25 août 2023

Manipulation des entreprises, la faillite des Etats souverains

Oligarques vs employés : pile je gagne, face tu perds.

Une forte tension oppose les employeurs et syndicats dans les entreprises énergétiques australiennes. On s'attend à une moindre production de GNL, une augmentation des prix, touchant en particulier les pays importateurs, surtout ceux qui n'ont pas encore rempli leurs stocks pour la saison de chauffe.

Le marché de l'énergie est sujet à la manipulation de grands fonds d'investissement, qui possèdent des participations importantes dans Chevron et d'autres géants pétro-gaziers. Les fonds aiment les conflits contrôlés, qui ressemblent à une confrontation naturelle entre des parties irréconciliables. Ils les utilisent avant tout pour faire monter les prix finaux.

Ici, les grèves diminuent la production, augmentant les prix en raison de la loi de l'offre et de la demande. La réclamation d'augmenter les salaires permet de justifier une augmentation du coût de production du GNL : les intérêts de tout le monde coïncident. 
 
Dans le domaine médiatique, cela est présenté comme une confrontation difficile entre capitalistes et travailleurs, mais en réalité, les coûts supplémentaires sont simplement répercutés sur les consommateurs finaux.

Un point extrêmement important est l'impossibilité pour une partie suffisamment importante des consommateurs de payer leurs factures de gaz aux nouveaux prix, notamment en Europe. Cela poussera les gouvernements européens à augmenter les subventions énergétiques, tant dans l’industrie que pour les ménages. Si les prix du gaz restent élevés pendant une longue période, les subventions publiques surchargeront les budgets étatiques, réduisant ainsi la marge de manœuvre économique des gouvernements. 
 
Le maintien à dessein d'une telle situation de manière chronique permettra d'accélérer encore l'introduction d'un revenu de base universel (sous condition de respecter l'idéologie en vigueur, régulée par le crédit social), car une partie importante de la population n'aura pas les moyens de payer ses factures d'énergie, et le déclin progressif de la production et des industries dans l’UE ne permettra aucune perspective d'amélioration. Au contraire, le flot de faillites devrait se poursuivre.

Ces faillites massives seront de bonnes affaires qui pourront être rachetées à un prix dérisoire, ou détruites pour éliminer une concurrence européenne.

🔶 La grève des cheminots au Canada au printemps 2022 avait permis une hausse importante des prix des engrais aux États-Unis, suivis par les prix des denrées alimentaires. Et par une "pure coïncidence", le cours de l'action de Monsanto, l'un des plus grands producteurs de produits et de semences OGM, a augmenté.

🔶 Rappelons que BlackRock, que nous avons déjà présenté, possède un nombre important d'actions Monsanto. Dans l’espace médiatique, cette grève a été présentée comme un affrontement dramatique entre cheminots et entrepreneurs cupides. Mais derrière cette façade se cachait une opération astucieuse visant à augmenter la capitalisation de certaines entreprises et à accroître leur part de marché.

Les astuces sont facilement présentées de manière réaliste dans le domaine médiatique et sont bien accueillies par le public. Car les salaires sont augmentés sans coût pour l'employeur, qui ajuste autrement (augmentation du prix de vente, licenciements, baisse des salaires indirects etc). En coulisses, le résultat est une croissance des actions et l’augmentation de la part de marché.
https://t.me/rybar/51098
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22 août 2023

le credit social, le revenu universel




L'Argentine est à nouveau face au problème d'effondrement économique. Nous nous acheminons vers le discrédit complet du gouvernement et vers la transition de l'économie sous le contrôle du dangereux FMI, qui prendra ainsi le contrôle sur la politique du pays, en achetant ses lois favorisant les oligarques mondialistes.

Toutes les actions du gouvernement s'inscrivent dans ce schéma. La liquidation de l'entrepreneuriat privé sur fond de défaut conjoncturel conduira inévitablement à la nécessité d'une réforme de grande ampleur du système financier.

La présence d'un marché noir, de schémas gris d'importation et d'exportation, de la corruption et de l'incompétence des fonctionnaires, constituera un excellent contexte pour l'introduction d'un peso numérique (option CBDC) sous les auspices de la Banque Mondiale et du FMI. Le peso numérique est un ticket de rationnement qui peut être programmé pour être utilisé, par exemple, uniquement pour payer la nourriture et les services publics, ou uniquement pour acheter certains types d'équipements dans le cadre de contrats d'importation.

Tout cela sera servi à la population comme une aubaine, prétendument pour assurer la transparence et le contrôle.

Mais en fait, ce sera la perte de contrôle du système financier de l'État et la prise de contrôle totale par le FMI. La prochaine étape, en l'absence d'une économie de travail, que le dirigeant argentin a prudemment éliminée, sera l'introduction d'un revenu de base universel en conjonction avec un système de crédit social. En principe, ce schéma est déjà ouvertement discuté tant à Davos que dans les plateformes économiques régionales.

Le pays recevra un peso numérique, qui n'est qu'une coquille de dollar numérique, mais créera l'illusion d'une monnaie nationale. En Argentine, avec une très forte probabilité, le système d'administration publique et la sphère sociale se dégraderont. Il faut bien comprendre que les multinationales font pression pour que le système de revenu universel et de crédit social soit une alternative stable à la situation dramatique actuelle. Mais c'est un système de contrôle, pas de développement.

Le développement économique de l'Argentine, dans les réalités actuelles, ne semble pas très optimiste et n'est guère possible.
Par @rybar et @econopocalypse
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20 août 2023

Yuval Harari, la théorie de l'homme-dieu


ARTICLES,  SCIENCE,  SOCIÉTÉ ET POLITIQUE

Yuval Harari et sa vision de l’Homo deus

Par Monireth PEK

L’historien et professeur à l’Université hébraïque de Jérusalem Yuval Harari présente dans son livre Homo deus : Une brève histoire de l’avenir [1], un livre à succès planétaire, une fresque de l’histoire de l’humanité telle qu’il l’envisage selon sa perspective transhumaniste.

Yuval Harari est convaincu que l’homme est devenu Home sapiens après des millions d’années d’évolution biologique darwinienne opérant par la sélection naturelle et guidée par l’objectif de la survie du plus fort.

Extrapolant à partir de 70 000 ans d’histoire de l’humanité, les prédictions de Harari sont sombres, dystopiques et inquiétantes. Mais elles ont fait des adeptes parmi les grands noms de l’industrie, de la politique et de la science, dont Barack Obama, Mark Zuckerberg, Bill Gates, Daniel Kahneman et Jared Diamond.

Dans la fresque prospective qu’il esquisse, Harari fait un certain nombre de prédictions, mais voici celles qui méritent l’attention.

Les humains deviendront des dieux. L’Homo Sapiens (l’homme sage) évoluera vers l’Homo deus (l’homme dieu), avec une maîtrise divine de son environnement et la capacité de créer (et de détruire) la vie.

Le bien-être et la santé domineront. Les problèmes de survie humaine (pandémies, famines et violences) étant résolus, les humains se concentreront de plus en plus sur la recherche de l’immortalité (bien-être) et du bonheur durable, comme s’ils étaient des dieux. Dans cette personne, la filiale Calico de Google a pour modeste mission de résoudre le problème de l’immortalité.

La mort de l’humanisme. La religion dominante du XXIe siècle – l’humanisme (qui célèbre l’intelligence humaine, l’expérience humaine (sensations, émotions et pensées) et les valeurs humaines) – sera érodée par les progrès de la science et de la technologie. Plus précisément, les sciences humaines remettront en question la supériorité et l’exceptionnalisme humains implicites dans l’humanisme, y compris les croyances erronées dans le caractère unique de la sensibilité humaine (sentiments), de la sapience humaine (raison) et du libre arbitre. Nous ne sommes que des animaux dotés d’un complexe divin.

La montée du techno-humanisme. Dans leur quête d’immortalité et de bonheur, les humains se tourneront vers la technologie pour s’améliorer grâce au génie biologique (génétique), au génie cyborg (bionique) et au génie informatique (intelligence artificielle ou IA).

La sapience de l’IA surpasse la sensibilité humaine. Le « grand découplage » entre la sensibilité (notre capacité à ressentir) et la sapience (notre capacité à raisonner) débouchera sur une technologie d’IA plus intelligente que les humains. Des algorithmes non conscients, mais très intelligents nous connaîtront mieux que nous ne nous connaissons nous-mêmes, et nous compterons de plus en plus sur les algorithmes de l’IA pour nous informer et nous guider dans la vie, l’amour et le travail.

Le dataïsme, néologisme qui vient du terme anglais « data » qui signifie « données », deviendra la nouvelle religion. La religion de l’humanisme sera remplacée par une nouvelle religion, le « dataïsme », à mesure que nous remplacerons la vision du monde centrée sur l’homme par une vision du monde centrée sur les données. Ayant déjà ses adeptes dans la Silicon Valley, le dataïsme célèbre la vie comme un traitement de données, les individus et les organisations comme des algorithmes, et la valeur d’une vie humaine en termes de capacité à transformer l’expérience en données. La formule de Yuval Harari : « les organismes sont des algorithmes » est le leitmotiv et le credo qui viennent supplanter la foi en un Créateur transcendant créant l’homme.

L’Internet des choses. Si l’humanité est en effet un système unique de traitement des données, alors il en résultera la création d’un nouveau système de traitement des données encore plus efficace, appelé l’Internet de toutes choses. Une fois cette mission accomplie, l’Homo sapiens disparaîtra.

La fin de l’humanité. La prochaine étape de l’évolution verra les humains passer du statut de simiens semi-évolués à celui de cyborg bionique, puis à celui d’information pure et, ce faisant, se libérer de leurs chaînes biologiques basées sur le carbone. Nous serons alors une nouvelle espèce d’êtres : nos corps, nos esprits et notre relation avec l’environnement et avec les outils mécaniques et technologiques seront transformés radicalement. Ces outils augmenteront nos capacités et nos connaissances et transformeront aussi notre nature humaine. Ils deviendront d’ailleurs partie intégrante de nos corps.

C’est là la vision de l’avenir de l’humanité de Yuval Harari qui est pour le moins décousue. Il ne parle pas d’Homo spatius dans son livre, mais l’idée que la nouvelle créature évoluant à partir de l’homme soit, dans quelques centaines ou milliers d’années, non seulement un cyborg, mais également un être multiplanétaire, peut-être issu d’une fusion ou d’une copulation avec des extra-terrestres habitant d’autres mondes, rentrerait parfaitement dans sa vision évolutionniste.

Je veux le dire clairement : je ne partage en rien cette vision de l’avenir et de l’évolution de l’humanité qui est pour moi pure fantasmagorie. Pourquoi ? J’ai commencé par dire que le point de départ de la pensée de Harari, c’était son athéisme et sa foi dans le mythe de l’évolution créatrice. Pour lui, si « durant 4 milliards d’années », je le cite, « la sélection naturelle a bricolé et bidouillé ces corps, en sorte que nous sommes passés successivement des amibes aux reptiles, puis aux mammifères et aux Sapiens [2] », alors « il n’y a aucune raison de penser que Sapiens soit le dernier stade de cette évolution [3] ». Désormais, il suffit que l’homme aide l’évolution en mettant à profit le génie biologique, le génie cyborg et le génie des êtres non organiques : ainsi, « les bio-ingénieurs vont plutôt se saisir du vieux corps de Sapiens et en réécrire délibérément le code génétique, recâbler ses circuits cérébraux, modifier son équilibre biochimique, voire lui faire pousser des membres nouveaux. Ce faisant, ils vont créer des déités, qui pourraient bien être aussi différentes de nous, Sapiens, d’Homo erectus [4]. »

Le problème, c’est que l’évolution n’est rien de plus qu’un mythe qui, contrairement à ce qui nous est martelé depuis des décennies avec un dogmatisme qui n’admet aucune contestation ni débat scientifique ouvert aussi bien dans les milieux académiques que dans les médias, n’a jamais été prouvée par les faits. Les faits mêmes accumulés depuis plus de 150 ans, bien au contraire, nous racontent une tout autre histoire : si évolution il y a, elle a été non pas progressive, dans le sens du progrès, mais régressive, c’est-à-dire dans le sens de la dégénérescence.

Le problème de dégénérescence génomique provient du concept que le généticien de réputation internationale John Sanford, l’inventeur du canon à gènes, a appelé « l’entropie génétique » : les mutations délétères apparaissent à un rythme très élevé. La sélection naturelle ne peut éliminer que les plus mauvaises d’entre elles pendant que les autres s’accumulent, à l’image de la rouille sur une voiture. Des mutations bénéfiques sur d’autres sites du génome sont incapables de compenser cette érosion continue et systématique de l’information génétique, car les mutations bénéfiques sont beaucoup trop rares et beaucoup trop subtiles pour subsister à une érosion aussi systématique de l’information [5]. Ce phénomène est soigneusement documenté dans la littérature scientifique, notamment par Sanford et coll. (2013) et Montañez et coll. (2013) [6]. Il est très facile de détruire systématiquement de l’information, mais il est impossible de créer de l’information, sans l’intervention d’une intelligence. Ce problème anéantit la plausibilité et la possibilité d’une évolution progressive dans le passé de l’organisme unicellulaire le plus simple à l’homme, et neutralise tout espoir d’évolution future du génome entier.

Ma deuxième objection aux prédictions fort lyriques de Yuval Harari, mais dénuées de tout fondement factuel et scientifique repose sur le fait que ce dernier part d’une hypothèse qu’il accepte sans même en vérifier la valeur de vérité, à savoir que l’homme n’est que matière, et que sa nature est uniquement matérielle, d’où les efforts pour pirater l’homme au moyen d’algorithmes reproduisant des réactions physico-chimiques ou biochimiques. Il s’agit de matérialisme ontologique et de monisme adossé au physicalisme de la biologie évolutive. Mais la conscience, la conscience réflexive, le libre arbitre, le jugement moral, l’âme, la personnalité profonde de l’homme, ses souvenirs, ses émotions, son esprit ne sont pas réductibles à de simples phénomènes mécanistes, donc à des algorithmes. Et la pensée, en particulier, ne peut être assimilée ni au calcul ni aux algorithmes, aussi sophistiqués soient-ils ; l’intelligence humaine, notamment dans sa part de créativité et d’esprit critique, ne peut être ramenée à une intelligence informatique, qu’elle soit numérique ou symbolique. Dans ce cas, toutes les extrapolations que présente Harari s’évaporent et s’écroulent.

Ma troisième objection est d’ordre probabiliste et repose sur ce qu’Emile Borel a appelé « la loi unique du hasard » : un évènement remarquable de probabilité suffisamment faible ne se produit jamais dans des limites d’espace et de temps données, et il y a un seuil de probabilité en-dessous duquel un événement aléatoire peut être déclaré comme impossible – il ne s’est jamais produit ou ne se produira jamais dans aucun endroit de l’univers. Emile Borel situe ce seuil à 10–200, sachant que l’univers compte 1070 particules selon les estimations. Même en augmentant considérablement la durée et la taille de l’univers, ce seuil ne sera pas fondamentalement affecté. En 1972, dans son ouvrage magistral Hasard et certitude [7], qui a été écrit comme une réponse au Hasard et la Nécessité du biologiste et prix Nobel de physiologie ou médecine français Jacques Monod, paru en 1970, Georges Salet, Polytechnicien et professeur de mécanique dans plusieurs écoles d’ingénieurs, estimait que l’apparition d’un nouvel organe ou l’apparition d’une nouvelle fonction par des mutations avaient des probabilités des milliards de fois inférieures à ce fameux seuil. « En quelques dizaines de milliards d’années et dans une sphère contenant les galaxies les plus lointaines, il y a certitude qu’aucun événement remarquable de quelque nature que ce soit de probabilité inférieure à cette valeur n’a pu se produire [8]. » « Même en mobilisant toute la matière des centaines de milliards de galaxies qui peuplent l’univers pour en faire des gènes et en réalisant, puis en détruisant ceux-ci à la cadence fantastique de 1014 fois à la seconde, il faudrait quelque 10500 années pour réaliser tous les états possibles d’un gène d’importance moyenne, soit de 1000 paires de nucléotides [9]. » Lecomte de Noüy avait auparavant déjà calculé, en 1939, que, pour que le hasard ait eu le temps de former une seule macromolécule dissymétrique, il lui aurait fallu disposer de 10243 milliards d’années [10]. Ainsi, les probabilités d’apparition de la vie par des processus aléatoires naturels sont si infinitésimales – bien en-deçà du seuil d’impossibilité en termes probabilistes selon la loi unique du hasard d’Emile Borel – que l’on peut en déduire que la vie n’a jamais pu apparaître par un processus évolutif darwinien. C’est conscients de ce nœud probabiliste que des scientifiques athées comme Stephen Hawking se sont accrochés à des théories cosmologiques qui sortent du champ de la physique pour entrer dans le domaine de pures spéculations. Il suffit de postuler des « multivers », une quasi infinité d’univers comme le nôtre, et ainsi l’impossible devient possible dans le monde mental et irréel de ceux qui préfèrent se noyer dans l’illusion de la génération spontanée darwinienne au lieu de croire au miracle de la création, seul apanage d’un Créateur transcendant et tout-puissant :

« Dans cette approche, la naissance de l’Univers est un phénomène spontané qui explore tous les scénarios possibles. La plupart de ces scénarios correspondent à d’autres univers qui, bien que parfois similaires au nôtre, sont le plus souvent très différents [11]. »

« La création spontanée est la raison pour laquelle il existe quelque chose plutôt que rien, pourquoi l’Univers existe, pourquoi nous existons. Il n’est nul besoin d’invoquer Dieu pour qu’il allume la mèche et fasse naître l’Univers [12]. »

Cette objection m’amène à dire que, considérant par ailleurs que les preuves des conditions uniques favorables à la vie sur la Terre sont tellement accablantes, qu’il m’est bonnement impossible de croire que la vie ait pu émerger dans d’autres coins du cosmos. La question de la colonisation d’autres planètes dont les environnements sont hostiles à la vie humaine devient ainsi caduque, étant donné qu’imaginer des créatures cyborgs bioniques qui résulteraient de manipulations génétiques et du vivant biologique à souhait et suivant une plasticité libre, contre les limitations imposées par le Créateur et qui pourraient s’adapter à d’autres environnements relève d’une illusion dystopique.

Les prédictions de Yuval Harari ne sont ainsi rien de plus que des croyances. Yuval Harari et avec lui les transhumanistes les plus en vogue présentent sans complexe le transhumanisme comme la religion du futur. Il est intéressant à ce titre que Laurent Alexandre comme Yuval Harari emploient des expressions et termes à connotation très fortement religieuse, par exemple en clamant que, je cite de nouveau les propos de Yuval Harari tirés de son livre Homo deus : Une brève histoire de l’avenir : «Et ayant sorti l’humanité de la brutalité des luttes pour la survie, nous allons chercher à hisser les hommes au rang de dieux, à transformer Homo sapiens en Homo deus [13].» (C’est moi qui souligne en gras.)

Il poursuit, sur la même ligne, en arguant que le vide spirituel sera comblé par le « dataïsme », c’est-à-dire la religion des données, dont le postulat est que « l’univers consiste en un flux de données [14] », et que la valeur de chaque phénomène ou entité est déterminée par « sa contribution au traitement des données [15] ».

En fait, les idées de Yuval Harari développées et vulgarisées dans ses ouvrages dont Homo deus se résument à une seule idée maîtresse, une seule prémisse de départ sur laquelle va se construire toute sa pensée et de laquelle découlent toutes ses orientations idéologiques. Il n’hésite pas à marteler ce principe de base dans ses ouvrages, mais également et surtout dans ses conférences publiques.

Cette prémisse ou ce présupposé fondamental concerne la source d’autorité suprême et est le suivant : la source d’autorité ultime est passée aujourd’hui du ciel (il nomme Dieu, les dieux, le pape, les prêtres, rabbins et pasteurs et la Bible) à la terre, c’est-à-dire à l’homme. Il prône donc un humanisme radical et absolu où l’homme n’a plus à se référer à des commandements divins ni à des absolus extérieurs à lui-même, mais doit se prendre comme la seule norme, avec ses émotions et ses sentiments lui disant ce que sont le bien et le mal. C’est donc un subjectivisme relativiste absolutisé. Voilà donc son principe directeur qui fonde sa vision du monde et toute sa cosmologie. Il écrit dans son livre Homo deus : « Les humains sont donc eux-mêmes la source de toute vérité [16]. » Toujours dans ce livre, il signale bien, dans le cas où le lecteur ne le saurait pas encore, que « l’humanisme est devenu la religion universelle dominante » (c’est moi qui souligne en gras). C’est précisément ce qui permettra la transmutation de cet humanisme en une nouvelle religion transhumaniste. Il ne s’agira que d’une évolution techniciste dans le pur prolongement logique et inéluctable de la vision transformiste.

À partir d’une telle prémisse dans laquelle Dieu a été exclu de sa vision du monde et de ses préoccupations, il est normal que Yuval Harari embrasse un autre dieu, puisqu’en réalité, est Dieu celui ou ce qui détient l’autorité suprême. L’homme devient donc Dieu. Il dit encore, en effet :

« Alors que les théistes adorent theos (« dieu », en grec), les humanistes adorent les humains. L’idée fondatrice des religions humanistes… est qu’Homo sapiens possède une essence unique et sacrée qui est la source de tout sens et de toute autorité dans l’univers [17]. » (C’est moi qui souligne en gras.)

La fin du libre-arbitre, moteur de l’autonomie de l’individu, est également envisagée par l’historien, car l’humanité finira par se dissoudre dans un tout algorithmique interconnecté en réseau : « La technologie du XXIe siècle peut, elle, permettre à des algorithmes extérieurs de « pirater l’humanité » et de me connaître bien mieux que je ne me connais. À compter de ce jour, la croyance en l’individualisme s’effondrera et l’autorité sera transférée des individus aux algorithmes en réseau [18]. » Dans un tel univers, « les individus ne se verront plus comme des êtres autonomes qui mènent leur vie comme ils l’entendent, mais s’habitueront à se voir comme un assemblage de mécanismes biochimiques constamment surveillé et guidé par un réseau d’algorithmes électroniques [19]. »

En d’autres termes, nous venons de le voir, ce qu’envisage Yuval Harari n’est rien de plus, rien de moins qu’un ersatz de nouvelle religion entièrement anthropo et techno-centrée, c’est-à-dire centrée sur l’homme augmenté par la technologie, se transcendant au-dessus de sa propre condition biologique mortelle, pour atteindre à l’immortalité, à la toute-puissance. C’est une religion qui va au-delà des religions traditionnelles, mais qui en reprend certains concepts. En effet, alors que dans le christianisme, Dieu est le Créateur omnipotent, qui crée librement l’univers ex nihilo par Sa Parole – les fameux fiat créateurs de la Genèse –, dans la vision transhumaniste de Yuval Harari, les attributs de la divinité sont transférés à l’information : intelligence et auto-assemblage par le flux des données, génération de la conscience dans la machine par l’intelligence artificielle.

Il est significatif que notre philosophe français, Luc Ferry, ancien ministre de l’Éducation nationale, de la même manière, emploie également des vocables religieux dans son livre L’homme-Dieu ou Le Sens de la vie [20], en parlant d’humanisme spiritualiste, d’humanisme transcendantal, voire d’homme-Dieu, signe qu’il n’est pas possible de supprimer la transcendance et la référence à Dieu. En quelque sorte, avec le transhumanisme, nous parvenons à un oxymore des plus surprenants où il est question maintenant de technologisme transcendantal, ce qui confère bien au transhumanisme un statut de religion sous un habillage pseudoscientifique.

Si vous me demandez maintenant ce que je pense de la place d’une telle religion transhumaniste, notamment si je pense qu’elle va éclipser les autres religions traditionnelles qui devront s’adapter ou disparaître, voici ce que je vous dirai.

La prétention de croire que la raison est autonome, c’est-à-dire détachée d’un Dieu créateur et qu’elle se suffit à elle-même et n’a pas besoin de Dieu n’est pas nouvelle ; ces prémisses qui sont de nature ontologique et qui, dans le cas du transhumanisme, postulent qu’en dehors de la matière il n’y a rien, sont associées à la conviction que les religions traditionnelles, en particulier le judéo-christianisme, ne subsisteront pas à la vague déferlante de la puissance de la raison humaine et aux progrès engendrés par la science qui anéantiront à jamais les croyances puériles et folles du christianisme.

Il convient de se rappeler, par exemple, que c’est Voltaire, philosophe des Lumières, qui écrivait en 1764 dans le Dictionnaire philosophique :

« La Bible, c’est ce que les fous ont écrit, ce que les imbéciles recommandent, ce que les voyous enseignent et ce que les jeunes enfants sont obligés d’apprendre par cœur [21]. »

Et il évoquait déjà la fin du christianisme : « Nous vivons dans le crépuscule du christianisme », écrivait-il. Il pousse même la hardiesse jusqu’à faire cette prédiction très insolite en 1776, prédiction qui restera dans les annales de l’histoire :

« Le sujet est maintenant épuisé : la cause est décidée pour ceux qui sont prêts à se servir de leur raison et de leurs lumières, et les gens ne liront plus cette [Bible] [22]. »

Ce cri de triomphe contre le christianisme a eu un écho chez le philosophe nihiliste allemand Friedrich Nietzche qui dira en 1882 dans le Gai Savoir [23] que « Dieu est mort ». Que voulait-il dire par là ? Pour Nietzsche, le nihilisme qui se répandait à son époque signifiait que les   « valeurs supérieures traditionnelles » (la conception traditionnelle du couple et de la famille, le beau, le bon, le juste, le but de l’existence, etc.) se dépréciaient et s’effritaient. Si ces « valeurs supérieures traditionnelles » commençaient à s’effriter, c’était que le fondement, Dieu, commençait à s’affaisser. L’affaissement de ce fondement suprême entraînant la dévaluation de toutes les autres grandes valeurs traditionnelles, c’était ce que Nietzsche appelait « la mort de Dieu ». La conséquence de cette « mort de Dieu », c’était une désorientation extrême, dans la mesure où cette perte du fondement sur lequel s’était érigée pendant quinze siècles la civilisation occidentale touchait tout autant la morale, que l’esthétique et la science.

D’autres hérauts de la mort de Dieu ont suivi, je pense notamment, bien évidemment, au naturaliste Charles Darwin dont l’ouvrage L’origine des espèces publié en 1859 a permis à sa théorie de l’évolution d’occuper, depuis lors, une place maîtresse dans la pensée scientifique et dans la culture, et grâce auquel le professeur athée d’Oxford Richard Dawkins a pu dire que «Darwin a rendu possible le fait d’être un athée intellectuellement accompli [24]. »

Face à toutes ces prédictions sur la mort de Dieu et du christianisme, voyons maintenant la réalité.

– Cinquante-huit ans seulement après sa mort, l’ancienne maison de Voltaire à Genève, en Suisse, est devenue un dépôt de bibles et de traités évangéliques. Henri Tronchin, président de la Société évangélique de Genève, y résidait et utilisait une partie des pièces pour entreposer les bibles [25]. Ironie de l’histoire, ironie de Dieu face à un moqueur orgueilleux !

– L’ancienne Union soviétique communiste et athée s’est effondrée, et avec elle l’athéisme a laissé place à la religion orthodoxe qui a repris ses couleurs plus que jamais. Les gens en avaient assez d’un athéisme étouffant qui ne donne pas de sens à la vie.

– En Chine, l’athéisme d’Etat enrobé de l’idéologie communiste persécute férocement l’Eglise chrétienne non alignée depuis plusieurs décennies, mais la croissance de l’Eglise est phénoménale : l’on dénombre entre 60 et 80 millions de chrétiens en Chine actuellement, et l’on estime qu’à l’horizon de 2030 le pays atteindra 300 millions de chrétiens, devenant ainsi le plus grand pays chrétien du monde.

Tout cela laisse présager avec certitude que la religion du dataïsme que vante tant Yuval Harari subira le même sort que ces ennemis de l’Évangile.

C’est l’universitaire américain, Phillip Jenkins, professeur d’histoire et directeur du programme d’études historiques sur la religion de l’université de Baylor aux Etats-Unis, qui a donné une analyse très percutante dans son livre The Next Christendom: The Coming of Global Christianity [26]. Voici ses observations : la croissance de l’Eglise est la plus forte dans le monde dans les endroits où le christianisme a conservé ses doctrines historiques, alors qu’en Occident, ce sont les églises libérales – lesquelles abandonnent les croyances traditionnelles et cherchent à s’adapter à la science notamment, en rejetant les miracles – qui périclitent. Je prédis que face à la vague transhumaniste il se produira exactement la même chose. Loin de disparaître, les églises qui resteront attachées aux doctrines fondamentales du christianisme connaîtront une forte croissance, alors que les églises libérales qui absorberont le transhumanisme se videront toujours plus. Et je dirai même que le vide spirituel dans l’Occident fortement sécularisé amènera une telle décadence et une telle désespérance qu’au moment où l’on s’y attendra le moins, le christianisme historique renaîtra de ses cendres.


Notes

[1] HARARI, Yuval. Homo Deus : Une brève histoire de l’avenir. Paris : Albin Michel, 2017. 462 p.

[2] Ibid., p. 49.

[3] Ibid., p. 49.

[4] Ibid., pp. 49-50.

[5] SANFORD, John. L’entropie génétique et le mystère du génome. Le Séquestre : Editions La Lumière, 2019. 1ère édition. 264 pages.

[6] MONTAÑEZ, G., MARKS, R., FERNANDEZ, J. et SANFORD, J. C (2013). Multiple overlapping genetic codes profoundly reduce the probability of beneficial mutation. Dans : Marks II, R. J. et coll., (éditeurs).  Biological Information – New Perspectives. Proceedings of the Symposium, Cornell University, États-Unis, 31 mai – 3 juin 2011. 584 p. (pp. 139-167). https://doi.org/10.1142/8818. Disponible à l’adresse :

http://www.worldscientific.com/doi/pdf/10.1142/9789814508728_0006.

SANFORD, J. C., BAUMGARDNER, J. et BREWER, W. (2013). Selection Threshold Severely Constrains Capture of Beneficial Mutations, dans : Marks II, R. J. et coll. (éditeurs). Biological Information – New  Perspectives. Proceedings of the Symposium, Cornell University, États-Unis, 31 mai – 3 juin 2011. 584 p. (pp. 264-297). https://doi.org/10.1142/8818. Disponible à l’adresse :

http:// www.worldscientific.com/doi/pdf/10.1142/9789814508728_0011.

[7] SALET, Georges. Hasard et Certitude. Le transformisme devant la biologie actuelle. Bonchamp-lès-Laval : Téqui, 2003. 504 p. Publié originellement aux Éditions scientifiques Saint-Edme, 1972.

[8] Ibid., p. 99.

[9] Ibid., p. 223.

[10] Voir notamment RAFFARD DE BRIENNE, Daniel. Pour en finir avec l’évolution ou la faillite des théories évolutionnistes. Paris : Perrin & Perrin, 1998. 154 p.

[11] HAWKING, Stephen et MLODINOW, Leonard. Y a-t-il un grand architecte dans l’Univers ? Paris : Odile Jacob, 2011. 167 p. Page 123.

[12] Ibid., p. 160.

[13] Ibid., p. 460.

[14] Ibid., p. 397.

[15] Ibid., p. 397.

[16] Ibid., p. 356.

[17] Ibid., p. 109.

[18] Ibid., p. 356.

[19] Ibid., p. 356.

[20] FERRY, Luc. L’homme-Dieu ou le sens de la vie. Paris : Grasset, 1997. 192 pages.

[21] Cité dans MERRITT, Daniel. La prédiction de Voltaire, sa maison et la Société Biblique : vérité ou mythe ? Traduction française de l’article : MERRITT, Daniel. Voltaire’s Prediction, Home, and the Bible Society: Truth or Myth? 18 mars 2019 [consulté le 15 mai 2023]. Disponible à l’adresse : https://bibleetsciencediffusion.org/index.php/2020/08/18/la-prediction-de-voltaire-la-maison-et-la-societe-biblique-verite-ou-mythe/.

[22] Voltaire, La Bible enfin expliquée. Londres, 1776 ; également ; PARTON, James. Life of Voltaire, Vol. II. Boston : Houghton, Mifflin & Co, 1881, p. 543. Cité dans ibid.

[23] NIETZSCHE, Friedrich. Le Gai Savoir. Traduction de « Die Fröhliche Wissenshaft (La Gaya Scienza )» (édition 1887) par Henri Albert. Edition électronique v. 1.0 : Les Échos du Maquis, 2011.

[24] DAWKINS, Richard. The Blind Watchmaker. New York: Norton, 1986, p. 6. “Although atheism might have been logically tenable before Darwin, Darwin made it possible to be an intellectually fulfilled atheist.” Soit en  français : « Bien que l’athéisme ait pu être logiquement défendable avant Darwin, Darwin a rendu possible le fait d’être un athée intellectuellement accompli. »

[25] MERRITT, Daniel. La prédiction de Voltaire, sa maison et la Société Biblique : vérité ou mythe ? Traduction française de l’article : MERRITT, Daniel. Voltaire’s Prediction, Home, and the Bible Society: Truth or Myth? 18 mars 2019 [consulté le 15 mai 2023]. Disponible à l’adresse : https://bibleetsciencediffusion.org/index.php/2020/08/18/la-prediction-de-voltaire-la-maison-et-la-societe-biblique-verite-ou-mythe/.

[26] JENKINS, Philip. The Next Christendom: The Coming of Global Christianity. Oxford : Oxford University Press, 2002. https://doi.org/10.1093/0195146166.001.0001.

A propos de Yuval HARARI

Yuval Noah Harari est docteur en histoire, diplômé de l’Université d’Oxford. Aujourd’hui, il enseigne dans le département d’Histoire de l’université hébraïque de Jérusalem et a remporté le « prix Polonsky pour la Créativité et l’Originalité » en 2009 et en 2012. Ses ouvrages SapiensHomo Deus et 21 leçons pour le XXIe siècle sont des phénomènes internationaux qui cumulent 25 millions de ventes dans 50 pays. Il joue un rôle majeur au sein du Forum économique mondial, puisqu’il en est le conseiller principal.

05 août 2023

Le vaccin a été utilisé comme une arme de guerre

Hétérogénéité des lots de #Pfizer :30% sans danger et sans principe actif, 4% surcontaminés ! le secret des lots super tueurs enfin percé mais l’#ANSM ne veut pas que vous sachiez

Question avec demande de réponse écrite  E-001537/2023
à la Commission
Article 138 du règlement intérieur
Virginie Joron (ID)

  • 1.L’EMA a-t-elle procédé à des vérifications et en quoi les lots livrés au Danemark par Pfizer diffèrent-ils quant à leur composition?
  • 2.L’EMA a-t-elle enquêté sur ce lien possible entre lots de vaccins contre la COVID-19 et effets secondaires dans d’autres pays en lien avec Pfizer/BioNTech ou indépendamment?

Différences entre les lots de #vaccins contre la #COVID19 en termes d’effets secondaires toxiques et mortalité : La Commission indique que le contrôle de conformité est effectué par le fabricant mais que si diverses sources d’information laissent entrevoir qu’il pourrait y avoir un problème, un examen plus approfondi est effectué. Retrouvez ma question écrite à la Commission

https://europarl.europa.eu/doceo/document/E-9-2023-001537_FR.html…

Toujours pas d’effets secondaires: vous avez peut être été vaccinés avec une simple solution saline? Encore un scandale mais pour vous une sacrée chance…L’hétérogénéité des lots est aujourd’hui prouvée, non seulement au Danemark mais également au Japon avec un nombre très inégal de décès associés

Il n’y a pas de « placebo » au sens strict ! Le processus de fabrication en lots commerciaux n’est pas contrôlé (et différent du processus dans les essais cliniques). Ceci explique l’hétérogénéité des lots Difficile d’homogénéiser le contenu de cuves de plusieurs litres de LNP+ARNm sans détruire (H Banoun)

De manière plus imagée M Nius :

La seule façon d’homogénéiser des lipides en phase aqueuse c’est la mayonnaise. Pas possible. Selon moi c’est un problème technique d’homogénéité. Simplement. Du grand bricolage.

En France, l’ANSM ne fournit pas de numéros de lots pour les déclarations d’effets indésirables ! Omerta complète ! TOUT LE MONDE S EN FOUT

Nous avons pour le Japon les numéros de lot et les décès associés et la distribution semble assez similaire à ce que montre

@KimIversenShow

Japanese deaths and associates vaccine lot number, source on upper right twitter.com/Liquid33333/st…

SI LES MODALITES DE FABRICATION AVAIENT ETE VERIFIEES LE PIRE NE SERAIT PAS ARRIVE

Des scientifiques allemands et danois s’interrogent sur l’inégale dangerosité des lots de vaccccxxxins ARNm. Une étude prouve la très forte inégalité, certains très dosés et très dangereux et à l’opposé des lots inoffensifs… Problème, les lots inoffensifs n’ont pas été vérifiés par les autorités, comme si l’on savait à l’avance qu’ils ne représentaient aucun danger…des placébos

Au total, 10 793 766 doses ont été administrées à 4 026 575 personnes avec l’utilisation de 52 lots de vaccin BNT162b2 différents (2 340 à 814 320 doses par lot) ce qui a donné un total de 66 587 effets indésirables EIG répartis entre les 52 lots. 

Les étiquettes de lot étaient incomplètement enregistrées ou manquantes pour 7,11 % des EIG, laissant 61 847 EIG identifiables par lot pour une analyse plus approfondie, dont 14 509 (23,5 %) ont été classés comme des EIG graves et 579 (0,9 %) étaient des décès liés à des EIG. 

Chaque point représente un seul lot de vaccin. Les lignes de tendance sont des lignes de régression linéaire.  Les lots de vaccins représentant les lignes de tendance bleue, verte et jaune représentaient respectivement 4,22 %, 63,69 % et 32,09 % de toutes les doses de vaccin, avec 70,78 %, 27,49 % et 47,15 % (ligne de tendance bleue), 28,84 %, 71,50 % et 51,99 % (ligne verte). courbe de tendance) et 0,38 %, 1,01 % et 0,86 % (ligne de tendance jaune) de tous les EIG, EIG graves et décès liés à un EIG, respectivement.

le Dr Gerald Dyker, professeur de chimie organique à l’Université de la Ruhr à Bochum, et le Dr Jörg Matysik, professeur de chimie analytique à l’Université de Leipzig, sont récemment apparus sur le programme en ligne Punkt.Preradovic de la journaliste allemande Milena Preradovic pour discuter de la variabilité des lots. 

 C’est précisément l’agence de réglementation allemande, l’Institut Paul Ehrlich (PEI), qui est, en principe, responsable du contrôle de la qualité de tout l’approvisionnement en vaccins Pfizer-BioNTech dans l’UE

Dyker et Matysik ont ​​comparé les numéros de lot contenus dans l’étude danoise avec des informations accessibles au public sur les lots approuvés , et ils ont fait la découverte surprenante que presque aucun des lots inoffensifs, contrairement aux lots très mauvais et pas si mauvais , semblent n’avoir fait l’objet d’aucun contrôle de qualité.

Les lots très dangereux en bleu représentent 4,22% des doses mais 70% des effets indésirables et 47% des décès Tous ces lots ont été contrôlés par l’Institut

Comme le note Dyker, pas plus de 80 000 doses de l’un des lots bleus ont été administrées au Danemark, ce qui suggère que ces lots particulièrement mauvais ont peut-être été discrètement retirés du marché par les autorités de santé publique.

Néanmoins, ces lots avaient jusqu’à 8 000 événements indésirables suspectés qui leur étaient associés. Huit mille doses sur 80 000 donneraient un taux de notification d’un événement indésirable suspecté pour 10 doses – et Dyker note que certains des lots bleus sont en effet associés à un taux de notification aussi élevé qu’un événement indésirable suspecté pour six doses !

Selon le calcul de Dyker, les lots bleus représentent moins de 5 % du nombre total de doses incluses dans l’étude danoise. Néanmoins, ils sont associés à près de 50 % des 579 décès recensés dans l’échantillon.

Les lots dangereux, ici en vert représentent 64% des doses mais 71% des effets secondaires et 52% des décès Tous ou presque ont été contrôlés par l’Institut

Enfin, nous avons les «lots jaunes» regroupés autour de la ligne jaune,Selon le calcul de Dyker, les lots jaunes représentent environ 30 % du total. Dyker note qu’ils incluent des lots comprenant quelque 200 000 doses administrées qui sont associées à littéralement zéro événement indésirable suspecté. ILS N ONT PAS ETE CONTROLES comme si l’Institut savait qu’ils étaient inoffensifs

Comme le dit Dyker, les observateurs « malveillants » pourraient noter que « c’est à cela que ressembleraient les placebos ».

A propos pgibertie

Agrégé d'histoire, Professeur de Chaire Supérieure en économie et en géopolitique, intervenant àBordeaux III et comme formateur à l'agrégation d'économie à Rennes Aujourd'hui retraité
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23 commentaires pour Hétérogénéité des lots de #Pfizer :30% sans danger et sans principe actif, 4% surcontaminés ! le secret des lots super tueurs enfin percé mais l’#ANSM ne veut pas que vous sachiez

  1. Françoise Bianchi dit :

    Ces données japonaises, danoises et allemandes prouvent qu’il s’agit bien d’un essai thérapeutique sauvage sur la population mondiale, accusation portée récemment par le Professeur Raoult dans plusieurs interviews.. à l’encontre des fabricants des injections.

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  3. JeanLouis 05 dit :

    Essais thérapeutiques sauvages, peut être, surtout parce que administrés avant la fin des essais phase 3 et l’AMM, mais alors comment faire puisque il n’y a pas dans certains pays de liens entre vaccinés, EI, et lots.
    C’est surtout d’après moi un amateurisme total, un je-m’en-foutisme total, cynique, inadmissible. Comment imaginer une telle industrie sans contrôle sérieux de processus et de qualité ? C’est là aussi que c’est criminel, et ça l’est d’autant plus du coté des acheteurs que de fermer les yeux sur tout cela. Pour moi qui suis industriel cela me parait tellement loin de toute bonne pratique élémentaire que cela mérite la fermeture simple de ces sociétés pas leur enrichissement insensé.

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    • Lepiaf18 dit :

      Amateurisme total… Vous croyez vraiment?
      Certainement pas ! Tout a été minutieusement calculé, étudié; les politiques et les Labos ont juste marché main dans la main.
      Et ça doit être pour cela en particulier que VDL en Europe tente par tous les moyens de ne pas fournir ses SMS.
      Tous ces gens savent que le tsunami est enclenché, ils tentent juste de protéger leurs fesses et accessoirement celles de quelques-uns de leur copains le plus longtemps possibles.

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    • herve_02 dit :

      Je crois que vous voulez sauver le bébé en lâchant l’eau du bain, mais ce n’est pas possible, et pour plusieurs raisons :

      – La première et principale est la diversité humaine (provenant de la reproduction sexuée). Ainsi si un industriel fabrique des condensateurs, il SAIT que chacun de ses condensateurs fabriqués sera en situation « parfaite » pour son usage : tension, intensité, et avec une implantation parfaitement étudiée pour. ainsi le résultat final pour le condensateur dépend uniquement de la qualité du produit fournis. Dans le cas des produits médicaux comme tout le monde est différent…

      – Le deuxième problème est que dans le cas industriel il y a une notion de rentabilité, et donc on ne peut mettre autant d’argent que l’on veut dans un produit qui va être distribué à la masse (et donc qui ne peut pas valoir des millions). si on ajoute ici que le but même est de prendre du cash, le plus possible, pour thésauriser avant l’effondrement de la civilisation occidentale. Ils pensent qu’ils pourront tirer leur épingle du jeu s’ils ont plein de sous sur leur compte bancaire.

      – le 3ème problème, et non des moindres est l’incapacité industrielle d’assurer un liquide parfaitement homogène. Si cela ne pose ne pas soucis particulier pour des contenances de l’ordre de 1.5 litres ou plus, ce n’est pas la même chose pour des doses de 5 ou 10 ml.

      – Le 4ème problème c’est qu’ils sont incapable de prédire les intrants du vaxXxin, car le processus de fabrication du « vivant » avec la création individuelle de millions de brins d’arn (ce n’est pas une réaction chimique ou l’on peut calculer avec certitude la réaction de 2 produits suivant des quantités) n’est pas déterministe. La quantité de brins entier ET parfait est impossible à déterminer et l’aléatoire du processus empêche toute vérité, même statistique. Et je parle même pas de la capacité à les englober industriellement dans une capsule lipidique. Et je ne parle même pas de la capacité à être certain de fournir un produit pur, sans résidus du processus de fabrication.

      – 5ème problème, la conservation entre la cuve industrielle et le bras du client. Exit les super congélos à -80° (probablement une incapacité logistique, déjà que les gouvernement n’arrive à rien avec les choses simples, alors une chaîne logistique ! ! !) bienvenu au frigo à la température aléatoire et aux résultats non testés.

      – 6ème et dernier problème : leur ignorance sur ce que leur produit va faire dans l’organisme humain, parce qu’il ne l’ont pas étudié. Ils s’en foutaient, le but était double : 1) se faire un max de poignon en un minimum de temps. 2) lancer l’arnM comme nouvelle plate-forme vaxXxinale et pour cela il fallait quelques personnes corrompues faisant passer une législation dans l’urgence grâce à la stupéfaction des populations et, au mieux, la bêtise des politiques. Ainsi un test de 2 mois en vaxXxinant RAPIDEMENT le groupe placebo (ce devrait être interdit), en réduisant au maximum les tests pré-humains, en en supprimant une bonne partie, en ne faisans pas les études nécessaires à une bonne science ne pouvait que mener à un massacre.

      Ainsi ce n’est pas parce qu’ils n’ont pas bien fait industriellement, c’est parce qu’ils s’en foutent et parce que ce n’est juste pas possible de faire. Et là cela se voit beaucoup parce que la spike est vraiment un truc dangereux (naturel ou pas). Et comme la populace est vraiment con, lorsqu’ils enlèveront la spike pour mettre autre chose tout le monde criera victoire et il n’y aura plus de surmortalité car nous prendrons 2021-2023 comme base d’analyse. Les actuaires referont leurs barèmes… et les gens crèveront… mais dans les bornes attendues… par l’oligarchie. la belle vie quoi.

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  4. Jean Sentrais dit :

    Après l’efficacité médicale supposée qui n’a jamais été démontrée, or le contraire ! on découvre la stratégie philosophale improbable de la vax : une expérimentation mengélienne à échelle impériale US !

    Bal tragique à Nanterre : un nervi missionné exécute un gamin turbulent, puis les banlieues s’embrasent.

    Bal tragique en UE et en France : Ursula et l’EMmerdeur ont fait exécuter des centaines de milliers de cobayes compatissants en 2 ans de vax, en blessant des millions d’autres, mais le calme demeure dans tous les quartiers bourgeois.

    Conclusion : un calme qui dure est plus dangereux qu’un embrasement immédiat …

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  5. L’ANSM, par la défaillance critique de n’avoir rempli sa mission de s’assurer de l’inocuité des substances injectables s’est livrée à l’exécution de plusieurs crimes en laissant-passer ce qu’elle aurait dû filtrer, et écarter !

    Plusieurs crimes, dont la complicité de crime contre l’Humanité, et génocide …

    La responsabilité individuelle des Dirigeants de l’ANSM doit être considérée.

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  6. pujos claude dit :

    Est ce qu’il n’y aurait pas eu,volontairement,la commercialisation de lots « placebo » pour diminuer le nombre d’effets indésirables,afin de ne pas éveiller les soupçons du public sur la nocivité du vaccin?

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    • Jean Sentrais dit :

      Effectivement !

      On peut raisonnablement rédiger le scenario suivant :

      1
      dès lors que le virus chimérique est déficient (en létalité),

      2
      son antidote présumé sera conçu et imposé comme 100x plus efficace (en létalité) que le virus,

      3
      mais en veillant à dissimuler son efficacité très agressive (en létalité) par des lots de placébos … intercalés.

      Un jeu-d’enfant !

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  7. Michel C dit :

    Aureaient-ils, juste par un heureux zazard, rallongé les fonds de cuve au sérum physiologique?
    C’est moins coûteux, moins fatigant et le profit est bien plus élevé.

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  8. Pierre DRIOUT dit :

    Dans tout cela la science est malmenée ! Comment dans ces conditions refaire prendre pied à une science thérapeutique alors que tout n’est que malveillance criminelle ?

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  9. Pierre DRIOUT dit :

    Songez qu’aucune académie de médecine ne s’est élevée contre cela ! Pas seulement en France mais ailleurs aussi …

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  10. Marie-Jeanne dit :

    C’est du charlatanisme

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  11. Covidemence.com dit :

    AstraZeneca, mai 2020, en plein « essai » de son « vaccin ».

    Pas exactement une petite PME (83 000 employés dans le monde, comme Pfizer !)…

    Et pourtant, un foirage énorme, un gag, une véritable farce digne de Benny Hill.

    https://covidemence.com/2021/01/04/vaccin-astrazeneca-les-italiens-ont-force-sur-la-grappa/

    Quand on a lu ça… alors tout s’éclaire…

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  12. christophe nicolas dit :

    Quelle est la différence entre l’industrie et le laboratoire ?

    La vitesse de fabrication mais est ce que ça implique quelque chose ?

    Oui l’industrie a une obligation de mettre à la terre les cuves et les tuyaux lorsque les fluides y circulent vite sinon cela crée des terribles charges électriques qui peuvent électrocuter le personnel.
    https://www.inrs.fr/media.html?refINRS=ED%206354

    La terre est électronégative sauf en cas d’orage et les lipides qui enveloppent l’ARNm sont des lipides cationiques donc le mélange ne peut plus être homogène même s’il est électrostatiquement neutre parce que la cinétique des molécules ne sera pas électrostatiquement neutre.

    Typiquement, si vous allez trop vite, les cations légers vont se « coller » à la cuve et les cations lourds seront au centre, il y aura nécessairement un gradient car les lipides sont des molécules très lourdes par rapport à un cation comme l’ion sodium Na+. Il faudrait laisser la cuve reposer pour que les concentrations se rééquilibres naturellement mais il y aurait une décantation… 🙂

    Conclusion, c’est la merde et, en général, dans le privé, on se rejette la responsabilité devant un problème insoluble.

    Que faut-il faire ? Il faut imposer un potentiel nul aux installations donc les isoler de la terre et les brancher à une masse de potentiel nul via une réaction électrochimique connue mais ce sont des travaux lourds qui ne se font pas en quelques mois.

    Ces choses sont évidentes mais tout le monde s’en fiche car chacun raisonne dans son coin et que Pfizer a mis un corrompu incompétent au poste de Directeur qualité, ils font tous ça.

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  13. Menard dit :

    Que penser alors des doux regards complices échangés entre deux adorables tourtereaux lors d’une remise de récompense inoubliable pour le meilleur business-man aux states ???

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  14. Cube dit :

    On attends la prochaine plandemie (déjà annoncé d’ailleurs) et prochaine soupe avec impatiente … !

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  15. Nicole dit :

    Quand on veut détruire des nuisibles on évite de semer la panique dans la colonie. Pour eux nous sommes des nuisibles. Si les lots avaient été tous
    aussi toxiques on se serait méfié. Là beaucoup n’ont encore pas compris…

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  16. Dommage que le lien de l’Eurodéputée Mme JORON ne fonctionne pas. Pouvez vous faire le nécessaire svp ?

    A mon humble avis l’objectif de cet d’imposer une nouvel normalité avec le QRcode. Peut importe si les lors sont fiable.

    L’identité numérique et la digitalisation ( monnaie numérique de banque centrale, carte vital, permis, etc ..) de la société suffit à comprendre cela.

    L’art de la guerre : « prive ton rival de ces ressources et tu maîtrise ton rival »

    C’est comme un tour de magie, détournement de l’attention.

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  17. Diane RICHARD dit :

    Il n’y a PAS de placebo mais un décalage de déclarations de effets
    Adverses.
    Les lots de vaccins COVID19 avec une apparente faible toxicité ne sont pas des placebos, la publication de leurs rapports indésirables dans le VAERS était retardée
    Albert Benavides, Gary Hawkins et Hervé Seligmann*
    **ordre des auteurs alphabétique
    Résumé
    Les lots présumés à faible toxicité/placebo ont un nombre de rapports d’effets indésirables comparable à celui des lots à toxicité élevée lorsqu’on tient compte des dates d’expiration des lots. Les pourcentages d’événements indésirables graves sont les mêmes pour toutes les catégories de toxicité précédemment suggérées. Par conséquent, les retards dans les publications des rapports VAERS créent des artefacts produisant l’apparence d’une faible toxicité de lots si des informations supplémentaires telles que les retards de publication associés aux lots et la date d’expiration des lots ne sont pas prises en compte. Il n’y a aucune preuve de différences qualitatives, mais plutôt graduelles entre les lots.
    Voir étude research gare d Hervé Seligmann et lettre de senta 😉
    https://sentadepuydt.substack.com/p/5-qualite-vax-les-lots-placebos-auraient?utm_source=substack&publication_id=1113590&post_id=135561600&utm_medium=email&utm_content=share&action=share&triggerShare=true&isFreemail=true&token=eyJ1c2VyX2lkIjo4NjM3OTk4MSwicG9zdF9pZCI6MTM1NTYxNjAwLCJpYXQiOjE2OTA3MDczMjQsImV4cCI6MTY5MzI5OTMyNCwiaXNzIjoicHViLTExMTM1OTAiLCJzdWIiOiJwb3N0LXJlYWN0aW9uIn0.qd94d_0v5bzLbpbSUK58st6H7OIrZXvCq1EZtFyrxvI

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  18. Christophe dit :

    Ce que l’avocat Reiner Fuellmich a décrit dans le Grand Jury, avec des dizaines d’heures d’audition comme « l’expérience dans l’expérience « . En effet, aux USA le taux de mortalité est apparu particulièrement élevé sur des lieux et des lots d’injection covid19 biens spécifiques. Dès lors, c’est peut-être une des modalités du projet criminel qui trouve une place et un objectif , dans le projet criminel plus vaste.

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