Lorsque l'humanité sentira qu'elle a un léger répit, elle sera plus proche
d'affronter ce qui a été annoncé.
Frères, en ce qui concerne la nécessité d'avoir un lieu de recueillement dans
nos maisons, rappelons-nous que le Ciel nous a demandé d'avoir un petit
autel dans notre foyer où nous pouvons nous agenouiller pour implorer la
Miséricorde Divine.
Le serviteur utile fait ce que son maître lui ordonne de faire. Le serviteur
inutile dit: J’attendrai... Cette attente fait toute la différence.
Amen

25 juin 2022

Avortement, crime ou progrès ?



Avortement, crime contre l'humanité!


👆🏻

«En 2002...
1 082 enfants américains sont morts d'agressions violentes.
2 347 enfants américains sont morts d'un accident de voiture.
32 867 enfants américains sont morts de maladie.
Et 1 310 000 enfants américains sont morts d'un avortement légal.
1,3 million.
Jour après jour, semaine après semaine, année après année, des enfants à naître innocents sont tranquillement détruits derrière les portes stériles des cliniques, et personne ne semble s'en soucier.
Ici finit l'apathie de l'ignorance.
Ici commence la responsabilité du savoir.
Prépare toi.
C'est ce que l'avortement fait aux enfants à naître.


7 semaines après la fécondation.


8 semaines à partir de la fécondation.





9 semaines à partir de la fécondation.





10 semaines après la fécondation.





11 semaines après la fécondation.





24 semaines après la fécondation.




Des enfants meurent.
Le Monde regarde.
Que vas-tu faire? »


Source:
www.abort73.com/videos/this_is_abortion/


Traductions et infos:👇🏻
t.me/ChrisInfosTrumpAndCo

Le véritable portrait de la COVID-19 au Québec





Le véritable portrait de la COVID-19 au Québec


Alors que le passeport vaccinal ne sera plus requis pour monter à bord d’un avion ou d’un train au pays à compter du 20 juin 2022 (mais toujours exigé pour entrer au pays) et que le fédéral suspend également la vaccination obligatoire de ses fonctionnaires (qui pourra cependant être réimposée à nouveau), dressons le véritable portrait de la COVID-19 au Québec.

Le taux de mortalité 

En date du 19 juin 2022, les données cumulatives pour l’ensemble du Québec sont les suivantes: 15 462 décès liés à la COVID-19 (graphique 2.1) sur un total de 1 077 256 cas confirmés de COVID-19 (graphique 1.1), pour un taux de mortalité calculé de 1,44%. Ce taux de mortalité est largement surestimé, principalement (i) par l’inclusion, au numérateur, des décès avec, et non à cause de la COVID-19, apparemment aussi nombreux, et (ii) par l’exclusion, au dénominateur, des cas d’infections asymptomatiques ou non rapportées, plusieurs fois plus nombreuses que les infections symptomatiques rapportées.

Le véritable portrait 

Quel est donc le véritable portrait de la COVID-19 au Québec? 

Les chiffres officiels de l’Institut de la statistique du Québec et de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), consultés le 19 juin 2022, montrent la réalité sanitaire suivante au Québec: (i) il n’y a pas eu de surmortalité toutes causes confondues depuis le début de la pandémie de COVID-19, sauf pour les personnes âgées de 70 ans et plus lors de la première vague (avril-juin 2020) et peu après l’imposition du confinement/couvre-feu du temps des Fêtes ou le déploiement de la 3e dose de vaccin (janvier 2022), (ii) plus de 90% des personnes âgées de 70 ans décédées avec ou de la COVID-19 avaient deux conditions médicales préexistantes ou plus (tableau 2.2), (iii) 69,2% des personnes décédées étaient âgées de plus de 80 ans (section 2.3), amenant l’âge moyen des personnes décédées avec ou de la COVID-19 au-delà de leur espérance de vie à la naissance, (iv) le nombre de décès (tableau 2.1) par rapport au nombre de cas (tableau 1.1) est de 0,07% chez les personnes n’ayant aucune condition préexistante, 6 fois plus élevé en présence d’une condition médicale préexistante (0,4%) et 98 fois plus élevé en présence de deux conditions préexistantes ou plus (6,9%), selon des données mises à jour pour la dernière fois le 2 mai 2022, et (v) entre 0 et 5 personnes de moins de 40 ans (avec moins d’une condition médicale préexistante) sont décédées au Québec depuis le début de la pandémie (tableau 2.2

L’analyse des données officielles du gouvernement a ainsi permis de révéler assez tôt deux des principaux facteurs de risques de complications et de décès à la COVID-19: l’âge avancé et le nombre de conditions médicales préexistantes, en particulier l’obésité. 

La menace de la COVID-19 était bien réelle, mais était-elle de l’ampleur qu’on nous a rapportée? D’autant plus que, selon les données publiques disponibles sur les sites de l’INSPQ et de Partenariat Données Québec, environ 2,1% des hospitalisations étaient pour la COVID-19 entre le 1er avril 2020 et le 31 mars 2021 au Québec; 20 616 hospitalisations dues à la COVID-19 sur un total de 986 607 hospitalisations (ce nombre était en baisse de 17,5% comparativement aux 1 195 554 hospitalisations de l’année précédente). Au pire de la crise, les hospitalisations COVID-19 ont atteint un sommet de 5,9% du total. 

22 Jun 2022 - 25 Jun 2022
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Le véritable portrait de la COVID-19 au Québec

Le véritable portrait de la COVID-19 au Québec 
PHOTO AGENCE QMI, JOËL LEMAY
PATRICK PROVOST, PROFESSEUR À L’UNIVERSITÉ LAVAL
Mercredi, 22 juin 2022 05:00
MISE À JOUR Mercredi, 22 juin 2022 05:00
Alors que le passeport vaccinal ne sera plus requis pour monter à bord d’un avion ou d’un train au pays à compter du 20 juin 2022 (mais toujours exigé pour entrer au pays) et que le fédéral suspend également la vaccination obligatoire de ses fonctionnaires (qui pourra cependant être réimposée à nouveau), dressons le véritable portrait de la COVID-19 au Québec. 


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Le taux de mortalité 

En date du 19 juin 2022, les données cumulatives pour l’ensemble du Québec sont les suivantes: 15 462 décès liés à la COVID-19 (graphique 2.1) sur un total de 1 077 256 cas confirmés de COVID-19 (graphique 1.1), pour un taux de mortalité calculé de 1,44%. Ce taux de mortalité est largement surestimé, principalement (i) par l’inclusion, au numérateur, des décès avec, et non à cause de la COVID-19, apparemment aussi nombreux, et (ii) par l’exclusion, au dénominateur, des cas d’infections asymptomatiques ou non rapportées, plusieurs fois plus nombreuses que les infections symptomatiques rapportées. 

Le véritable portrait 

Quel est donc le véritable portrait de la COVID-19 au Québec? 

Les chiffres officiels de l’Institut de la statistique du Québec et de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), consultés le 19 juin 2022, montrent la réalité sanitaire suivante au Québec: (i) il n’y a pas eu de surmortalité toutes causes confondues depuis le début de la pandémie de COVID-19, sauf pour les personnes âgées de 70 ans et plus lors de la première vague (avril-juin 2020) et peu après l’imposition du confinement/couvre-feu du temps des Fêtes ou le déploiement de la 3e dose de vaccin (janvier 2022), (ii) plus de 90% des personnes âgées de 70 ans décédées avec ou de la COVID-19 avaient deux conditions médicales préexistantes ou plus (tableau 2.2), (iii) 69,2% des personnes décédées étaient âgées de plus de 80 ans (section 2.3), amenant l’âge moyen des personnes décédées avec ou de la COVID-19 au-delà de leur espérance de vie à la naissance, (iv) le nombre de décès (tableau 2.1) par rapport au nombre de cas (tableau 1.1) est de 0,07% chez les personnes n’ayant aucune condition préexistante, 6 fois plus élevé en présence d’une condition médicale préexistante (0,4%) et 98 fois plus élevé en présence de deux conditions préexistantes ou plus (6,9%), selon des données mises à jour pour la dernière fois le 2 mai 2022, et (v) entre 0 et 5 personnes de moins de 40 ans (avec moins d’une condition médicale préexistante) sont décédées au Québec depuis le début de la pandémie (tableau 2.2). 

L’analyse des données officielles du gouvernement a ainsi permis de révéler assez tôt deux des principaux facteurs de risques de complications et de décès à la COVID-19: l’âge avancé et le nombre de conditions médicales préexistantes, en particulier l’obésité. 

La menace de la COVID-19 était bien réelle, mais était-elle de l’ampleur qu’on nous a rapportée? D’autant plus que, selon les données publiques disponibles sur les sites de l’INSPQ et de Partenariat Données Québec, environ 2,1% des hospitalisations étaient pour la COVID-19 entre le 1er avril 2020 et le 31 mars 2021 au Québec; 20 616 hospitalisations dues à la COVID-19 sur un total de 986 607 hospitalisations (ce nombre était en baisse de 17,5% comparativement aux 1 195 554 hospitalisations de l’année précédente). Au pire de la crise, les hospitalisations COVID-19 ont atteint un sommet de 5,9% du total. 

Des mesures justifiées? 

Est-ce que la réalité pandémique décrite ci-haut justifiait (i) d’imposer des mesures sanitaires aussi sévères et globales, plutôt que ciblées, pour circonscrire une menace qui ciblait une catégorie bien connue de personnes? (ii) de ne pas considérer, le plus justement possible, les effets collatéraux des mesures sanitaires contraignantes? (iii) d’écarter les médecins des soins et de toute évaluation du rapport risque/bénéfice d’une intervention médicale (vaccination COVID) auprès de leurs patients? (iv) d’outrepasser le droit des personnes de consentir, de manière libre et éclairée, à une injection toujours expérimentale? (v) de recourir à la vaccination massive de toute la population pour une maladie qui touche plus particulièrement les personnes très âgées et malades? (vi) d’imposer l’obligation vaccinale à des personnes jeunes, en bonne santé ou qui ne sont pas à risque de complications à la COVID-19? (vii) d’imposer l’obligation vaccinale à des travailleurs (incluant ceux en télétravail) sous peine de congédiement en cas de refus? (viii) de restreindre le droit d’accès aux lieux publics et d’entraver la liberté de circuler par train ou par avion à des personnes qui ne sont pas « adéquatement » vaccinées, alors que les injections ne préviennent ni l’infection ni la transmission, mais semblent plutôt faciliter l’infection? (ix) qu’un gouvernement s’arroge le pouvoir en auto-proclamant et en perpétuant un état d’urgence sanitaire et certaines mesures au-delà de la période d’urgence? (x) de ne pas encourager le maintien d’une bonne santé par l’adoption de saines habitudes de vie? (xi) de ne pas permettre, voire encourager, le recours aux traitements préventifs, précoces ou alternatifs, comme d’autres pays l’ont fait? (xii) de museler les professionnels et les universitaires critiques des mesures sanitaires, par le biais de pressions de leur ordre professionnel ou de leur Institution, sous peine de perdre leur droit de pratique ou leur emploi? (xiii) une couverture médiatique aussi intense, polarisée et polarisante semant la peur, l’anxiété et la division? ou (xiv) d’encourager la délation, l’exclusion sociale d’une minorité de personnes non vaccinées et le clivage de la société? 

Dépolitiser les décisions 

Face à la menace que posait alors la COVID-19, aussi incertaine qu’imprévue, les mesures initiales de précaution étaient de mise, bien qu’avant même que la pandémie n’atteigne le Québec, on savait que la COVID-19 affectait plus particulièrement les personnes âgées en Italie.  

La pandémie a évolué au fil des mois, certes, amenant le gouvernement à revoir et à adapter certaines mesures au contexte sanitaire du moment. Cependant, dans certains cas, il a imposé des décisions à l’encontre de la science (ex. couvre-feu) ou a beaucoup trop tardé à le faire, comme la levée des dernières mesures sanitaires contraignantes. Cela révèle toute l’importance de dépolitiser les décisions brimant les droits et les libertés individuels, par exemple, par un Conseil des Universitaires Indépendants (CUI) au gouvernement, afin que ces décisions soient basées sur la science et soient prises plus rapidement. 

Un bilan s’impose 

Malgré la campagne électorale qui se profile à l’horizon, et au cours de laquelle les partis politiques éviteront probablement de revenir sur cette période sombre de l’histoire du Québec, nous ne pouvons pas faire l’économie d’un examen de conscience ni d’une profonde réflexion collective pour s’assurer que, la prochaine fois, le déploiement de mesures soit approprié, proportionnel et adapté à la menace, et ajusté rapidement au besoin. Il faudra éviter de partir en peur quand les nez se mettront à couler, comme à tous les automnes. 

Un bilan de la gestion de cette crise, qui a révélé les limites, voire les failles, de notre système et de notre vie démocratique, s’impose. 

Nous le devons aux trop nombreuses personnes âgées que nous n’avons pas su protéger, ainsi qu’aux personnes dont les droits et les libertés ont été brimés trop longtemps.  


24 juin 2022

L'Apocalypse synodal, sauvons nos prêtres !






Père Luc de Bellescize : « Toute volonté d’aligner l’Église sur le monde aggravera sa destruction »

<p>« Les vocations sont en berne et nous agitons le fantôme du cléricalisme comme un épouvantail à moineaux... Il vaudrait mieux rendre le prêtre plus conscient de la grâce extraordinaire qu’il porte en lui plutôt que de l’accuser d’accaparer le pouvoir... ».</p>

« Les vocations sont en berne et nous agitons le fantôme du cléricalisme comme un épouvantail à moineaux... Il vaudrait mieux rendre le prêtre plus conscient de la grâce extraordinaire qu’il porte en lui plutôt que de l’accuser d’accaparer le pouvoir... ».

 - VATICAN POOL/CPP/CIRIC



C'était à Notre-Dame de Paris, le 30 mai 1981.
Le Saint Père avait honoré la mission fondamentale du successeur de Pierre, reçue de la bouche même du Seigneur: affermir ses frères dans la Foi (Lc 22, 32).

Après les années troubles¹ qui avaient vu un départ important de prêtres qui ne croyaient plus en leur sacerdoce, Jean Paul II avait redonné à l'Eglise qui est en France, une conscience de sa gràce propre, de ses racines profondes, une joie de croire et de donner sa vie.
Il n'avait pas accusé la laideur, mais révélé la beauté. La vocation ultime de la lumière est d'illuminer et d'embellir, non d'abord de dénoncer et d'enlaidir. La dénonciation ne peut être qu'un chemin passager, qui doit conduire à un surcroit de clarté de de confiance²
Sa présence même  était une source de paix de de consolation. Et les prêtres avaient relevé la tête.
Je me souviens des JMJ de Pari en 1997, de celles de Rome au grand jubilé de l'an 2000, du cardinal Lustiger, de cette  impression forte d'une clarté doctrinale, d'une intelligence de la Foi, d'une amitié bienveillante entre ces deux hommes qui portaient l'Eglise dans notre pays comme de bons pasteurs.

Sans doute y avait-il des ombres aussi, des tensions et des petitesses, comme en toute vie.
Le scandale de la pédophilie³ de certains clercs couvait sous la cendre des compromissions et des silences coupables.
Benoît XVI⁴ a eu , le premier, la force de dénoncer résolument ces crimes. Que le Seigneur le bénisse pour sa lucidité et son courage, poursuivi avec détermination par le Pape François.
San doute , comme le dit Saint Exupéry, " nous habillons les morts de leur sourire le plus clair", mais Jean Paul II était un saint, malgré les aveuglement, les erreurs de jugement et la part des ténèbres, et sa sainteté redonnait force et vigueur à nos mains défaillantes.

C'était hier. J'ai l'impression pourtant que c'était un autre monde tant nous sommes aujourd'hui dans un flottement doctrinal, notamment sur la morale sexuelle et familiale, et dans une méfiance larvée envers notre engagement sacerdotal et notre célibat consacré.

J'ai relu avec émotion les paroles que "l'homme en blanc", "l'athlète de Dieu" prononça à Notre-Dame: "Pour marcher avec joie et espérance dans notre vie sacerdotale,il nous faut remonter aux sources.Ce n'est pas le monde qui fixe notre rôle, notre statut, notre identité. C'est le Christ Jésus: c'est l'Eglise(...)Nous avons été pris d'entre les hommes, et nous demeurons nous-mêmes de pauvres serviteurs, mais notre mission de prêtres du Nouveau Testament est sublime et indispensable: c'est celle du Christ, l'unique Médiateur et Sanctificateur, à tel point qu'elle appelle une consécration totale de notre vie et de notre être. Jamai l'Eglise ne pourra se résoudre à manquer de prêtres, de saints prêtres"

Je ne suis pas un prêtre habituellement en soutane, j'ai rarement célébré la Messe de saint Pie V (occasionnellement pour mon grand-père lefebvriste, qui est retourné à Dieu) et je me suis efforcé depuis treize ans de servir l'Eglise dans des missions parfois délicates. Comme tant et tant de mes frères prêtres. Mon admiration va vers ceux qui sont les plus cachés, les plus obscurs, les plus silencieux, et qui portent avec courage le poids du jour et de la chaleur.


On peut demander beaucoup de choses à un prêtre. Travailler toujours davantage, se sanctifier, veiller sur sa conduite, se convertir quand il est infidèle, mourir s'il le faut en témoin  du Christ.
Mais il a besoin pour cela de savoir d'où il vient et quel mystère sublime il porte dans le vase fragile de son humanité.
Celui de pardonner les péchés au Nom du Seigneur, celui de faire descendre son Corps très saint dans ses pauvres mains.
J'ai lu plusieurs conclusions des travaux préparatoires du synode sur la synodalité. Elles appellent un discernement critique vigilant et sans démagogie. Certaines, constructives et enrichissantes, vont dans le sens d'une plus grande reconnaissance de la place particulière des femmes dans l'Eglise, d'un souci accru des plus fragiles et d'un accueil généreux de ceux qui se sentent exclus de son Corps.
Beaucou d'autres propositions sont le signe d'une méconnaissance profonde de la catéchèse la plus fondamentale et semble un mauvais copié-collé des années 70, sans même aller dans les idées les plus contraires à l'unité bimillénaire de la Tradition qui nous vient des Apôtres⁵
Ainsi celle de faire prêcher les laïcs à la Messe et particulièrement les femmes, qui ne rend pas compte de la place particulière du prêtre dans l'unité de l'acte liturgique comme représentant, au sens fort du terme, malgré sa faiblesse, du Christ époux de l'Eglise, ou celle d'un diaconat féminin, lubie contemporaine détachée de toute obéissance à la Tradition apostolique, ou encore celle d'un accueil "inconditionnel" envers tous -divorcés remariés, personnes homosexuelles etc.- , ce qui est louable, mais qui ne va jamais de pair avec un appel à la conversion, lequel concerne chacun, et moi le premier.

Il est temps de le redire à ceux qui demeurent dans une idéologie aveugle.
Le progressisme est une vielle lune qui ne survivra pas à son éclipse⁶.







MES COMMENTAIRES:

1.
Une multitude de prêtres ont abandonné le sacerdoce après le Concile, des religieux et religieuses...
De nouveaux enseignements ont été promulgués dans les communautés chrétiennes, dans les séminaires..
Les autels ont été renversé et détruits remplacés par des tables de "partage"..
Les statues de saint remisés au grenier ou détruites...
Les tenues liturgiques remplacées par des bures blanches standardisées...
Le Christ a été enlevé des croix, seule le bois de la croix restait viable...
Le missel des heures latin remplacé par un texte français sans saveur, mal traduit... etc...

2.
Le narratif affirme une "nouvelle pentecôte" suite au Concile, il faut donc faire l'impasse sur tous les désordres qui ont eu lieu au sein des communautés chrétiennes.

3.
Le monde était entré dans les séminaires, les désordres moraux aussi, le tout permis.. "il faut tout essayer pour comprendre le monde et lui parler."
Les vertus chrétiennes oubliées... le prêtre... un homme comme les autres..

4.
Le cardinal Ratzinger futur Benoît XVI, avait eu cette seule réponse à un prêtre venu lui remettre les rapports de deux séminaristes français dénonçant les déviances morales et sexuelles dont ils avaient été les témoins dans les années 80 :
"Quia parvus error in principio ,magnus est in fine"
Réponse d'un éminent intélectuel,en dehors de la vie réelle.
Vous retrouverez ces rapports dans les archives du Vatican ...
Il n'y eu aucune suite...

5.
Le but des ennemis infiltrés dans l'Eglise du Christ est bien de coupé cette racine première.Pour que la Nouvel Religion Mondiale puisse se faire, il faut enlever des esprits ce lien , cet enseignement que le Christ nous a transmis par la tradition apostolique.
L'enseignement traditionnel n'est plus ! sinon dans les séminaires des "tradis"
Les prêtres ne sont aujourd'hui que des animateurs de kermesse chantantes, des animateurs sociaux.
Les actes liturgiques appauvris, coupés du sens sacrificiel.
les derniers pratiquants , dépourvus d'une quelconque intelligence théologique , des moutons que le progressisme mondialiste aménera à l'abbatoir.


6.
Le progressisme est le moteur de la Franc-Maçonnerie!
Dénoncé par les Papes successifs, il a avancé au fil des siècles dans l'obscurité et la trahison au sein même de l'Eglise.
Il serait bien possible d'ailleurs que tous les Eveques actuels de France soient franc-maçons!
Il a avancé même au sein des "tradis"! Les rose-croix y trouvent leur nid...










19 juin 2022

Discours de Vladimir Poutine lors du Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF) 2022










Le Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF) a lieu cette année du 15 au 18 juin 2022. Vladimir Poutine a participé à la session plénière du 17 juin, et y a prononcé un discours partagé entre explications sur la situation mondiale actuelle, le développement d’un monde multipolaire, mais aussi les défis de politique intérieure auxquels la Russie doit faire face.


Je souhaite la bienvenue aux participants et aux invités du 25ème Forum économique international de Saint-Pétersbourg.

Il a lieu à un moment difficile pour la communauté mondiale, où l’économie, les marchés et les principes mêmes du système économique mondial sont attaqués. Un grand nombre de liens commerciaux, de production et de logistique précédemment perturbés par la pandémie sont à nouveau mis à l’épreuve. En outre, des concepts clés pour les affaires tels que la réputation des entreprises, le respect de la propriété et la confiance dans les devises mondiales ont été complètement sapés – sapés, malheureusement, par nos partenaires occidentaux, et cela a été fait délibérément, par ambition, au nom du maintien d’illusions géopolitiques dépassées.

Aujourd’hui, je vais donner notre – quand je dis « notre », je veux dire les dirigeants russes – vision de la situation dans laquelle se trouve l’économie mondiale. 


J’expliquerai comment la Russie agit dans cet environnement et comment elle planifie son développement dans un environnement qui évolue de manière dynamique.


Il y a un an et demi, lors d’un discours au Forum de Davos, j’ai souligné une fois de plus que l’ère de l’ordre mondial unipolaire est terminée – je veux commencer par cela, il n’y a pas d’échappatoire – elle est terminée, malgré toutes les tentatives de la préserver, de la maintenir en place par tous les moyens. Le changement est le cours naturel de l’histoire, parce que la diversité civilisationnelle de la planète, la richesse des cultures est difficile à combiner avec des schémas politiques, économiques et autres, des schémas qui ne fonctionnent pas ici, des schémas qui sont grossièrement, sans alternative, imposés depuis un seul centre.

Le défaut réside dans l’idée même qu’il existe une seule puissance, bien qu’elle soit forte, avec un nombre limité d’États qui lui sont proches ou, comme on dit, qui y sont admis, et toutes les règles du commerce et des relations internationales, lorsque cela devient nécessaire, sont interprétées exclusivement dans l’intérêt de cette puissance, comme on dit, travaillent dans une seule direction, le jeu est à sens unique. Un monde fondé sur de tels dogmes n’est absolument pas viable.

Les États-Unis, en s’attribuant la victoire dans la guerre froide, se sont déclarés les ambassadeurs de Dieu sur terre, qui n’ont pas d’obligations, mais seulement des intérêts, et ces intérêts sont déclarés sacrés. 

C’est comme s’ils ne remarquaient pas qu’au cours des dernières décennies, de nouveaux centres de force ont émergé sur la planète et deviennent de plus en plus puissants. Chacun d’entre eux développe ses propres systèmes politiques et institutions sociales, met en œuvre ses propres modèles de croissance économique et, bien sûr, a le droit de les protéger, de garantir sa souveraineté nationale.

Nous parlons de processus objectifs, de changements véritablement révolutionnaires et tectoniques dans la géopolitique, dans l’économie mondiale, dans la technologie, dans l’ensemble du système des relations internationales, où le rôle des États et des régions dynamiques et prometteurs, dont les intérêts ne peuvent plus être ignorés, s’accroît considérablement.

Je le répète : ces changements sont fondamentaux, cruciaux et inexorables. Et c’est une erreur de croire qu’une période de changements turbulents peut, pour ainsi dire, s’asseoir et attendre, que tout va prétendument revenir à la normale, que tout sera comme avant. Cela n’arrivera pas.

Cependant, il semble que les élites dirigeantes de certains États occidentaux se bercent de ce genre d’illusions. Ils ne veulent pas voir les choses évidentes, mais s’accrochent obstinément aux ombres du passé. Par exemple, ils pensent que la domination de l’Occident sur la politique et l’économie mondiales est une valeur constante et éternelle. Rien n’est éternel.

Et nos collègues ne se contentent pas de nier la réalité. Ils essaient de contrecarrer le cours de l’histoire. Ils pensent en termes du siècle passé. Ils sont prisonniers de leurs propres illusions sur les pays situés en dehors de ce que l’on appelle le milliard d’or, ils considèrent tout le reste comme périphérique, leur arrière-cour, ils les considèrent toujours comme une colonie, et les gens qui y vivent comme des citoyens de seconde zone parce qu’ils se considèrent comme exceptionnels. S’ils sont exceptionnels, alors tous les autres sont de second rang.

Cela conduit à un désir irrépressible de punir, d’écraser économiquement ceux qui sortent du rang, qui ne veulent pas obéir aveuglément. De plus, ils imposent grossièrement et sans scrupules leur éthique, leur vision de la culture et de l’histoire, et remettent parfois en question la souveraineté et l’intégrité des États et menacent leur existence. Il suffit de rappeler le sort de la Yougoslavie, de la Syrie, de la Libye et de l’Irak.

Si un rebelle ne parvient pas à être piégé et pacifié, ils tentent de l’isoler ou, comme on dit aujourd’hui, de « l’effacer ». Tout est permis, même les sports, le mouvement olympique, les interdictions culturelles, les chefs-d’œuvre artistiques – simplement parce que leurs auteurs sont de la « mauvaise » origine.

C’est également la nature de l’actuelle crise de russophobie en Occident et des sanctions folles contre la Russie. Folles et, je dirais, insensées. Leur nombre, ainsi que la vitesse à laquelle elles sont validées, sont sans précédent.

Le calcul était clair : écraser l’économie russe dans la précipitation, détruire les filières commerciales, rappeler de force les entreprises occidentales du marché russe, geler les avoirs nationaux, frapper l’industrie, la finance et le niveau de vie de la population.

Cela n’a pas fonctionné. Évidemment, ça n’a pas marché, ça n’a pas eu lieu. Les entrepreneurs russes et les autorités ont travaillé ensemble de manière professionnelle, et les citoyens ont fait preuve de solidarité et de responsabilité.

Petit à petit, nous avons normalisé la situation économique. Tout d’abord, nous avons stabilisé les marchés financiers, le système bancaire et le réseau commercial. Puis nous avons commencé à saturer l’économie de liquidités et de fonds de roulement pour maintenir la pérennité des entreprises et des sociétés, de l’emploi et des postes.

Les sombres prévisions sur les perspectives de l’économie russe, entendues au début du printemps, ne se sont pas réalisées. Dans le même temps, on comprend pourquoi cette campagne de propagande a été montée en épingle, où toutes ces formules sur le dollar à 200 roubles et sur l’effondrement de notre économie dans son ensemble – tout cela était et reste un outil de lutte informationnelle, un facteur d’impact psychologique sur la société russe, sur les milieux d’affaires nationaux.

D’ailleurs, certains de nos experts ont succombé à cette pression extérieure et ont également annoncé dans leurs prévisions l’effondrement imminent de l’économie russe et l’affaiblissement critique de la monnaie nationale, le rouble.

La vie a déjoué ces prédictions. Toutefois, je tiens à souligner que pour continuer à réussir, nous devons être très honnêtes et réalistes dans notre évaluation de la situation, être indépendants dans nos conclusions et, bien sûr, croire en notre propre force – c’est très important. Nous sommes des personnes fortes et nous pouvons relever tous les défis. Comme nos ancêtres, nous pouvons relever tous les défis. Les millénaires entiers de l’histoire de notre pays en témoignent.

Trois mois seulement après l’adoption d’un ensemble de sanctions massives, nous avons supprimé la poussée inflationniste. Après le pic de 17,8 pour cent, comme vous le savez, l’inflation est maintenant de 16,7 pour cent et continue de baisser. La dynamique économique se stabilise et les finances publiques sont saines. Je le comparerai avec d’autres régions. Oui, c’est beaucoup pour nous aussi, bien sûr. 16,7%, c’est beaucoup d’inflation. Nous devons travailler là-dessus et nous le ferons, et je suis sûr que nous parviendrons à un résultat positif.

Au cours des cinq premiers mois de cette année, le budget fédéral a été élaboré avec un excédent de 1,5 billion de roubles, et le budget consolidé avec un excédent de 3,3 billions de roubles. Pour le seul mois de mai, l’excédent budgétaire fédéral a atteint près d’un demi-billion de roubles, soit plus de quatre fois plus qu’en mai de l’année dernière.

Notre tâche aujourd’hui est de créer les conditions pour relancer la production, augmenter l’offre sur le marché intérieur et, en équilibre avec la croissance de l’offre, rétablir la demande finale et les prêts bancaires dans l’économie.

Je l’ai déjà dit : nous avons pris des mesures spéciales pour reconstituer le fonds de roulement des entreprises. En particulier, les entreprises de presque tous les secteurs ont obtenu le droit de différer les paiements d’assurance pour le deuxième trimestre de cette année. En même temps, les entreprises manufacturières ont des possibilités plus larges : elles pourront profiter du report au troisième trimestre également. En fait, il s’agit d’un prêt sans intérêt de l’État.

Par la suite, les cotisations différées ne devront pas être payées, pour ainsi dire, en une seule fois. Cela peut se faire en versements égaux sur 12 mois à partir du mois de juin de l’année suivante.

Ensuite. Le taux des hypothèques préférentielles a été abaissé en mai. Il est maintenant de neuf pour cent. Le programme de prêts hypothécaires subventionnés a été prolongé jusqu’à la fin de l’année.

Comme je l’ai dit précédemment, l’objectif de cette mesure est d’aider les citoyens à résoudre leurs problèmes de logement, de soutenir le secteur de la construction et les industries connexes, qui emploient des millions de personnes.

Après la flambée du printemps, les taux d’intérêt de l’économie russe baissent progressivement et la Banque centrale abaisse son taux directeur. À cet égard, je pense qu’il est possible de réduire une nouvelle fois le taux hypothécaire préférentiel, désormais à sept pour cent.

Mais que voudrais-je souligner ? La durée du programme reste la même – jusqu’à la fin de cette année. Cela signifie que ceux de nos concitoyens qui veulent améliorer leurs conditions de logement grâce à cet avantage doivent en profiter avant la fin de cette année.

Les montants maximaux des prêts resteront également inchangés : 12 millions de roubles pour Moscou et Saint-Pétersbourg et 6 millions de roubles pour le reste des sujets fédéraux.

J’ajouterais qu’il est important pour nous en général d’augmenter la disponibilité des ressources financières à long terme, du crédit pour l’économie. Dans un avenir proche, l’accent mis sur le soutien de l’activité économique devrait passer des mesures de relance budgétaire aux mécanismes de prêts bancaires basés sur le marché.

Ce processus devrait assurément être soutenu. Par exemple, nous allons allouer 120 milliards de roubles du Fonds national de protection sociale pour augmenter la capacité du mécanisme de financement de projets de la VEB (Banque de développement de la fédération de Russie). Cette mesure permettra d’accorder des crédits supplémentaires aux initiatives et projets en demande pour un montant d’environ un demi-billion de roubles.

Chers collègues !

J’ai déjà dit que la guerre économique éclair contre la Russie n’avait aucune chance de succès dès le départ. En même temps, l’arme des sanctions est, comme vous le savez, et la pratique de ces dernières années le montre bien, une arme à double tranchant. Elle inflige des dommages comparables, voire plus importants, aux idéologues et aux concepteurs eux-mêmes.

Et il ne s’agit pas seulement des conséquences actuelles évidentes. Nous savons qu’une perspective très inquiétante est discutée entre les dirigeants européens au niveau des conversations informelles, comme on dit, à savoir que des sanctions pourraient être imposées non seulement contre la Russie, mais aussi contre tout État indésirable, affectant tôt ou tard tout le monde, y compris les membres de l’UE et les entreprises européennes elles-mêmes.

Jusqu’à présent, nous n’en sommes pas là, mais les politiciens européens ont déjà porté un coup sérieux à leur économie – ils l’ont fait eux-mêmes, de leurs propres mains. Nous pouvons voir comment les problèmes sociaux et économiques se sont aggravés en Europe et aux États-Unis également, comment le coût des marchandises, de la nourriture, de l’électricité et du carburant pour les voitures augmente, comment la qualité de vie des Européens diminue et comment les entreprises perdent leur compétitivité.

Les experts estiment que les pertes directes, “calculables” de l’UE, venant de la fièvre des sanctions, pourraient à elles seules dépasser 400 milliards de dollars au cours de l’année à venir. C’est le coût des décisions qui sont coupées de la réalité et prises au mépris du bon sens.

Ces coûts sont directement supportés par les citoyens et les entreprises de l’Union européenne. Dans certains pays de la zone euro, l’inflation a déjà dépassé les 20 %. Je parlais de notre inflation, mais les pays de la zone euro ne mènent pas d’opérations militaires spéciales et l’inflation y a augmenté – jusqu’à 20 % pour certains d’entre eux. Les États-Unis connaissent également une inflation insoutenable, la plus élevée depuis 40 ans.

Oui, bien sûr, l’inflation en Russie est aussi toujours à deux chiffres. Cependant, nous avons déjà indexé les paiements sociaux et les pensions, augmenté le salaire minimum et le coût de la vie, protégeant ainsi les citoyens les plus pauvres. Et, en retour, les taux d’intérêt élevés ont permis aux gens de conserver leurs économies dans le système bancaire russe.

Bien sûr, pour les représentants des entreprises, c’est compréhensible : un taux directeur élevé bride l’économie – normal. Pour les citoyens, cependant, dans la plupart des cas, c’est un plus : ils ont rendu aux banques une somme importante d’argent à des taux d’intérêt élevés.

C’est la principale différence avec les pays de l’UE, où la hausse de l’inflation diminue directement les revenus réels et ronge l’épargne, et où la crise actuelle pèse essentiellement sur les personnes à faible revenu.

Il y a également eu de graves conséquences à long terme pour les entreprises européennes en termes d’augmentation des coûts et de perte du marché russe. Le résultat est évident : la perte de compétitivité mondiale et une baisse systémique du taux de croissance de l’économie européenne pour les années à venir.

Tout cela conduit à l’aggravation des problèmes sous-jacents des sociétés occidentales. Bien sûr, nous avons aussi nos propres problèmes, mais je dois en parler maintenant, car ils ne cessent de nous montrer du doigt, alors qu’ils ont eux-mêmes suffisamment de problèmes. J’en parlais aussi à Davos. La conséquence directe des actions des politiciens européens et des événements de cette année sera une nouvelle aggravation de l’inégalité dans ces pays, qui, à son tour, divisera davantage leurs sociétés, et la question ne concerne pas seulement le niveau de bien-être mais aussi les valeurs des différents groupes de cette société.

Oui, ces contradictions sont supprimées et balayées sous le tapis. Les procédures démocratiques, les élections en Europe, pour être honnête, parfois vous regardez ce qui s’y passe, quelles forces arrivent au pouvoir – tout cela ressemble à un écran, car des partis politiques qui ressemblent à des jumeaux se remplacent au pouvoir. Mais l’essence ne change pas. Les véritables intérêts des citoyens et des entreprises nationales sont repoussés de plus en plus loin à la périphérie.

Une telle rupture avec la réalité, avec les besoins de la société, conduira inévitablement à une poussée de populisme et à la croissance de courants extrêmes et radicaux, à de graves changements socio-économiques, à des dégradations et, dans un avenir proche, à un changement des élites. Les partis traditionnels, comme vous pouvez le constater, ne cessent de perdre. De nouveaux mouvements apparaissent, mais s’ils ne diffèrent pas beaucoup des mouvements traditionnels, ils n’ont pas non plus beaucoup de chance de survivre.

Toutes les tentatives pour jouer franc jeu, tous les discours sur les coûts prétendument acceptables au nom de la pseudo-unité ne peuvent dissimuler l’essentiel : l’UE a finalement perdu sa souveraineté politique, et ses élites bureaucratiques dansent au rythme imposé par d’autres, acceptant tout ce qu’on leur dit d’en haut, nuisant à leur propre population et à leur propre économie, à leurs propres entreprises.

Qu’y a-t-il d’autre de crucial ici ? La détérioration de la situation de l’économie mondiale n’est pas le fait de ces derniers mois – je vais maintenant me concentrer sur des choses qui me semblent extrêmement importantes – ce qui se passe n’est pas le résultat de ces derniers mois, bien sûr que non. Surtout pas le résultat de l’opération militaire spéciale que la Russie mène dans le Donbass. De telles affirmations constituent une déformation flagrante et délibérée des faits.

La forte hausse de l’inflation sur les matières premières et les marchés des produits de base était une réalité bien avant les événements de cette année. Le monde a été poussé dans cette situation par de nombreuses années de politiques macroéconomiques irresponsables de la part des pays dits du G7, notamment des émissions incontrôlées de monnaie et l’accumulation de dettes non garanties. Et ces processus n’ont fait que s’accélérer, s’intensifiant avec le déclenchement de la pandémie de coronavirus en 2020, alors que l’offre et la demande de biens et de services ont été considérablement réduites à l’échelle mondiale.

La question est la suivante : quel est le rapport avec notre opération militaire dans le Donbass ? Cela n’a rien à voir du tout.

Ne pouvant ou ne voulant pas utiliser une autre recette, les autorités des principales économies occidentales ont tout simplement lancé la presse à imprimer. De cette manière peu sophistiquée, ils ont commencé à couvrir des déficits budgétaires jusque-là invisibles.

J’ai déjà mentionné le chiffre : au cours des deux dernières années, la masse monétaire aux États-Unis a augmenté de plus de 38 %. Auparavant, il y avait eu une telle augmentation sur des décennies, mais là, 38 % en deux ans, c’est 5,9 billions de dollars. En comparaison, seuls quelques pays dans le monde ont un produit intérieur brut plus important.

La masse monétaire de l’Union européenne, pour sa part, a également fortement augmenté au cours de cette période. Son volume a augmenté d’environ 20 %, soit 2,5 billions d’euros.

Ces derniers temps, j’entends de plus en plus parler de la soi-disant – veuillez m’excuser, je n’aime pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais je ne peux m’empêcher de le dire – nous entendons tous parler de la soi-disant inflation poutinienne en Occident. Quand je vois ça, je me dis : à qui s’adressent ces bêtises, à ceux qui ne savent ni lire ni écrire, c’est tout. Les personnes qui savent au moins lire comprennent ce qui se passe réellement.

La Russie, et nos actions pour libérer le Donbass n’ont absolument rien à voir avec ça. La hausse actuelle des prix, l’inflation, les problèmes de nourriture et de carburant, d’essence et d’énergie en général sont le résultat d’erreurs systémiques dans les politiques économiques de l’administration américaine actuelle et de la bureaucratie européenne. C’est là que se trouvent les causes, et seulement là.

Je dirai également à propos de notre opération : oui, elle a fait une petite différence, mais la racine est précisément cela – leur politique économique erronée. Pour eux, le début de notre opération dans le Donbass est une bouée de sauvetage qui leur permet de rejeter leurs propres erreurs de calcul sur les autres, en l’occurrence la Russie. Mais toute personne ayant au moins une éducation scolaire de base comprend les véritables raisons de la situation actuelle.

D’énormes quantités d’argent ont été imprimées, mais ensuite quoi ? Où est passé tout cet argent ? Évidemment : pour l’achat de biens et de services en dehors des pays occidentaux – c’est là qu’il a circulé, cet argent imprimé. Ils ont littéralement commencé à “aspirer”, à s’emparer des marchés mondiaux. Naturellement, personne n’a pensé aux intérêts des autres nations, y compris les plus pauvres. Ils se sont retrouvés avec ce que l’on appelle les rebuts, à des prix astronomiques.

Ainsi, alors que fin 2019, les importations aux États-Unis avoisinaient les 250 milliards de dollars par mois, elles sont désormais passées à 350 milliards de dollars. Fait remarquable, l’augmentation a été de 40 % – proportionnellement au pompage non garanti de la masse monétaire en dollars de ces dernières années. Ils ont imprimé de l’argent, l’ont distribué et avec cet argent, ils ont pris tous les biens sur les marchés des pays tiers.

Je vais ajouter une autre chose : Les États-Unis sont depuis longtemps un important fournisseur de denrées alimentaires sur le marché mondial, et ils sont, à juste titre, fiers de leur agriculture, de leur tradition agricole, un exemple pour beaucoup, et pour nous aussi, d’ailleurs. Mais aujourd’hui, le rôle de l’Amérique a radicalement changé. Elle est passée du statut d’exportateur net de denrées alimentaires à celui d’importateur net. En gros, elle imprime de l’argent et attire les flux de matières premières, achetant de la nourriture dans le monde entier.

Un taux d’augmentation encore plus élevé des importations de marchandises peut être observé dans l’Union européenne. Il est compréhensible que cette poussée de la demande, qui ne correspond pas à l’offre de matières premières, ait déclenché une vague de déficits et d’inflation mondiale. C’est de là que vient cette inflation mondiale. Au cours des deux dernières années, le prix de presque tout ce qui existe dans le monde a augmenté : les matières premières, les biens de consommation et surtout les denrées alimentaires.

Oui, bien sûr, ces pays, y compris les États-Unis, continuent à exporter, mais la balance entre les exportations et les importations est déjà dans l’autre sens : il y a déjà, je pense, 17 milliards d’importations de plus que d’exportations. C’est de cela qu’il s’agit.

Selon l’ONU, en février de cette année, l’indice mondial de la valeur des aliments était de 50 % supérieur à celui de mai 2020, et l’indice composite des produits de base a doublé sur la même période.

Dans la tempête inflationniste, de nombreux pays en développement se posent une question raisonnable : pourquoi échanger des produits de base contre des dollars et des euros, qui perdent leur valeur sous leurs yeux ? La conclusion est qu’une économie constituée d’entités imaginaires est inévitablement remplacée par une économie de valeurs et d’actifs réels.

Selon le FMI, les réserves de change mondiales s’élèvent actuellement à 7 100 billions de dollars et 2 500 billions d’euros, et cet argent se déprécie à un rythme d’environ 8 % par an. Mais ils peuvent être confisqués et volés à tout moment, si les États-Unis n’apprécient pas la politique de l’un ou l’autre pays. C’est devenu très réaliste pour de nombreux pays qui conservent leurs réserves en devises dans ces monnaies.

Les experts estiment que dans les prochaines années, c’est une analyse objective, il y aura un processus de conversion des réserves mondiales – il n’y a tout simplement nulle part où les placer face à de telles pénuries – de monnaies qui perdent leur valeur en ressources réelles – d’autres pays le feront, bien sûr, comme la nourriture, l’énergie, d’autres matières premières. Il est évident que ce processus alimentera davantage l’inflation mondiale du dollar.

Quant à l’Europe, l’échec de la politique énergétique, la dépendance aveugle à l’égard des sources renouvelables et les approvisionnements ponctuels en gaz naturel ont apporté une contribution négative supplémentaire au dérapage des prix, qui a conduit à la forte hausse des coûts énergétiques que nous observons depuis le troisième trimestre de l’année dernière – là encore, bien avant le début de notre opération dans le Donbass. Nous n’avons absolument rien à voir avec cela. Ils ont tout gâché eux-mêmes, les prix ont grimpé en flèche, et ils cherchent à nouveau des coupables.

Les erreurs de calcul de l’Occident ont non seulement augmenté le coût de nombreux biens et services, mais ont également entraîné une baisse de la production d’engrais, en particulier des engrais azotés produits à partir de gaz naturel. Globalement, rien que du milieu de l’année dernière au mois de février de cette année, les prix mondiaux des engrais ont augmenté de plus de 70 %.

Malheureusement, il n’y a aucun signe d’inversion de ces tendances de prix pour le moment. Au contraire, dans ce contexte, le travail des entreprises et la logistique des fournitures d’engrais en provenance de Russie et de Biélorussie sont bloqués. La situation est donc encore plus critique.

Il n’est pas difficile de prévoir l’évolution de la situation. La pénurie d’engrais signifie des rendements plus faibles et donc le risque de pénurie de nourriture sur le marché mondial augmentera encore plus les prix, ce qui menace de famine les pays les plus pauvres en particulier, ce qui est entièrement sur la conscience de l’administration américaine et de la bureaucratie européenne.

Permettez-moi d’insister une fois de plus : ce problème n’est pas apparu aujourd’hui, ni au cours des trois ou quatre derniers mois, et ce n’est absolument pas la faute de la Russie, comme certains démagogues tentent aujourd’hui de rejeter sur notre pays la responsabilité de tout ce qui se passe dans l’économie mondiale.

Bien sûr, nous pourrions être heureux d’apprendre que nous sommes si puissants et tout-puissants : l’inflation est galopante en Occident, aux États-Unis, en Europe, et nous faisons encore autre chose qui rend tout le monde fébrile. Il serait peut-être agréable pour nous de nous sentir si puissants, mais cela ne correspond pas à la réalité. La situation couve depuis des années, alimentée par les actions à courte vue de ceux qui ont l’habitude de résoudre leurs problèmes aux dépens des autres, qui ont compté et comptent encore sur le mécanisme des émissions de capitaux pour acheter à outrance, tirer sur les flux commerciaux et ainsi exacerber les déficits et provoquer des catastrophes humanitaires dans certaines parties du monde. Je voudrais ajouter : il s’agit essentiellement de la même politique de brigandage-colonial, mais bien sûr sous une nouvelle forme, dans une nouvelle édition, beaucoup plus subtile et sophistiquée. Ce qui se passe n’est pas immédiatement évident.

Aujourd’hui, la tâche la plus importante pour l’ensemble de la communauté mondiale est d’accroître l’offre de denrées alimentaires sur le marché mondial, notamment en répondant aux besoins des pays qui souffrent particulièrement d’insécurité alimentaire.

La Russie, en assurant sa sécurité alimentaire intérieure, son marché intérieur, peut augmenter considérablement ses exportations de denrées alimentaires et d’engrais. Par exemple, le volume de nos approvisionnements en céréales la saison prochaine pourrait atteindre 50 millions de tonnes.

En priorité, nous dirigerons nos livraisons vers les pays où les besoins alimentaires sont les plus importants et où il existe un risque d’augmentation de la famine. Tout d’abord, nous parlons de pays africains et du Moyen-Orient.

Cependant, il y a des difficultés ici, qui ne sont pas non plus de notre fait. Oui, officiellement les céréales, les aliments et les engrais russes… D’ailleurs, les Américains ont imposé des sanctions sur nos engrais, suivis par les Européens. Puis les Américains les ont levées. Ils ont compris dans quoi ils s’étaient embarqués. Mais les Européens ne le font pas. Leur bureaucratie fonctionne comme les meules d’un moulin du XVIIIe siècle. C’est pourquoi tout le monde comprend qu’il a fait une bêtise, mais il est difficile de revenir en arrière en raison de considérations bureaucratiques.

Ainsi, je le répète, la Russie est prête à contribuer à l’équilibre des marchés agricoles mondiaux et nous nous félicitons certainement de l’ouverture au dialogue sur cette question de la part de nos collègues des Nations unies qui comprennent l’urgence du problème alimentaire mondial. Le sujet d’une telle conversation pourrait être la création de conditions normales – logistiques, financières, de transport – pour accroître les exportations russes de produits alimentaires et d’engrais.

En ce qui concerne – je ne peux m’empêcher de le mentionner aussi, il y a malheureusement beaucoup de spéculations à ce sujet – l’approvisionnement des marchés mondiaux en produits alimentaires ukrainiens : nous n’intervenons pas. Pour l’amour de Dieu. Ce n’est pas nous qui avons miné les ports de la mer Noire de l’Ukraine. Laissez-les les déminer et les enlever. Nous assurerons la sécurité du pilotage de ces navires civils. Il n’y a aucun doute.

Mais de quoi parle-t-on ? L’USDA estime à six millions de tonnes de blé ; nous estimons à environ cinq. Et sept autres millions de tonnes de maïs. C’est tout. Et si vous gardez à l’esprit que le monde produit 800 millions de tonnes de blé, alors cinq millions de tonnes pour le marché mondial, comme vous le comprenez, ne font aucune différence.

Néanmoins, il y a des possibilités d’exportation, et pas seulement via les ports de la mer Noire. S’il vous plaît, exportez via la Biélorussie – le moyen le moins cher, d’ailleurs. Par la Pologne, la Roumanie – autant que vous le souhaitez. Il existe cinq ou six options d’exportation.

Le problème ne vient pas de nous, mais de l’adéquation des personnes qui sont au pouvoir à Kiev. Laissez-les décider de ce qu’ils veulent faire, et dans ce cas au moins, ils ne sont pas guidés par leurs maîtres de l’étranger, de l’outre-mer, de l’autre côté de l’océan.

Mais il y a aussi le danger que ces céréales servent à payer les armes fournies. Ce serait bien malheureux alors.

Chers amis !

Comme je l’ai dit, le monde moderne traverse une période de changements spectaculaires. Les institutions internationales s’effondrent, elles sont défaillantes. Les garanties de sécurité sont dévaluées. L’Occident a fondamentalement refusé d’honorer ses engagements antérieurs. Il s’est avéré impossible de conclure de nouveaux accords avec l’Occident.

Dans cette situation, dans un contexte de risques et de menaces croissants pour nous, la décision de la Russie de mener une opération militaire spéciale a été forcée. Difficile, bien sûr, mais nécessaire et indispensable.

Il s’agit de la décision d’un pays souverain, qui a le droit inconditionnel, fondé d’ailleurs sur la Charte des Nations unies, de défendre sa sécurité. Une décision qui vise à protéger nos citoyens, les habitants des républiques populaires du Donbass, qui subissent depuis huit ans un génocide de la part du régime de Kiev et des néo-nazis, qui ont reçu le plein patronage de l’Occident.

L’Occident a non seulement cherché à mettre en œuvre le scénario “anti-Russie”, mais s’est également engagé activement dans le développement militaire du territoire ukrainien, inondant littéralement l’Ukraine d’armes et de conseillers militaires. Il continue à le faire même aujourd’hui. Pour être honnête, personne ne prête la moindre attention au développement de l’économie ou au bien-être des personnes qui y vivent ; ils s’en moquent éperdument, de quelque manière que ce soit, mais ils n’ont pas épargné et n’épargnent pas l’argent pour créer une tête de pont de l’OTAN à l’est dirigée contre la Russie, pour nourrir l’agression, la haine et la russophobie.

Aujourd’hui, nos soldats et nos officiers, et la milice du Donbass, se battent pour protéger leur peuple. Ils défendent le droit de la Russie à se développer librement et en toute sécurité en tant que grand pays multiethnique qui prend ses propres décisions, décide de son propre avenir, s’appuie sur sa propre histoire, sa culture et ses traditions et rejette toute tentative d’imposer de l’extérieur les pseudo-valeurs de la déshumanisation et de la dégradation morale.

Toutes les tâches de l’opération militaire spéciale seront incontestablement accomplies. La clé de cette réussite est le courage et l’héroïsme de nos soldats, la consolidation de la société russe, dont le soutien donne force et confiance à l’armée et à la marine de Russie, et la compréhension profonde de la justesse et de la justice historique de notre cause – construire et renforcer un État souverain fort, la Russie.

Qu’est-ce que je veux souligner ? La souveraineté au XXIe siècle ne peut être partielle, fragmentaire. Tous ses éléments sont d’égale importance, ils se renforcent et se complètent mutuellement.

C’est pourquoi il est important pour nous non seulement de défendre notre souveraineté politique, notre identité nationale, mais aussi de renforcer tout ce qui détermine l’indépendance économique du pays, son autosuffisance et son indépendance financière, personnelle et technologique.

La conception même des sanctions occidentales repose sur la thèse erronée selon laquelle la Russie n’est pas économiquement souveraine, qu’elle est extrêmement vulnérable. Ils étaient tellement occupés à propager des mythes sur l’arriération de la Russie, sa faible position dans l’économie et le commerce mondiaux, qu’ils semblaient y croire eux-mêmes.

En planifiant leur blitzkrieg économique, ils n’ont pas remarqué, ils ont simplement ignoré les faits réels, la façon dont notre pays a changé ces dernières années.

Et ces changements sont le résultat de notre travail planifié pour créer une structure macroéconomique durable, pour assurer la sécurité alimentaire, pour mettre en œuvre des programmes de substitution des importations, pour construire notre propre système de paiement, etc.

Bien sûr, les sanctions ont placé le pays face à de nombreux défis de taille. Certaines entreprises rencontrent encore des problèmes avec les composants. Toute une série de solutions technologiques sont devenues inaccessibles à nos entreprises. La logistique a été perturbée.

Mais, d’un autre côté, tout cela nous ouvre de nouvelles possibilités – nous en parlons souvent, mais c’est vraiment vrai. Tout cela incite à construire une économie dotée d’un potentiel et d’une souveraineté technologiques, manufacturiers, humains et scientifiques complets, plutôt que partiels.

Bien entendu, une tâche aussi complexe ne peut être résolue en une seule fois. Il est nécessaire de poursuivre un travail systématique, dans une perspective d’avenir. C’est exactement comme cela que fonctionne la Russie, qui met en œuvre des plans à long terme pour le développement des secteurs économiques et le renforcement de la sphère sociale. Et les défis actuels ne font qu’apporter des ajustements et des retouches à ces plans, mais ne modifient pas leur orientation stratégique.

Aujourd’hui, je voudrais me concentrer sur les principes clés qui guideront le développement de notre pays et de notre économie.

La première est l’ouverture. Les nations véritablement souveraines sont toujours prêtes à travailler en partenariat sur un pied d’égalité, afin d’apporter leur propre contribution au développement mondial. Au contraire, ceux qui sont faibles et dépendants ont tendance à se chercher des ennemis, à répandre la xénophobie ou à perdre complètement leur identité et leur indépendance, en suivant aveuglément leur suzerain.

La Russie – bien que nos amis occidentaux, pour ainsi dire, en rêvent littéralement – ne prendra jamais la voie de l’auto-isolement et de l’autarcie. En outre, nous étendons et continuerons d’étendre la coopération avec tous ceux qui sont intéressés par cela, qui veulent travailler avec nous. Ces personnes sont nombreuses, je ne les citerai pas toutes. Ils constituent la grande majorité des habitants de la Terre. Je ne vais pas énumérer tous ces pays maintenant, tout le monde le sait.

Je ne dirai rien de nouveau si je rappelle que tous ceux qui veulent continuer à travailler et à collaborer avec la Russie sont soumis à des pressions non dissimulées de la part des États-Unis et de l’Europe, parfois même à des menaces directes. Toutefois, un tel chantage ne signifie pas grand-chose lorsque nous parlons de pays dirigés par de vrais leaders qui comprennent clairement où se trouvent les intérêts des autres et où se trouvent les intérêts nationaux, leurs propres intérêts et ceux de leur peuple.

La Russie renforcera la coopération économique avec ces États et promouvra des projets communs. En même temps, bien sûr, nous coopérerons avec les entreprises occidentales qui, malgré un “bras de fer” sans précédent, continuent à travailler avec succès sur le marché russe.

Nous considérons le développement d’une infrastructure de paiement pratique et indépendante dans les monnaies nationales comme une base solide et prévisible pour approfondir la coopération internationale. Et pour aider les entreprises de nos pays à établir des liens logistiques et de coopération, nous développons des corridors de transport, augmentons la capacité des chemins de fer et la capacité de transbordement des ports dans l’Arctique, l’Est, le Sud et d’autres directions. En particulier, dans les bassins de la mer d’Azov et de la mer Noire et de la mer Caspienne, ils deviendront la partie la plus importante du corridor Nord-Sud, qui fournira des voies de communication durables avec le Moyen-Orient et l’Asie du Sud. Nous pensons que le trafic de marchandises le long de cette route commencera à croître régulièrement dans un avenir proche.

Mais il n’y a pas que le commerce international qui est important. La Russie entend accroître la coopération scientifique, technologique, culturelle, humanitaire et sportive sur la base des principes d’égalité et de respect des partenaires. Dans le même temps, notre pays s’efforcera d’être un leader responsable dans tous ces domaines.

Le deuxième principe de notre développement à long terme est le soutien des libertés entrepreneuriales. Toute initiative privée visant à profiter à la Russie doit bénéficier d’un soutien maximal et d’un espace pour sa mise en œuvre.

La pandémie et les événements actuels ont confirmé l’importance de la flexibilité et de la liberté dans l’économie. C’est l’entreprise privée – dans un environnement difficile, face à des tentatives d’étouffer notre développement par tous les moyens – qui a prouvé qu’elle était capable de rivaliser sur les marchés mondiaux. L’adaptation à l’évolution rapide de l’environnement extérieur se fait également au détriment des entreprises privées. Il est nécessaire d’assurer le développement dynamique de l’économie, bien sûr, avec le soutien des entreprises privées.

Nous continuerons à réduire la charge administrative. Par exemple, de 2016 à 2018, nous avons eu un moratoire sur les inspections planifiées des petites entreprises. Par la suite, il a été prolongé, jusqu’à la fin de 2022 au total. En 2020, ce moratoire concernera également les entreprises de taille moyenne. En outre, le nombre d’inspections non programmées a presque quadruplé.

Mais nous sommes allés encore plus loin et, en mars de cette année, nous avons renoncé aux inspections prévues pour tous les entrepreneurs, quelle que soit la taille de leur entreprise, à une seule condition : si leurs activités ne sont pas associées à un risque élevé de préjudice pour les citoyens et l’environnement. En conséquence, le nombre d’inspections prévues a été divisé par six par rapport à l’année dernière.

Pourquoi est-ce que j’en parle maintenant de manière aussi détaillée ? Le fait est qu’après l’introduction du moratoire sur les inspections, le nombre d’infractions commises par les entrepreneurs – c’est le résultat – n’a pas augmenté, mais a diminué, le nombre d’infractions a baissé. Cela montre la maturité et la responsabilité des entreprises russes. Elles doivent doit être motivées, et non, bien sûr, contraintes de se conformer aux normes et aux exigences.

Cela signifie qu’il y a toutes les raisons de faire un autre pas en avant, radical : abandonner définitivement la plupart des inspections de toutes les entreprises russes dont les activités ne sont pas associées à des risques élevés de préjudice. Tout le monde l’a compris depuis longtemps : il n’est pas nécessaire d’inspecter tout le monde. Une approche axée sur le risque devrait fonctionner. Je demande au gouvernement de définir les paramètres spécifiques de cette réforme dans les mois à venir.

Voici une autre question très sensible pour les entreprises, et aujourd’hui, c’est aussi une question de sécurité nationale et de durabilité économique. Afin de réduire et de minimiser toutes sortes d’abus et d’échappatoires permettant de faire pression sur les entrepreneurs, nous supprimons systématiquement les dispositions pénales vagues en matière de délits dits économiques.

En mars, une loi a été promulguée selon laquelle des poursuites pénales contre des hommes d’affaires pour des infractions fiscales ne peuvent être engagées que sur présentation des autorités fiscales – et d’aucune autre manière. Un projet de loi visant à raccourcir le délai de prescription des infractions fiscales et à refuser d’engager des poursuites pénales après le paiement intégral des arriérés d’impôts devrait être adopté prochainement.

Dans l’ensemble, une approche prudente mais approfondie est nécessaire pour décriminaliser un certain nombre d’infractions dites économiques. Par exemple, celles liées au fait de travailler sans licence ou accréditation. Cette question est aujourd’hui très délicate en raison du comportement illégitime de nos partenaires occidentaux, par exemple, qui refusent d’accorder de telles licences.

Dans des cas comme celui-ci, nos organes d’État ne devraient pas, comme on dit, accuser le business russe de leurs propres mains, alors que nos entrepreneurs ne sont pas vraiment à blâmer ici. Vous savez ce que je veux dire. Ceux qui travaillent dans une petite entreprise le comprennent très bien. La licence a expiré, nos partenaires occidentaux ne la prolongent pas, que peuvent-ils faire ? Devraient-ils faire faillite ? Les choses ne devraient pas fonctionner ainsi. Il est nécessaire, bien sûr, de tout garder sous le contrôle de l’État, mais pas de les empêcher de travailler.

Nous devrions également penser à relever le seuil de responsabilité pour le non-paiement des droits de douane et autres paiements obligatoires. De plus, nous n’avons pas modifié les paramètres de la définition des dommages majeurs et surtout importants depuis longtemps, malgré l’inflation accumulée. Cette incohérence de la loi avec les réalités de la vie doit certainement être corrigée. De 2016 à aujourd’hui, l’inflation s’est accumulée autour de 50 % et ces paramètres n’ont pas été modifiés – il est nécessaire de les modifier, bien sûr.

Enfin, les motifs de mise en détention provisoire des hommes d’affaires et de prolongation des enquêtes préalables au procès doivent être revus. Ce n’est un secret pour personne que ces règles sont très souvent appliquées alors qu’il n’y a aucune nécessité objective.

En conséquence, des entreprises sont contraintes de suspendre leurs activités ou de fermer purement et simplement leurs portes alors qu’elles font encore l’objet d’une enquête. Dans ce cas, outre les pertes directes et la perte de positions sur le marché et d’emplois, la réputation des entreprises et de leurs dirigeants est affectée.

Je voudrais attirer l’attention des forces de l’ordre sur la nécessité de mettre un terme à cette pratique. Je demande au gouvernement, en collaboration avec la Cour suprême, de préparer les amendements appropriés à la loi. Je demande que ces travaux soient réalisés avant le 1er octobre de cette année.

En outre, le Conseil de sécurité a chargé une mission spéciale d’analyser les situations dans lesquelles des affaires pénales sont engagées mais ne sont pas portées devant les tribunaux. Le nombre de ces cas a considérablement augmenté ces dernières années. Il est clair pour tout le monde ce qui se cache derrière. Souvent, les procédures sont engagées sans motifs suffisants ou sont utilisées pour faire pression sur des entreprises ou des particuliers. Nous discuterons de ce sujet séparément à l’automne et prendrons des décisions supplémentaires en termes de législation et d’organisation du travail des services répressifs.

Bien entendu, les équipes de gestion régionales jouent un rôle majeur dans la création d’un environnement commercial moderne. Traditionnellement, lors du Forum de Saint-Pétersbourg, je signale les régions qui ont fait des progrès significatifs dans le cadre du classement national du climat d’investissement géré par l’Agence des initiatives stratégiques.

Ici, nous avons des changements dans le trio de tête. Moscou et le Tatarstan, qui restent en tête, ont été rejoints cette année par la région de Moscou. Au cours de l’année, elle est passée de la huitième à la troisième place. Les régions de Toula, de Nijni Novgorod, de Tioumen, de Novgorod, de Sakhaline, de Saint-Pétersbourg et du Bachkortostan figurent également en tête du classement.

Je voudrais distinguer les régions qui ont le plus progressé : la région de Kourgan, avec une augmentation de 36 places, les territoires de Perm et d’Altaï, avec une augmentation de 26 places, l’Ingouchie, avec 24 places, et la région d’Ivanovo, qui a gagné 17 places. Je tiens à remercier et à féliciter nos collègues des régions pour ce travail.

Et bien sûr, le gouvernement fédéral et les équipes régionales et municipales doivent accorder une attention particulière au soutien des initiatives commerciales des citoyens des petites villes et des communautés éloignées. Nous avons également des exemples de réussite. Il s’agit, entre autres, de créer des logiciels demandés, de vendre des produits respectueux de l’environnement et des biens de notre propre production dans tout le pays via des plateformes internet nationales.

Il est important de créer de nouvelles opportunités ici, d’introduire des formats commerciaux modernes, notamment des plates-formes électroniques, comme je l’ai dit, de réduire la logistique, le transport et les autres coûts, notamment en utilisant des bureaux de poste russes modernisés.

Nous devons également aider les employés des petites entreprises, les auto-entrepreneurs et les jeunes entrepreneurs à acquérir des qualifications et des compétences supplémentaires. Je demande que ces mesures, qui visent spécifiquement les petites villes, les zones rurales et les régions éloignées, fassent l’objet d’un point particulier dans le projet national de développement des petites et moyennes entreprises.

Je voudrais également m’adresser à nos dirigeants et propriétaires de grandes entreprises, à nos grands entrepreneurs et gestionnaires.

Chers collègues, chers amis !

Un succès réel et durable, un sentiment de dignité et de respect de soi ne sont possibles que lorsque vous associez votre avenir, l’avenir de vos enfants à votre patrie. Nous sommes en contact avec de nombreuses personnes depuis longtemps, et je connais les sentiments de beaucoup de nos chefs d’entreprise et propriétaires. Vous m’avez dit à plusieurs reprises que les affaires ne se résument pas à la réalisation de bénéfices, et c’est vrai, mais changer la vie autour de soi, contribuer au développement de sa ville, de sa région et de son pays dans son ensemble est une chose extrêmement importante pour la réalisation de soi, servir les gens et la société ne peut être remplacé par rien. C’est le but de la vie, le but du travail.

Les événements récents n’ont fait que confirmer ce que je disais depuis le début : il est plus fiable d’être à la maison. Ceux qui n’ont pas voulu entendre ce message évident ont perdu des centaines de millions, voire des milliards de dollars en Occident – c’est ainsi que s’est révélé le refuge supposé des capitaux.

Une fois de plus, je voudrais dire à mes collègues, y compris à ceux qui sont dans le public et à ceux qui ne sont pas ici aujourd’hui : s’il vous plaît, ne marchez pas sur les vieux râteaux. Notre pays a un potentiel énorme, et les tâches à accomplir ne manquent pas. Investissez ici, investissez dans la création de nouvelles entreprises et d’emplois, développez les infrastructures touristiques, soutenez les écoles, les universités, les soins de santé et la sphère sociale, la culture et les sports. Je sais que beaucoup le font, je sais – je veux juste insister sur ce point une fois de plus.

C’est exactement ainsi que les Bakhruchine et Morozov, les Chtchoukine et Riabouchinski, les Aktchourine et Galeyev, les Apanayev et Matsiev, Mamontov, Tretiakov, Arsanov, Dadachev et Hajiyev ont compris leur mission. De nombreuses familles de commerçants et d’entrepreneurs russes, tatars, bouriates, tchétchènes, daguestanaises, yakoutes, ossètes, juives, arméniennes et autres n’ont pas laissé d’héritiers et ont inscrit leur nom à jamais dans l’histoire de notre pays.

Par ailleurs, je voudrais souligner une autre chose. Pour les héritiers, les possibles héritiers du capital, personne ne sait ce qui est le plus important : l’argent et les biens dont ils ont hérité, ou la bonne réputation de leurs ancêtres et les services rendus à leur pays. Personne ne va le gaspiller, excusez mon ironie, personne ne va le boire.

Et ce qui restera aux futures générations d’héritiers, c’est leur bonne réputation qui restera avec eux pour toujours. Et elle les accompagnera sûrement tout au long de leur vie, de génération en génération, les aidera, les soutiendra dans la vie, les rendra plus forts que tout l’argent ou les biens dont ils pourront hériter.

Chers collègues !

Le troisième principe de notre développement à long terme est une politique macroéconomique responsable et équilibrée. À bien des égards, c’est précisément cette politique qui nous a permis de résister à la pression sans précédent des sanctions. Mais je le répète, pour nous, cette politique est importante non seulement pour répondre aux défis actuels, mais aussi à long terme. Nous ne répéterons pas l’expérience malheureuse de nos collègues occidentaux, qui ont déclenché une spirale inflationniste et déséquilibré leurs finances.

Notre objectif est de développer l’économie de manière régulière pour les années à venir, de réduire la charge inflationniste pesant sur les citoyens et les entreprises, et d’atteindre notre objectif d’inflation de quatre pour cent à moyen et long terme. J’ai failli commencer par l’inflation et je voulais maintenant dire ceci : quatre pour cent – nous avons toujours cet objectif.

J’ai déjà chargé le gouvernement de préparer des propositions de nouvelles règles budgétaires. Ils doivent assurer la prévisibilité de la politique budgétaire et créer les conditions permettant de tirer le meilleur parti de la situation économique extérieure. Tout cela est nécessaire pour renforcer les bases de la croissance économique, résoudre les problèmes d’infrastructure et de technologie, ce qui est la base de l’amélioration du bien-être des citoyens.

Oui, certaines des monnaies de réserve du monde sont suicidaires aujourd’hui, c’est clair, en tout cas leurs tendances suicidaires sont évidentes. Bien sûr, cela n’a aucun sens de “stériliser” notre masse monétaire avec elles aujourd’hui. Mais le principe fondamental – dépenser en fonction de ce que l’on a gagné – demeure, et personne ne l’a aboli. Nous le comprenons.

Le quatrième principe de notre développement est la justice sociale. La croissance de l’économie et de l’initiative des entreprises, des capacités industrielles et du potentiel scientifique et technologique du pays doit avoir une forte dimension sociale. Ce développement devrait conduire à une réduction des inégalités, et non à leur exacerbation, comme c’est le cas dans certains autres pays. Et franchement, nous ne sommes pas non plus les champions en la matière, nous avons encore beaucoup de questions et de problèmes ici.

La réduction de la pauvreté et des inégalités se traduit par une demande de produits nationaux, et ce dans tout le pays, ce qui signifie qu’il faut réduire l’écart entre les potentiels des régions, créer de nouveaux emplois exactement là où ils sont le plus nécessaires, et déterminer de manière générale les conditions de la poursuite du développement économique.

Je tiens à souligner que la dynamique positive des revenus réels des citoyens et la réduction de la pauvreté sont les principaux indicateurs de l’efficacité des autorités et du gouvernement dans son ensemble. Malgré toutes les difficultés objectives, il est nécessaire d’obtenir des résultats tangibles cette année, et le gouvernement s’est fixé cet objectif.

Je le répète, nous soutenons spécifiquement les groupes de citoyens les plus vulnérables : les retraités, les familles avec enfants, ainsi que ceux qui se trouvent dans des situations difficiles.

Chaque année, les retraites sont augmentées à un taux supérieur à l’inflation. Cette année, ils ont été augmentés deux fois, y compris de dix pour cent supplémentaires à partir du 1er juin.

Outre les retraites, le salaire minimum a également été augmenté de dix pour cent, de même que le niveau de subsistance, sur lequel reposent de nombreuses autres prestations et allocations sociales, qui doivent donc également être augmentées, ce qui affecte directement le revenu d’environ 15 millions de personnes.

Ces dernières années, nous avons développé un système de soutien complet pour les familles avec des enfants dans le besoin. Une femme peut recevoir une aide de l’État dès les premiers stades de la grossesse jusqu’à ce que son enfant atteigne l’âge de 17 ans.

Le bien-être et la prospérité des personnes sont les facteurs les plus importants du développement démographique, et la situation est ici extrêmement difficile, compte tenu des vagues démographiques négatives. En avril, moins de cent mille enfants sont nés en Russie, soit près de 13% de moins qu’en avril 2020.

Je demande au gouvernement de suivre en permanence le développement de mesures de soutien supplémentaires pour les familles avec enfants. Elles doivent être de nature cardinale, à la mesure de l’ampleur du défi démographique extrême auquel nous sommes confrontés.

L’avenir de la Russie est une famille avec deux, trois enfants ou plus. Par conséquent, nous ne devons pas seulement parler de soutien financier direct – nous devons cibler, adapter aux besoins des familles avec enfants le système de santé, l’éducation, toutes les sphères qui déterminent la qualité de vie des gens.

L’initiative sociale nationale, que les équipes régionales et l’ASI mettent en œuvre ensemble, vise à résoudre ce problème. À l’automne, nous évaluerons les résultats de ce travail et résumerons le classement de la qualité de vie dans les régions, afin que les meilleures pratiques et expériences puissent être utilisées aussi largement que possible dans tout le pays.

Un autre cinquième principe sur lequel la Russie fonde sa politique économique est le développement rapide des infrastructures.

Nous avons déjà augmenté les dépenses budgétaires directes pour renforcer les artères de transport. L’année prochaine, un plan à grande échelle sera lancé pour construire et réparer le réseau routier fédéral et régional. En cinq ans, au moins 85 % de sa longueur doit être mise aux normes.

Nous utilisons activement un nouvel outil tel que les prêts budgétaires pour les infrastructures. Ces prêts sont disponibles pour 15 ans à un taux d’intérêt de trois pour cent. J’ai déjà dit que la demande pour ces produits s’est avérée beaucoup plus importante que ce que nous avions prévu à l’origine. Les régions ont beaucoup de projets bien établis et prometteurs – nous ne pouvons pas retarder leur lancement. Nous allons encore réfléchir à ce que nous allons faire de cette mesure de soutien. On en discutait encore hier soir. En tout cas, tout ce que je peux dire maintenant, c’est que cet outil fonctionne de manière fiable.

La modernisation du secteur du logement et des services publics est une question distincte. De nombreux problèmes se sont accumulés ici. Le secteur souffre d’un sous-investissement chronique, estimé à 4,5 billions de roubles. Plus de 40 % des réseaux doivent être remplacés. Il en résulte une faible efficacité et des pertes élevées. Dans le même temps, chaque année, environ 3 % des réseaux se détériorent et tombent en ruine, tandis que 2 % au maximum sont remplacés par de nouveaux réseaux, ce qui signifie que le problème s’aggrave d’année en année.

Je propose de consolider les ressources et de lancer un programme complet de modernisation du secteur du logement et des services publics et de le synchroniser avec d’autres plans de développement des infrastructures et de réparation du parc immobilier. L’objectif est de changer fondamentalement la situation et de réduire systématiquement la part des réseaux obsolètes, tout comme nous le faisons en réhabilitant les logements délabrés et en réparant les routes. Nous discuterons en détail des questions relatives au secteur du logement et de la construction avec les gouverneurs lors de la réunion du présidium du Conseil d’État la semaine prochaine.

 

En outre, je propose spécifiquement d’augmenter les ressources pour les projets visant à créer un environnement urbain confortable dans les petites villes et les établissements historiques. Ce programme fonctionne bien pour nous. Je propose d’allouer dix milliards de roubles supplémentaires par an à ces fins en 2023-2024.

Nous allouerons des fonds supplémentaires pour la rénovation urbaine en Extrême-Orient. Je demande au gouvernement de réserver des enveloppes spéciales à ces fins dans le cadre des prêts budgétaires pour les infrastructures et la modernisation du secteur du logement et des services publics, ainsi que d’autres programmes de développement.

Une priorité inconditionnelle pour nous est le développement global des zones rurales. Les personnes qui travaillent dans les campagnes, qui nourrissent le pays et, comme nous le voyons maintenant, une partie considérable du monde, doivent vivre dans des conditions confortables et décentes. À cet égard, je demande au gouvernement d’allouer des fonds supplémentaires au programme de base. Les droits d’exportation provenant de la vente de produits agricoles peuvent devenir une source de financement ici. Il s’agit d’une source permanente. Bien sûr, elle peut fluctuer, mais elle sera permanente.

En même temps, je propose spécifiquement d’étendre les programmes de rénovation et de modernisation des maisons de la culture rurales, ainsi que des théâtres et des musées régionaux et municipaux, en allouant six milliards de roubles chacun à ces fins en 2023 et 2024.

Ce que je viens de dire dans le domaine de la culture est une tâche extrêmement exigeante et importante pour les gens. Permettez-moi de donner un exemple très récent : lors de la remise des médailles de héros du travail, l’un des lauréats de Yakoutie, Vladimir Afrikanovich Mikhaïlov, a demandé directement, dans une partie privée, de l’aide pour la construction d’un centre culturel dans son village natal. Bien sûr, nous le ferons. Mais le fait que les gens en parlent à tous les niveaux montre qu’il y a une forte demande.

Je ferai également une petite digression, qui est appropriée maintenant, avec le début de l’été – la saison traditionnelle des vacances en Russie.

Chaque année, de plus en plus de touristes cherchent à visiter les plus beaux sites naturels de notre pays : parcs nationaux, réserves naturelles et réserves de faune. On estime que cette année, le flux de touristes dépassera les 12 millions de personnes. Il est important que les agences gouvernementales, les entreprises et les touristes sachent ce qui est autorisé et ce qui ne doit pas être fait dans ces zones, où les installations touristiques peuvent être construites et où cela est strictement interdit, où cela crée des risques pour les écosystèmes uniques et vulnérables.

La Douma d’État examine déjà un projet de loi visant à réglementer l’organisation du tourisme dans les zones spécialement protégées et à créer une base civilisée pour ces activités.

À cet égard, je voudrais attirer l’attention sur ce qui suit : toutes les décisions prises ici doivent être réfléchies et soupesées, il est nécessaire de les prendre au sérieux.

Je voudrais mentionner en particulier la tâche de sauver et de préserver le lac Baïkal. Il s’agit notamment d’un projet unique de développement du complexe urbain de Baikalsk, qui doit devenir un modèle de gestion réfléchie et écologique.

L’objectif n’est pas seulement d’éliminer les dommages accumulés sur la nature par les activités de l’usine de pâte à papier de Baïkal, mais aussi d’amener la ville à un niveau de vie fondamentalement différent, pour en faire un symbole de l’écotourisme russe. Le projet doit être mis en œuvre en utilisant les technologies les plus avancées, des sources d’énergie respectueuses de l’environnement.

De manière générale, nous développerons des technologies propres pour atteindre nos objectifs de modernisation écologique de nos entreprises et réduire les émissions nocives dans l’atmosphère, notamment dans les grands centres industriels. Nous continuerons également à travailler sur des projets d’économie en circuit fermé, des projets verts et la préservation du climat, comme je l’ai détaillé ici au forum de l’année dernière.

À cet égard, le sixième principe de développement transversal, à mon avis, qui unit nos travaux, est de parvenir à une véritable souveraineté technologique, en créant un système holistique de développement économique indépendant des institutions étrangères en termes de composants critiques. Nous devons développer tous les domaines de la vie à un niveau technologique qualitativement nouveau et, en même temps, ne pas nous contenter d’être les utilisateurs des solutions de quelqu’un d’autre, mais disposer des clés technologiques pour créer des biens et des services pour les générations suivantes.

Ces dernières années, nous avons accordé beaucoup d’attention à la substitution des importations, nous avons fait des progrès dans un certain nombre de domaines : dans le secteur agricole, dans la production de médicaments, d’équipements médicaux, dans l’industrie de la défense et dans un certain nombre d’autres domaines.

Mais, et je tiens à le souligner, nous avons beaucoup de discussions dans la société à ce sujet : la substitution des importations n’est pas une panacée, ce n’est pas une solution définitive. Si nous ne faisons que répéter les autres, si nous essayons de remplacer les produits des autres, même s’il s’agit de copies de la plus haute qualité, nous risquons d’être rattrapés, alors que nous devons avoir une longueur d’avance, pour créer nos propres technologies, produits et services compétitifs qui peuvent devenir de nouvelles normes mondiales.

Permettez-moi de vous rappeler que Sergueï Pavlovitch Korolev n’a pas suivi la voie de la copie et de l’amélioration partielle du matériel de fusée, mais qu’il a regardé vers l’avenir et a proposé un schéma unique pour créer la fusée R-7, ouvrant à l’humanité la voie vers l’espace, en fait il a établi une norme pour le monde entier, et pour les décennies à venir.

C’est exactement comme cela que les fondateurs de nombreux programmes scientifiques soviétiques ont travaillé en leur temps, et aujourd’hui, en s’appuyant sur un tel travail de base, nos concepteurs avancent dignement. Grâce à eux, la Russie dispose d’armes hypersoniques qui n’ont pas d’analogues dans le monde. Rosatom occupe une position de premier plan dans la technologie nucléaire et développe une flotte de brise-glace nucléaires. De nombreuses solutions russes en matière d’intelligence artificielle et de traitement des big data sont les meilleures au monde.

Une fois encore, le développement technologique est une tendance transversale qui définira non seulement la décennie actuelle, mais aussi l’ensemble du 21e siècle. Nous discuterons en détail du thème de la construction d’une nouvelle économie technologique – la techno-économie – lors du prochain Conseil de développement stratégique. Il y a beaucoup de sujets de discussion et, surtout, de décisions de gestion. Je pense au développement de la formation d’ingénieur et au transfert des développements scientifiques vers l’économie réelle, en fournissant des ressources financières aux entreprises de haute technologie à croissance rapide. Nous aborderons également le développement des technologies de bout en bout et l’avancement des projets de transformation numérique dans certaines industries.

Permettez-moi d’insister sur le fait qu’il est bien sûr impossible de produire tout et n’importe quoi, et que ce n’est pas nécessaire. Cependant, nous devons disposer de toutes les technologies essentielles afin de mettre en place notre propre production de n’importe quel produit, si nécessaire, dans un court laps de temps. C’est ce que nous avons fait lorsque nous avons rapidement produit des vaccins contre le coronavirus et nous avons maintenant de nombreux autres produits et services.

Par exemple, après le départ des partenaires peu scrupuleux de KAMAZ du marché russe, leur niche est désormais occupée par des entreprises nationales. Et nous parlons de fournir des composants non seulement pour les modèles traditionnels de l’usine, mais aussi pour la série prometteuse de véhicules long-courriers, de transport et lourds.

Je voudrais également mentionner le système de paiement par carte Mir, qui a remplacé avec succès Visa et MasterCard sur le marché national et qui est en train d’étendre sa portée géographique, gagnant peu à peu une reconnaissance internationale.

Un autre exemple est celui de l’usine de tracteurs de Saint-Pétersbourg. Son ancien partenaire étranger a refusé de vendre des moteurs et de fournir un service de garantie. Qui a aidé ? Les constructeurs de moteurs de Iaroslavl et Toutayev : ils ont commencé à fournir leurs propres moteurs. En conséquence, la production de machines agricoles à l’usine de tracteurs de Saint-Pétersbourg en mars-avril de cette année a été un record pour l’entreprise – pas une baisse, mais une augmentation record.

Je suis sûr que ces pratiques positives et ces exemples de réussite seront de plus en plus nombreux.

Je le répète, la Russie a les capacités humaines, scientifiques et technologiques pour maîtriser les produits qui sont particulièrement demandés aujourd’hui, notamment les équipements ménagers et de construction, les équipements industriels et de service.

Le défi aujourd’hui est d’augmenter la capacité et de mettre en place les lignes de production nécessaires en peu de temps. Et l’une des questions clés est un environnement confortable pour les entreprises, ainsi que la disponibilité de sites de production préparés.

Je demande au gouvernement de présenter les paramètres clés du nouveau mode de fonctionnement des pôles industriels d’ici l’automne. Qu’est-ce qui est important ici ?

Le premier est le financement. Les projets lancés dans ces pôles doivent bénéficier de crédits à long terme, abordables, d’une durée maximale de dix ans et à un taux d’intérêt annuel ne dépassant pas sept pour cent en roubles. Nous avons discuté de toutes ces questions, y compris avec notre bloc économique. Tout le monde est d’accord, nous allons le faire.

Le second est la fiscalité. Dans les pôles, il est nécessaire de garantir un faible niveau de taxes forfaitaires, y compris les primes d’assurance.

Le troisième point consiste à soutenir la production au stade initial et précoce, en formant un ensemble de commandes, y compris l’octroi de subventions pour l’achat de produits finis de ces entreprises. La question n’est pas simple, mais je pense que des subventions seront nécessaires. Ils sont nécessaires pour assurer le marché. Nous devrions juste y travailler calmement.

Quatrièmement, nous avons besoin d’une administration simplifiée, comprenant des inspections minimales ou inexistantes, et d’un suivi fiscal et douanier confortable pour les entreprises.

Cinquièmement, et c’est peut-être le plus important, nous devons créer des mécanismes pour garantir une demande à long terme pour les nouveaux produits innovants qui viennent d’arriver sur le marché. J’aimerais attirer l’attention du gouvernement sur le fait que ce traitement préférentiel et les pôles industriels correspondants devraient être mis en place dès le 1er janvier 2023.

Ce que je veux dire à cet égard. Les pôles de croissance industrielle, qu’ils soient nouveaux ou existants, doivent attirer les petites entreprises et les mettre dans leur orbite. En même temps, il est important pour l’entrepreneur, pour les petites organisations de voir l’horizon, de comprendre les perspectives.

À cet égard, je demande bien sûr au gouvernement, en collaboration avec la SME [Société fédérale pour le développement des petites et moyennes entreprises] et nos grandes entreprises, de lancer un outil pour les accords à long terme entre les entreprises à participation publique et les petites et moyennes entreprises. De cette façon, la demande pour les produits de ces entreprises sera garantie pour les années à venir, et les fournisseurs pourront s’engager en toute confiance à créer une nouvelle production ou à étendre la production existante pour répondre à cette commande.

Je voudrais ajouter que nous avons déjà sérieusement réduit le temps nécessaire à la construction d’installations industrielles et supprimé les procédures lourdes et inutiles, mais il y a encore beaucoup de lacunes, il y a des choses à travailler et il est possible d’aller de l’avant. Par exemple, il faut encore un an et demi à trois ans pour construire des installations de production à partir de rien, et les taux d’emprunt élevés freinent encore l’achat d’espaces prêts à l’emploi.

À cet égard, je suggère de lancer un outil fondamentalement nouveau – les prêts hypothécaires industriels – pour permettre aux entreprises nationales de déployer rapidement les produits nécessaires. Je parle de prêts préférentiels à long terme avec un taux d’intérêt annuel de cinq pour cent. Les entreprises qui prévoient d’acheter des surfaces prêtes à l’emploi pour la production pourront bénéficier de ces prêts. Je demande au gouvernement de régler sans tarder tous les détails avec le secteur bancaire en Russie, afin que, dans un avenir proche, les prêts hypothécaires industriels soient pleinement opérationnels.

Chers amis !

La vitesse et l’ampleur des changements dans l’économie, la finance et les relations internationales mondiales augmentent. Le rejet de la mondialisation au profit d’un modèle de croissance multipolaire est de plus en plus clair. Bien sûr, la formation, la naissance d’un nouvel ordre mondial est un processus difficile. Nous serons encore confrontés à de nombreux défis, risques et facteurs qu’il est aujourd’hui difficile de prévoir et d’anticiper.

Mais il est évident que les règles de fond du nouvel ordre mondial seront fixées par des États forts et souverains – ceux qui ne suivent pas la trajectoire déjà fixée par quelqu’un d’autre. Seuls les États forts et souverains ont leur mot à dire dans cet ordre mondial qui émerge à nouveau, ou sont condamnés à devenir ou à rester une colonie impuissante.

Il est nécessaire de s’efforcer d’aller de l’avant, de changer, de sentir le souffle de l’époque, et de faire preuve de volonté et de détermination nationales pour y parvenir. La Russie entre dans l’ère à venir en tant que puissant pays souverain. Nous sommes certains de tirer le meilleur parti des nouvelles opportunités colossales que le temps nous a ouvertes, et nous deviendrons encore plus forts.

Merci de votre attention.

Vladimir Poutine

source : Site officiel du Kremlin

traduction Christelle Néant pour Donbass Insider

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52 COMMENTAIRES
le plus ancien 
Georges Rodi
Georges Rodi
 18 juin 2022 12 h 03 min
Je n’avais lu que des extraits, l’intégrale vaut la peine d’être lue.
Merci à Christelle 🙂
Un lecteur
Un lecteur
 18 juin 2022 15 h 07 min
 Répondre à  Georges Rodi
Tout à fait, c’est magnifique, on se lasse pas de le lire et de le relire
michelsvrin
michelsvrin
 18 juin 2022 12 h 06 min
Quelle différence entre une intervention de Vladimir Poutine et un laquais occidental, dans la définition et la teneur du message et sa logique, sa précision et ses fondations . Il est clair que les occidentaux ne peuvent tenir un tel langage, puisqu’il n’y a au bout plus une seule opportunité ! Laquais sous-entend ne pas inclure le modèle français qui est encore en-dessous de tout…
Last edited 1 jour il y a by Michelsvrin
Pokoï
Pokoï
 18 juin 2022 13 h 57 min
 Répondre à  michelsvrin
Tout à fait! (Vous me l’ôtez du clavier!) Il est toujours important avec les discours de Vladimir Poutine si riches d’enseignement d’avoir accès à leur intégralité. Quand la presse « oxydentale » en publie des extraits c’est toujours biaisé et sorti de son contexte.
Petit instant jubilatoire aux accents russes, pour le plaisir :
https://crowdbunker.com/v/FhXL6YNy9M
Marie-José MONEGER
Marie-José MONEGER
 18 juin 2022 13 h 59 min
 Répondre à  michelsvrin
Tristement exact !
Tchetnik
Tchetnik
 18 juin 2022 12 h 13 min
Pour paraphraser Clint Eastwood dans « Le bon, la brute et le truand » (c’est de circonstance), le monde est divisé en deux catégories. Ceux qui resteront dans l’Histoire par leur vertu comme leur sagesse et ceux qui écoutent BFM.
Marie-José MONEGER
Marie-José MONEGER
 18 juin 2022 14 h 00 min
 Répondre à  Tchetnik
+++
michelsvrin
michelsvrin
 19 juin 2022 5 h 46 min
 Répondre à  Tchetnik
Oh!!!!???? Ça fait bien longtemps………………………
Jan'x
Jan'x
 18 juin 2022 12 h 15 min
Merci pour la version texte. J’avais eu l’opportunité de voir la vidéo intégrale sous-titrée sur RT. Discours exceptionnel et marquant, qui nous informe aussi en passant quant à la suite des évènements à venir (à subir aussi…)
Marie-José MONEGER
Marie-José MONEGER
 18 juin 2022 14 h 02 min
 Répondre à  Jan'x
Moi aussi, j’ai vu la vidéo intégrale, mais je n’avais pas pu prendre de notes car c’était trop long …
Monsieur X
Monsieur X
 18 juin 2022 12 h 50 min
Si déjà Poutine pense que la France, l’Allemagne, l’Angleterre, l’Italie ou l’Espagne sont des pays vassaux sans aucune consistance politique, que peut-il alors bien penser de l’Ukraine?
Et des pays Baltes?
Annexion pure et simple.
Monsieur X
Monsieur X
 18 juin 2022 12 h 53 min
 Répondre à  Monsieur X
quelques oblasts de plus pour la Russie, voilà tout.
gutknecht
gutknecht
 18 juin 2022 13 h 45 min
 Répondre à  Monsieur X
Un extrait : vous avez compris, les oxydés (vidéo)

« La Russie entre dans l’ère à venir en tant que pays souverain puissant et seuls des États souverains forts peuvent avoir leur mot à dire dans l’ordre mondial qui émerge, les autres sont condamnés à rester ou à devenir une colonie », a déclaré le président Poutine.

https://twitter.com/carol_me/status/1537805688981831681

Marie-José MONEGER
Marie-José MONEGER
 18 juin 2022 14 h 06 min
 Répondre à  gutknecht
J’en ai vu deux qui dorment à poings fermés !!!
Pegase26
Pegase26
 18 juin 2022 15 h 13 min
 Répondre à  Marie-José MONEGER
Je ne suis pas sûr. Il semblerait qu’ils regardent leur portable.
Marie-José MONEGER
Marie-José MONEGER
 18 juin 2022 17 h 22 min
 Répondre à  Pegase26
Vous me rassurez !
K .b
K .b
 18 juin 2022 20 h 51 min
 Répondre à  Marie-José MONEGER
Non ils méditent ces paroles ,V P aurait fait un bon prophète, en tout cas dieu l assiste c est flagrant
Marie-José MONEGER
Marie-José MONEGER
 18 juin 2022 14 h 03 min
 Répondre à  Monsieur X
A CT les pays baltes et une bonne partie de l’Ukraine …
A LT nous aussi, mais ce sera moins pire que EM !
Monsieur X
Monsieur X
 18 juin 2022 12 h 50 min
Poutine a l’air en forme et pas malade du tout, c’est à retenir.
Marie-José MONEGER
Marie-José MONEGER
 18 juin 2022 14 h 07 min
 Répondre à  Monsieur X
Il a quand même une voix un peu soporifique car j’en au vu deux dormir sur la petite vidéo de Gutknecht !
Axe de la résistance
Axe de la résistance
 18 juin 2022 16 h 59 min
 Répondre à  Monsieur X
Oui, car à écouter les merdias mainstream, il était à l article de la mort
Il a eu quelques problèmes de santé, mais sans gravité
jean marie
jean marie
 18 juin 2022 13 h 07 min
Bonjour à tous, tout d’abord, je reste convaincu que le président Poutine est un grand chef d’état qui s’occupe de la grandeur de son pays, aussi bien intérieur que extérieur. La grande Russie est une nation prospère. Mais je me pose quand même une question : Comment l’occident peut s’écrouler de cette façon? leur système est en place depuis des siècles et à prouver son éfficacité de part le consentement implicite des peuples. Comment ont t’ils pu laisser filer un tel système qui leur rapporte des milliards de milliards en toute impunité? Les pédosatanistes ont l’argent, la justice, les mercenaires d’état et autres,les peuples lobotomisés et décérébrés qui ne veulent que des loisirs, etc…..Je pense que les gens comme moi, qui se posent des questions et qui ne veulent pas rester inactif, ont la nette impression que malgré les sites comme RI tout n’est pas clair….
Marie-José MONEGER
Marie-José MONEGER
 18 juin 2022 14 h 08 min
 Répondre à  jean marie
Alors bienvenue au club … !
Guy
Guy
 18 juin 2022 18 h 46 min
 Répondre à  jean marie
Tout à un fin et tout à un début…
Seule éternelle la puissance de Dieu…
Pour celui qui croit….
Comme tous les empires, quand la chute vient…c’est l’oligarchie qui perdra raison, regarder seulement qui dirige le monde?
Lau
Lau
 18 juin 2022 13 h 21 min
Il y a des peuples qui ont la chance d’avoir un Président, un vrai, qui pense à l’intérêt des siens, pas à l’intérêt de la mafia qui veut imposer sa dictature aux autres grâce à sa monnaie d’escroc et à ses armes …
Marie-José MONEGER
Marie-José MONEGER
 18 juin 2022 14 h 09 min
 Répondre à  Lau
Il y a aussi des peuples qui savent encore prendre leur destin en main … !
Nadine
Nadine
 19 juin 2022 11 h 58 min
 Répondre à  Marie-José MONEGER
+++
Marie-José MONEGER
Marie-José MONEGER
 18 juin 2022 14 h 14 min
Merci beaucoup Christelle de nous avoir traduit ce très long discours fleuve mais néanmoins très intéressant de Vladimir Poutine, qui en a toutefois endormi quelques uns, si j’en crois la courte vidéo transmise par notre ami Gutknecht !
Nadine
Nadine
 18 juin 2022 18 h 42 min
 Répondre à  Marie-José MONEGER
Je plusse vos remerciements à Christelle parce que l’intégralité du discours de Poutine vaut son pesant d’or en ce qui concerne la bonne compréhension de la pièce qui se joue côté occidental. Et des conséquences aussi.
Meriem Kheira Peillet
Meriem Kheira Peillet
 18 juin 2022 14 h 31 min
Le president Putin est le seul a s’exprimer honnetement…Ces propos sont simples, clairs, sans ambiguité, sans craintes, directs et honnetes…
Tout le contraire de nos politiciens…
Cela est la raison principale pour laquelle le « monde » l’ecoute, le respecte et l’admire.
Il n’existe aucun politicien de cette teneur.
C V
C V
 18 juin 2022 21 h 04 min
 Répondre à  Meriem Kheira Peillet
Exact!
Raspoutine
Raspoutine
 18 juin 2022 16 h 20 min
« Tout ce qui ne nous anéantit pas nous rend plus forts. »
Vladimir Vladimirovitch.. la souplesse du roseau et la force du Grizzli du Kamtchatka.
Ours « Gri zz li », nommé « ours grisâtre » ou « Ursus horribilis » par les anglos-saxons..!!!
Pour l’Union européenne, le mot latin se transforme pour devenir..: « Annus horribilis. »
https://www.google.com/search?gs_ssp=eJzj4tTP1TcwNjLLKDNg9OLKTswtSc5ILMlOBABMmQcm&q=kamtchatka&rlz=1C1AWFC_enCA848CA849&oq=Kamtchatka&aqs=chrome.1.69i57j46i67j0i10l3j0i512j46i512j0i512l3.10782j0j15&sourceid=chrome&ie=UTF-8
Last edited 1 jour il y a by Raspoutine
Elilou
Elilou
 18 juin 2022 16 h 38 min
Ça c’est un discours! Complet . Tout y est traité. Quelle volonté Poutine. J’adore ce Grand Dirigeant . Quels beaux projet du nord au sud . L’ironie sur ceux qui ont été dépouillé par l’occident . Il a raison. C un initié , c un sage.
Axe de la résistance
Axe de la résistance
 18 juin 2022 16 h 54 min
Il y a un an et demi, lors d’un discours au Forum de Davos, j’ai souligné une fois de plus que l’ère de l’ordre mondial unipolaire est terminée

Je l avoue , j ai pas lu tout l article
Mais cette phrase résume bien la raison de la russophobie des usa et de l oxydent
Poutine est un grand président et qui veut le bien pour son pays, son peuple et avoir de bonnes,relations avec l ensemble des pays de la planète
Mais il a bien compris que malgré sa bonne volonté, les usa et leurs toutous de l UE ne l entendent pas de cette oreille. Ils veulent au contraire « ecraser » la Russie car Poutine lui veut un monde multipolaire et non unipolaire comme actuellement sous l hégémonie des us-sionistes
Pourine est en train de renverser la table
Que dieu lui permet d arriver a ses fins

Last edited 23 heures il y a by Axe de la résistance
Axe de la résistance
Axe de la résistance
 18 juin 2022 17 h 17 min
 Répondre à  Axe de la résistance
Oups, Poutine
vanda
vanda
 19 juin 2022 8 h 15 min
 Répondre à  Axe de la résistance
Je vais faire le même aveu et pourtant ce discours est remarquable en tout point .
C’est moi qui suis un peu paresseux et surtout je suis trop convaincu par avance pour passer autant de temps .
Nadine
Nadine
 19 juin 2022 12 h 04 min
 Répondre à  vanda
Faute avouée est à moitié pardonnée 🤭
Edmond
Edmond
 18 juin 2022 17 h 29 min
Je suis persuadé qu’il arrivera un jour dans l’histoire russe ou l’on ne dira plus Vladimir Poutine, mais tout simplement Vladimir le Grand.
Je le dis en tant que patriote français, jaloux que le peuple russe possède un tel dirigeant.
Nadine
Nadine
 18 juin 2022 20 h 52 min
 Répondre à  Edmond
Vladimir le Grand …? C’est bien possible que l’Histoire le lui attribue
knavo
knavo
 18 juin 2022 18 h 32 min
C’est Macron qui vient de parler ?
J’ai failli avoir une attaque, si seulement cela pouvait être vrai !

Et il parait qu’il faut être anti russe, ne pas dénoncer les exactions ukrainiennes, ne pas soutenir les accords de Minsk, saper l’ économie russe, mettre un lot impossible de sanctions sur les comptes des élites russes, faire main basse sur leurs comptes hors russie, les empêcher de commercer financièrement avec Swift, parce qu’ils ont osé défier la puissance insidieuse de l’Otan en Ukraine en venant au secours des gens du Donbass. Et de plus faire venir des armements importants pour les empêcher d’agir en Ukraine alors que ce pays n’est pas membre de l’ Otan. Et une honte empêcher les Labo ukrainien de fonctionner où se développent des expériences interdites par la communauté internationale.
Quel infâme traitrise que cet occident. Vous remarquerez que je n’ai pas pencher du côté pro-russe, mais fort est de reconnaître que tous les pays occidentaux devraient tenir ce discours. De Villepin n’est pas loin ni De Villiers, de même que Philippot, Asselineau et bien d’autres mais notre Pouvoir les met sous cloche (médias). ils sont inaudible.
j’ai entendu la déclaration du petit fils du Générale de Gaulle, un chef d’oeuvre du genre !
Pour avoir dit la vérité il devrait mis en prison.
La France est dans un caveau hermétique; la France est morte… pour l’instant !
Méfions nous des gouvernements qui subissent de l’extérieur des revers, car dans ces cas-là pour se venger, ils se retournent contre leurs propres citoyens.

Last edited 22 heures il y a by knavo
ALEXANDRE CAPPUCCI
ALEXANDRE CAPPUCCI
 18 juin 2022 20 h 19 min
Tout ça c’est bien jolie mais on a jamais entendu Vladimir Poutine dénoncer les métas cartels banksters et dire nominativement qui ils sont.

Il n’a jamais dénoncé la City de Londres (A ce qu’il paraîtrait il en serait membre honoraire), ni les familles claniques banksters Italiennes se cachant derrière l’église du Vatican.

Puis les Russes n’ont pas de titre de propriété individuel de leur banque centrale et de leur devise.

La fédération de Russie sous Poutine s’est lancée dans le même hyper processus du tout à un prix et l’on sait par l’histoire longue de l’humanité ou cela a toujours abouti.

Les impôts existent et sont maintenus alors que cela a toujours été anormal. Un état soit disant souverain peut très bien créer le capital nécessaire pour construire ses infrastructures et garantir gratuitement tous les besoins fondamentaux pour le peuple. Hors ce n’est vraiment pas ce qu’on peut constater à la lecture de son discourt mit sous forme scripturale /

Il parle de conquête spatial tout en omettant de préciser que Korolev a fait « ses » fusées grâce à la technologie nazie des Allemands. Tout comme les USA et la France, et l’Angleterre et le Canada avec son avion supersonique qui fut réalisé dans les années 1960/1970 et qui pouvait atteindre l’espace sans difficulté. Le projet fut abandonné par le gouvernement du Canada à la demande des Yankees, car ces derniers étaient incapable de développer une telle technologie et que cela aurait fait directement concurrence à leurs industries avioniques et spatiales. Il se garde bien de dire que la NASA est une arnaque même si c’était pas le sujet du jour. Donc osé dire ouvertement que c’est une nouvelle technologie qui a été créée par Korolev, est un sacret déni historique.

Enfin nous avons à faire là à un Poutine mondialiste, qui tout en dénonçant implicitement les maîtres de l’occident et de la Russie, ne les nomme toujours pas.

Les Russes à l’instar des autres peuples du monde, n’ont aucune conscience politique et sociale ni économique, et sont prit en charge par une petite poignée de personnes qui se sont accaparés tous les pouvoirs. Mais qu’il en soit déployé des impulsions visant à faire de la Russie ex Soviétique, une nation un peu moins dépendante des ennemis de Poutine et de ses oligarques et maîtres. A observer pour voir ou cela conduit ce pays.

Mais il est vrai comme les tarés d’en face, il a l’aide de son Dieu. Rappel le président Russe est un ex de ce qui a été le KGB, Un homme digne de confiance pour le monde.

Last edited 20 heures il y a by ALEXANDRE CAPPUCCI
vanda
vanda
 19 juin 2022 8 h 19 min
 Répondre à  ALEXANDRE CAPPUCCI
Poutine , c’est Poutine et non Staline .
pour l’instant je me contente facilement de Poutine en attendant qu’il devienne Staline car à mon sens il en a l’étoffe .
Nadine
Nadine
 19 juin 2022 12 h 18 min
 Répondre à  vanda
C’est exact !
A ce sujet, depuis plusieurs années à m’intéresser au parcours de cet homme intelligent et à ses aboutissements, je m’interroge quant à sa fonction passée à la tête du KGB. Dans quelles circonstances s’est-il impliqué dans ce service de renseignements et police politique ?
wisky parson
wisky parson
 18 juin 2022 21 h 02 min
c’est vraiment le discours d’un chef d’état soucieux du développement de son pays et du bien être de son peuple , pffou ! Quelle leçon ! Le président Macron nous emmène au bord de la guerre et pas un responsable politique national ne pipe mot ! Quelle différence quand on lit ce discours du président Poutine avec une vision , une grandeur , à la hauteur de ce pays immense . Quelle chance pour les russes d’avoir un tel leader .
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