04 novembre 2023

La Croatie

Tourisme en Croatie. 10 villages authentiques à découvrir
L’Organisation Mondiale du Tourisme a nommé le village croate de Slunj dans la liste des 54 meilleurs villages touristiques du monde. La Croatie est une destination où règnent authenticité, culture et traditions. Mais ce village n’est pas le seul joyau de la Croatie. Voici la liste de 10 villages à découvrir en Croatie.

Slunj (Lika-Karlovac)
L’OMT a souligné la singularité de ce village où les petites maisonnées, les chutes d’eau et les moulins aux toits de chaume se dressent comme le décor d’un conte de fées. C’est un village incontournable qui se démarque par ses actions visant à préserver son patrimoine et agit pour un tourisme durable et inclusif pour les locaux. Plus d’informations
  • Kumrovec (Croatie Centrale)
A moins d’1 h de route de Zagreb, il est possible de découvrir le village typique de Kumrovec qui a vu naître Josip Broz Tito, en 1892. Un musée dédié au maréchal a été installé dans sa maison natale. Dans ce village rempli d’histoire existe également un ethno-village avec des maisons rurales préservées retraçant le mode de vie des paysans de cette région entre le XIXe et le XXe siècle. Plus d’informations
  • Čigoč (Croatie Centrale)
Dans la région de Croatie Centrale, au cœur du parc naturel de Lonjsko polje, se trouve le premier village européen des cigognes. Il y vit plus de cigognes blanches que d’habitants et ces derniers préservent la nature ainsi que les traditions au sein de l’ethno-musée où sont exposés des outils traditionnels du XIXe et XXe. Plus d’informations
  • Karanac (Slavonie)
Karanac est un village authentique situé à quelques kilomètres d’Osijek et du parc naturel de Kopački rit réputé pour son offre gastronomique et touristique riche. Loin de l’agitation urbaine, ce village invite à la découverte de lieux pittoresques, d’anciennes maisons de Pannonie et de plats traditionnels cuisinés au feu de bois. Plus d’informations
  • Dol (île de Brač)
Sur l’île de Brač, direction l’ethno-village de Dol qui a conservé l’aspect typique d’un village dalmate et allie à la perfection nature préservée et créativité humaine pour une cohabitation parfaite avec l’environnement. Côté histoire, la petite église de Saint Pierre possède la plus ancienne cloche de l’île. Plus d’informations
  • Podhumlje (île de Vis)
L’île de Vis s’étend sur 90 km², c’est une merveille préservée où la douceur de vivre règne. Entre la ville principale de Vis et le village de pêcheurs de Komiaa, se trouve Podhumlje. Depuis ce village, il est possible d’accéder à l’une des plus petites baies de l’île, Pritišćina où se mêlent le bleu cristallin de la mer et les galets couleur sable. Plus d’informations
  • Pitve (île de Hvar)
Pitve est le plus ancien village de l’île et se trouve à l’entrée des gorges de Vratnik. Pendant l’émigration des habitants après la Seconde Guerre mondiale, Pitve a su conserver l’architecture séculaire d’un village dalmate typique aux étroites rues pavées. En prenant de la hauteur du côté de l’église de Saint Jacob, construite en 1877, on profite d’une vue panoramique et, grâce à une randonnée jusqu’à Gornje Pitve, il est possible d’observer Jelsa, l’île de Brač, et même la riviera de Makarska sur le continent. Plus d’informations
  • Brela (Split-Dalmatie)
La ville dalmate de Brela est située sous les pentes abruptes de la majestueuse montagne Biokovo. Brela est divisée en deux localités, l’une sur la côte offrant des lieux de baignades paradisiaques et l’autre, « Gornje Brela » (Brela Haut) abrite l’ancien village pittoresque situé dans la zone du parc naturel du Biokovo. Plus d’informations
  • Hum (Istrie)
Entre des charmants villages et non loin du parc naturel d’Učka, Hum est la plus petite ville du monde inscrite au Guinness des records avec seulement 20 habitants. Selon la légende, Hum a été créé lorsque des géants construisaient des villes dans le centre de l’Istrie, et ils ont finalement construit Hum à partir des pierres restantes. L’Istrie centrale est une région extrêmement pittoresque où l’on découvre l’artisanat local, de l’huile d’olive primée et de nombreux vignobles. Plus d’informations
  • Motovun (Istrie)
A une trentaine de kilomètres de là, on retrouve le village de Motovun. Fortifiée par les Vénitiens et culminant à 277 m de hauteur, Motovun offre une vue magnifique sur les vignobles et constitue une étape d’intérêt pour les amateurs d’œnologie pouvant facilement découvrir les crus croates. Plus d’informations

Crédit photo : wikipedia (cc)

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03 novembre 2023

L'homme et la femme

Laurent Obertone atomise le féminisme et le wokisme
Laurent Obertone atomise le féminisme et le wokisme

 PAR  | 2 NOVEMBRE 2023 | SOCIÉTÉ

Par Johan Hardoy ♦ Dans un essai au titre provocateur, Raisonnablement sexiste – Remettre les hommes et les femmes à leur place (Éditions Magnus, 288 pages, 21 euros), l’essayiste Laurent Obertone évoque les spécificités des deux sexes dans un style décapant. Son argumentation s’appuie essentiellement sur des critères biologiques, à rebours des théories wokistes qui considèrent que les genres résultent de constructions sociales.

La biologie comme destin

Comme les primates et la plupart des mammifères, les garçons et les filles connaissent dès le plus jeune âge des évolutions biologiques divergentes que l’auteur résume à grands traits. En grandissant, « les garçons se mangent une énorme décharge de testostérone » alors que le corps des filles se remodèle.

Deux grandes catégories idéales se dessinent à l’âge adulte : « L’homme, plus grand et musclé, plus agressif et aventureux, doté de capacités d’orientation et de vision supérieures, sera le pourvoyeur, le chasseur, le guerrier, l’acteur et le créateur divergent. La femme est quant à elle l’être du maintien de l’ordre, du clan, de la mise au monde, des soins parentaux et de l’hygiène, de la transmission, de la domestication, par extension de la civilisation. L’homme doit aux femmes la vie, les femmes doivent à l’homme la survie. »

Des conduites et des aspirations différentes

« Les humains sont des êtres de fantasmes » et l’amour (« un état de vulnérabilité sentimentale temporaire », selon l’auteur) existe bel et bien, mais les stratégies liées au choix des partenaires diffèrent selon les sexes.

La femme se doit de privilégier la qualité tout en restant prudente à cause des risques liés à la grossesse, tandis que l’homme « peut se reproduire tout le temps ».
La beauté ou l’intelligence masculine ne semblent pas primordiales dans le choix féminin, au contraire d’une préférence marquée pour une valeur sociale considérée comme élevée, autrement appelée hypergamie. « Les tyrans, gourous, politiciens, célébrités ont souvent en commun un grand nombre de conquêtes féminines. »
Le consentement féminin se révèle déterminant parce que les hommes sont en concurrence pour conquérir les femmes et qu’ils doivent se distinguer à leurs yeux (« L’homme propose et la femme dispose »). De leur côté, celles-ci sont en rivalité pour obtenir « l’attention des mâles » en usant de leur pouvoir de séduction.
Lorsqu’ils envisagent une relation à long terme, les hommes privilégient une femme jeune et jolie, « si possible non pénible, luxe énorme », susceptible de faire une bonne épouse et une bonne mère, c’est-à-dire attentionnée et fidèle « pour qu’elle porte uniquement les enfants de son époux ».
En attendant de s’établir sérieusement en couple, l’homme est volontiers tenté par des relations plus éphémères. Il doit donc s’adapter aux attentes féminines en sachant mentir, car « la femme préfère le baratin crédible aux plates vérités ». Comme disait Céline : « Aucune chance de les séduire en leur disant : vous n’êtes pas mal. Il faut aller au moins jusqu’à : vous êtes unique au monde, minimum qu’elles tolèrent. »
Pour prouver sa détermination et vaincre la réserve féminine, l’homme devra également « encaisser des discussions sans fin, des préliminaires interminables, des tests impromptus », sans montrer une trop grande disponibilité pour ne pas être déprécié par « l’examinatrice ».
Ces jeux de séduction participent de la sélection naturelle où les mâles sont rivaux entre eux et les femelles entre elles, et où ces dernières éliminent sans pitié de nombreux prétendants car « 80 % d’entre elles ne sont attirées que par 20 % des hommes ».

Par ailleurs, « la sélection naturelle a pu favoriser la fidélité (au sein des couples) par l’avantage qu’elle procure aux enfants, mais aussi parce qu’elle évite de nombreuses MST, dont les conséquences furent longtemps catastrophiques ».

Dans la mesure où « on ne vit pas tous dans un roman de Goethe » et que « l‘amour menant au couple et à la reproduction est plus civilisé que spectaculaire », l’auteur rend hommage au mariage chrétien en raison de sa sacralisation du consentement (tout mariage forcé étant considéré comme nul) et de ses piliers constitués par l’indissolubilité, la fidélité et la fécondité.

Le féminisme destructeur

Au-delà de la revendication initiale de l’obtention de l’égalité des droits pour les femmes, l’idéologie féministe portée par la haute bourgeoisie et empreinte d’une grille de lecture marxiste renouvelée (la lutte des sexes remplaçant la lutte des classes) nie les différences innées tout en valorisant implicitement les modèles masculins.
Les femmes doivent ainsi être des hommes comme les autres, au mépris des spécificités féminines. « Sans surprise, une large part de la classe médiatique, universitaire, culturelle et politique, à savoir les classes moralement supérieures, se donne à fond dans ce projet. » Appuyée sur des études sidérantes de la nature humaine, le féminisme est devenu un marqueur de réussite sociale.

Nonobstant le fait que les hommes sont très loin d’être tous des dominants du point de vue social (y compris au sein des couples !), l’objectif avoué des féministes vise à en finir avec le « patriarcat sexiste » qui régnerait depuis l’aube de l’humanité.

Les théories du complot les plus aberrantes peuvent être relayées par les médias, telle que celle qui prétend que « depuis la nuit des temps, les mâles s’accaparent ressources et privilèges ».
La doctrine féministe peut également rapporter de substantiels revenus à ces militantes car les entreprises sont prêtes à payer des formations à prix d’or pour s’assurer d’être « du bon côté » en terme d’image.
Les politiciens ont quant à eux imposé la parité sans se soucier de la représentation effective des ouvriers, des employés ou des agriculteurs.

La « masculinité toxique »

Alors qu’une véritable propagande – via le cinéma, la publicité, les réseaux sociaux, etc. – encourage une hypersexualisation féminine, « l’homme blanc hétérosexuel » est vilipendé et sa virilité dénoncée comme toxique et archaïque. Celui-ci est donc sommé de se « déconstruire » urgemment.

Les hommes sont ainsi globalement accusés d’être intrinsèquement violents, ce qui expliquerait les violences conjugales dont ils se rendent coupables (il convient de noter que, selon l’ONU, l’Europe connaît le taux de féminicides le plus bas du monde, cinq fois inférieur à celui du continent africain).

En réaction à ce dénigrement ambiant, des « masculinistes » se réclament des « MGTOW » (un acronyme anglo-saxon désignant les « hommes qui suivent leur propre voie »), voire cultivent un ressentiment agressif à l’égard de la gent féminine.

***

Laurent Obertone affirme qu’il y a pourtant des raisons d’être confiant : « Le média croit bien faire, nous habituer, gagner du terrain, briser nos défenses. Mais le décalage est tel (…) qu’il fait office de choc anaphylactique, enrageant les populations contre l’absurde, radicalisant les éveillés, renforçant le sentiment paranoïaque que la décadence est partout et qu’il faut réagir vite et fort. »

À la fin de l’ouvrage, il expose ses conceptions libertariennes tout en préconisant le retour à un mode de vie plus proche de la nature originelle des hommes et des femmes.

En complément de cet essai, il serait intéressant d’étudier la manière dont cette « religion antibiologique nouvelle » est appréhendée par des populations d’origines orientale et africaine qui demeurent largement imprégnées par des modèles traditionnels patriarcaux.

Johan Hardoy
02/11/2023

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