04 avril 2021

Christianisme, les origines

#LeJourDuShéol
(voir la définition de 𝑆ℎ𝑒́𝑜𝑙 à la fin de ce post)



Chers Amis, 

En ce #TriduumPascal, je voudrais vous parler d'une découverte que j'ai faite l'été dernier : le travail titanesque de Pierre Perrier, ancien directeur des technologies chez Dassault Aviation, membre du CNRS, de l'académie des technologie et de l’Académie des Sciences, pourvu d’une foi et d’un amour du Christ solides, spécialiste de la Mésopotamie, a appris la langue araméenne qui, dit-il, « permet un cœur à cœur avec Jésus ». 

1/ Pierre Perrier rappelle que l’écriture est née à Sumer, dans le sud de l’Irak, il y a 3 500 ans. Cette région comblée par le Tigre et l’Euphrate était le cœur d’un véritable « croissant fertile » grâce à une prouesse technique : les milliers de canaux d’irrigation faisant naître l’agriculture. Le croissant fertile, explique l’intervenant, comprenait 50 villes allant jusqu’au Nil, dont chacune était peuplée de 25 000 à 50 000 habitants. Le peuple de Mésopotamie était nomade, mot dont la traduction n’est autre qu’ « hébreu » en langues araméenne et hébraïque, qui signifie « celui qui traverse ». Pour cette région, qui abritait la plus grande communauté humaine et commerciale du monde, la création d’une langue franche était indispensable, l’araméen était né. On l'appela très vite "la langue des chameaux" c'est à dire des marchands (qui se déplaçaient à dos de chameaux).
Les découvertes archéologiques prouvent qu’au temps de Jésus, l’araméen était parlé de l’Espagne à la Chine pour faciliter les échanges commerciaux ou diplomatiques notamment, et nous savons qu’à cette même époque, l'araméen était depuis 500 ans la langue du peuple en Palestine. Langue écrite depuis toujours, dans laquelle la justice mésopotamienne ordonnait de coucher par écrit tous les contrats, ainsi que tous les débats contradictoires avec le nom des témoins. C’est d’ailleurs à la qualité de la justice et du système d’écriture assyro-chaldéen que nous devons la qualité des Évangiles, dont la traduction du mot « évangile » elle-même n’est pas choisi au hasard : Tchmita. De chmita, le récit et « T », notion grammaticale qui traduit une valeur juridique forte. 
Depuis plus de 20 ans maintenant, Pierre Perrier, que je surnomme souvent "le Sherlock Holmes de la période intertestamentaire" (période allant +/- de l'année -20 avant notre ère à l'an + 150 de notre ère), soutient l’hypothèse d’une écriture primitive des évangiles en araméen avant leur traduction en grec. 
« Il existe des techniques de lecture quasi-mathématiques permettant d’identifier si un texte est original ou s’il est traduit d’un autre texte. » (...) « Quand je raconte à mes amis de l’université d’Athènes que selon certains traducteurs européens, la langue originale des Évangiles est le grec, tels que le vocabulaire et la grammaire propres des Évangiles le laisseraient entendre, ils ne peuvent y croire. » En effet, pourquoi choisir le grec comme langue support et véhicule des évangiles quand pas moins de quatre dialectes grecs différents cohabitent au temps de Jésus. 4 dialectes qui seront justement employés séparément par chacun des 4 évangélistes.
Pierre Perrier ajoute : « Il est impossible que les Évangiles aient été retouchés après l’Assomption de la Sainte Vierge, située dans le début des années 50 » (en 51 pour être précis). 
Au moment de la destruction de Jérusalem, c’est à Mossoul que l’Évangile original, la « Pchita » (qui signifie « pur », « simple ») aurait été envoyé pour être protégé des romains. À Mossoul, la Sainte Messe était dite de façon ininterrompue depuis l’an 37, ce dont Pierre Perrier se désole : « Une chaîne a été brisée, et ce par la Providence, ou par ceux qui luttent contre la Providence ». C'est à dire #Satan et ses soldats.

2/ Pierre Perrier, toujours, a non seulement consacré plus de 45 ans de sa vie à fouiller les écritures du temps de Jésus, il a aussi produit un nombre impressionnant de livres (*). Au milieu de ceux-ci, il nous a offert en 2019 une merveille : « #MARIE, Mère de Mémoire ».
 Il faut repartir de huit siècles avant notre ère, quand la déportation des tribus galiléennes en Mésopotamie, a préparé le réseau de diffusion du message de l’Évangile à toutes les nations. La Mésopotamie, creuset de la plus ancienne et brillante civilisation, était le centre d’un vaste réseau d’échanges et de commerces. Et c’est là que par révélation angélique, Daniel va prophétiser le Verbe après avoir reçu la grâce d'apparitions de l'Archange Gabriel. En l’an 26, année du baptême du Christ, beaucoup dans le peuple étaient dans l’attente du Messie, précisément pour cette raison-là.
Marie, elle aussi objet de prophéties (en particulier Is 7,14), va se trouver au cœur du mystère qui s’accomplit, en le vivant d’autant plus consciemment qu’elle connaissait les Écritures comme personne. Mais c’est surtout après la Pentecôte, auprès des apôtres et des disciples qu’elle va jouer le rôle de « Mère de mémoire », inspirant et affermissant ceux-ci, et leur transmettant certains récitatifs.
Voici ce qu'en dit l’Abbé Emmanuel Gil : « 𝐿𝑎 𝑠𝑐𝑖𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑒𝑥𝑒́𝑔𝑒́𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑠𝑒 ℎ𝑒𝑢𝑟𝑡𝑒 𝑑𝑒𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑙’𝑎𝑣𝑒̀𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑠𝑐𝑖𝑒𝑛𝑐𝑒𝑠 ℎ𝑖𝑠𝑡𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑐𝑜ℎ𝑒́𝑟𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑜𝑠 𝑡𝑒𝑛𝑢𝑠 𝑒𝑡 𝑎𝑓𝑓𝑖𝑟𝑚𝑒́𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝐵𝑖𝑏𝑙𝑒. 𝐶𝑒𝑟𝑡𝑎𝑖𝑛𝑠 𝑡𝑒𝑛𝑎𝑛𝑡𝑠 𝑑𝑒 𝑙’ℎ𝑖𝑠𝑡𝑜𝑟𝑖𝑐𝑜-𝑐𝑟𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑣𝑜𝑛𝑡 𝑚𝑒̂𝑚𝑒 𝑗𝑢𝑠𝑞𝑢’𝑎̀ 𝑚𝑒𝑡𝑡𝑟𝑒 𝑒𝑛 𝑑𝑜𝑢𝑡𝑒 𝑙’ℎ𝑖𝑠𝑡𝑜𝑟𝑖𝑐𝑖𝑡𝑒́ 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑜𝑠 𝑑𝑢 𝐶ℎ𝑟𝑖𝑠𝑡. 𝐷’𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑎𝑓𝑓𝑖𝑟𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑞𝑢’𝑖𝑙 𝑓𝑎𝑢𝑡 𝑡𝑒𝑛𝑖𝑟 𝑙𝑎 𝑣𝑒́𝑟𝑎𝑐𝑖𝑡𝑒́ 𝑒𝑛 𝑓𝑎𝑖𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑓𝑖𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑇𝑟𝑎𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒́𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙’𝐸́𝑔𝑙𝑖𝑠𝑒 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑒𝑥𝑝𝑙𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑐𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 𝑠𝑢𝑟 𝑙’𝑜𝑟𝑖𝑔𝑖𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑚𝑖𝑠𝑒 𝑒𝑛 𝑝𝑙𝑎𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑒𝑠 « 𝑒́𝑐𝑟𝑖𝑡𝑠 » 𝑑𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑎𝑝𝑜𝑠𝑡𝑜𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠.
« 𝑃𝑖𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑃𝑒𝑟𝑟𝑖𝑒𝑟 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑑’𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠 (𝐹𝑟𝑒́𝑑𝑒́𝑟𝑖𝑐 𝐺𝑢𝑖𝑔𝑎𝑖𝑛 𝑜𝑢 𝐽𝑒𝑎𝑛-𝐹𝑟𝑎𝑛𝑐̧𝑜𝑖𝑠 𝐹𝑟𝑜𝑔𝑒𝑟) 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑑𝑒 𝑣𝑖𝑛𝑔𝑡 𝑎𝑛𝑠 𝑠𝑢𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑎𝑝𝑝𝑟𝑜𝑐ℎ𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑟𝑒𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑙𝑎 𝑚𝑖𝑠𝑒 𝑒𝑛 𝑝𝑙𝑎𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑇𝑟𝑎𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑆𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒𝑠 𝐸́𝑐𝑟𝑖𝑡𝑢𝑟𝑒𝑠. 𝑆𝑒 𝑏𝑎𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑡𝑟𝑎𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑜𝑟𝑎𝑙𝑒 𝑒𝑛 𝑙𝑖𝑒𝑛 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑟𝑝𝑢𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝐸́𝑔𝑙𝑖𝑠𝑒𝑠 𝑜𝑟𝑖𝑒𝑛𝑡𝑎𝑙𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑠𝑒𝑚𝑏𝑙𝑒𝑛𝑡-𝑖𝑙𝑠 𝑛𝑒 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑒́𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒 𝑔𝑟𝑒𝑐 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑑𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑎 𝑙𝑎𝑛𝑔𝑢𝑒 𝑑𝑢 𝐶ℎ𝑟𝑖𝑠𝑡, 𝑙’𝑎𝑟𝑎𝑚𝑒́𝑒𝑛 (𝑙𝑎 𝑃𝑠ℎ𝑦𝑡𝑡𝑎), 𝑐𝑒𝑠 𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑜𝑢𝑣𝑟𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑝𝑒𝑐𝑡𝑖𝑣𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑒́ℎ𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑚𝑎𝑛𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑑𝑜𝑛𝑡 𝑎 𝑒́𝑡𝑒́ 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑚𝑖𝑠𝑒 𝑙𝑎 𝑃𝑎𝑟𝑜𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝐷𝑖𝑒𝑢.
« 𝐷𝑎𝑛𝑠 𝑐𝑒𝑡 𝑜𝑝𝑢𝑠, 𝑃𝑖𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑃𝑒𝑟𝑟𝑖𝑒𝑟 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑑𝑒́𝑐𝑜𝑢𝑣𝑟𝑖𝑟 𝑙𝑒 𝑟𝑜̂𝑙𝑒 𝑑𝑒́𝑡𝑒𝑟𝑚𝑖𝑛𝑎𝑛𝑡 𝑑’𝑢𝑛 𝑝𝑒𝑡𝑖𝑡 𝑔𝑟𝑜𝑢𝑝𝑒 𝑑𝑒 𝑗𝑢𝑖𝑓𝑠, « 𝑙𝑒 𝑝𝑒𝑡𝑖𝑡 𝑟𝑒𝑠𝑡𝑒 », 𝑝𝑟𝑒́𝑝𝑎𝑟𝑒́ 𝑝𝑎𝑟 𝐷𝑖𝑒𝑢 𝑎𝑡𝑡𝑒𝑛𝑑𝑎𝑛𝑡 𝑙’𝑎𝑐𝑐𝑜𝑚𝑝𝑙𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑝ℎ𝑒́𝑡𝑖𝑒𝑠 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒́𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝐺𝑎𝑏𝑟𝑖𝑒𝑙 𝑎𝑢 𝑝𝑟𝑜𝑝ℎ𝑒̀𝑡𝑒 𝐷𝑎𝑛𝑖𝑒𝑙 (𝑐ℎ 9). 𝑀𝑎𝑟𝑖𝑒, 𝑙𝑎 𝑓𝑢𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑀𝑒̀𝑟𝑒 𝑑𝑢 𝐶ℎ𝑟𝑖𝑠𝑡 𝑡𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑢𝑛 𝑟𝑜̂𝑙𝑒 𝑝𝑟𝑖𝑚𝑜𝑟𝑑𝑖𝑎𝑙 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙’œ𝑢𝑣𝑟𝑒 𝑠𝑎𝑙𝑣𝑖𝑓𝑖𝑞𝑢𝑒, 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑒 𝑠𝑎𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑐𝑒𝑟𝑡𝑎𝑖𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑚𝑎𝑛𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑎̀ 𝑙𝑎𝑞𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑒 𝑝𝑒𝑛𝑠𝑜𝑛𝑠. 𝑃𝑟𝑒́𝑝𝑎𝑟𝑒́𝑒 𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑛 𝑒𝑛𝑓𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑎̀ 𝑁𝑎𝑧𝑎𝑟𝑒𝑡ℎ 𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑎𝑢 𝑇𝑒𝑚𝑝𝑙𝑒, 𝑓𝑖𝑎𝑛𝑐𝑒́𝑒 𝑎̀ 𝑢𝑛 𝑝𝑟𝑖𝑛𝑐𝑒 ℎ𝑒́𝑟𝑖𝑡𝑖𝑒𝑟 𝑑𝑢 𝑠𝑢𝑑, 𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑛𝑡 𝐽𝑒́𝑠𝑢𝑠 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑𝑒 𝑠𝑎𝑔𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑛 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠, 𝑟𝑒𝑐𝑢𝑒𝑖𝑙𝑙𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑛𝑠𝑒𝑖𝑔𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑚𝑖𝑠𝑒́𝑟𝑖𝑐𝑜𝑟𝑑𝑒 𝑒𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟𝑠 𝑡𝑒́𝑚𝑜𝑖𝑔𝑛𝑎𝑔𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑃𝑎𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑅𝑒́𝑠𝑢𝑟𝑟𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑎𝑐𝑡𝑒𝑠 𝑝𝑒𝑢 𝑜𝑢 𝑝𝑎𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑛𝑢𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑉𝑖𝑒𝑟𝑔𝑒 𝑀𝑎𝑟𝑖𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛.
« 𝐿𝑒𝑠 𝑠𝑐𝑒𝑝𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑎̀ 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑎𝑝𝑝𝑟𝑜𝑐ℎ𝑒 « 𝑜𝑟𝑖𝑔𝑖𝑛𝑎𝑙𝑒 » 𝑟𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑛𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑣𝑎𝑖𝑛𝑐𝑢𝑠 𝑐𝑎𝑟 𝑙’𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑎 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑙𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑥 𝑗𝑢𝑑𝑖𝑐𝑖𝑒𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑛𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑛𝑡𝑒𝑟 𝑐𝑒𝑠 𝑠𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑑𝑜𝑖𝑣𝑒𝑛𝑡 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑙’𝑜𝑏𝑗𝑒𝑡 𝑑’𝑢𝑛 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑖𝑣𝑟𝑒. 𝐸𝑛 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑐𝑎𝑠, 𝑐𝑒 𝑙𝑖𝑣𝑟𝑒 𝑑𝑒́𝑚𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑙’𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑓𝑜𝑛𝑑𝑎𝑚𝑒𝑛𝑡𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑀𝑎𝑟𝑖𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙’𝑒́𝑙𝑎𝑏𝑜𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑆𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒𝑠 𝐸́𝑐𝑟𝑖𝑡𝑢𝑟𝑒𝑠. »

3/ Je vous propose donc de lire un passage de ce livre majestueux, « #MARIE, Mère de Mémoire », et je choisi pour ce faire le chapitre portant sur la Passion du Christ. #RégalezVous.

par Pierre Perrier, 
in « Marie, Mère de mémoire », 
éditions du Jubilé, Juillet 2019,
pages 130 à 136

𝐽𝑒́𝑠𝑢𝑠 𝑟𝑒́𝑝𝑒̀𝑡𝑒 : « 𝐽𝑒 𝑛𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑠 𝑝𝑎𝑠 𝑣𝑒𝑛𝑢 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑗𝑢𝑠𝑡𝑒𝑠 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑒̂𝑐ℎ𝑒𝑢𝑟𝑠. »
𝐿𝑎 𝑃𝑎𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑛’𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑒́ℎ𝑒𝑛𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑠𝑖 𝑙’𝑜𝑛 𝑝𝑒𝑛𝑠𝑒 𝑑’𝑎𝑏𝑜𝑟𝑑 𝑎𝑢𝑥 𝑝𝑒̂𝑐ℎ𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑢 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑟, 𝑑’𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑉𝑒𝑛𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝐽𝑒́𝑠𝑢𝑠 𝑒𝑡 𝑎𝑝𝑟𝑒̀𝑠 𝐿𝑢𝑖, 𝑗𝑢𝑠𝑞𝑢’𝑎̀ 𝑠𝑜𝑛 𝑅𝑒𝑡𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝐺𝑙𝑜𝑖𝑟𝑒. 𝑆𝑖 𝐽𝑒́𝑠𝑢𝑠 𝑞𝑢’𝑖𝑙 𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑑’𝑎𝑏𝑜𝑟𝑑 𝑣𝑒𝑛𝑢 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑒𝑢𝑥 𝑒𝑡 𝑛𝑜𝑛 𝑝𝑎𝑠 𝑠𝑒𝑢𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑒̂𝑐ℎ𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑑’𝐼𝑠𝑟𝑎𝑒̈𝑙 𝑎𝑦𝑎𝑛𝑡 𝑣𝑒́𝑐𝑢 𝑒𝑛 𝑚𝑒̂𝑚𝑒 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝐿𝑢𝑖, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑡𝑜𝑛𝑠 : 𝑒𝑛 𝐼𝑠𝑟𝑎𝑒̈𝑙 𝑙𝑒 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑠 ℎ𝑎𝑏𝑖𝑡𝑎𝑛𝑡𝑠 𝑛𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑣𝑎𝑖𝑡 𝑔𝑢𝑒̀𝑟𝑒 𝑑𝑒́𝑝𝑎𝑠𝑠𝑒𝑟 𝑞𝑢𝑒𝑙𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑚𝑖𝑙𝑙𝑖𝑜𝑛𝑠, 𝑜𝑟 𝑖𝑙 𝑦 𝑎𝑣𝑎𝑖𝑡 𝑝𝑙𝑢𝑠𝑖𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑓𝑜𝑖𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑖𝑙𝑙𝑖𝑒𝑟𝑠 𝑑𝑒 𝑚𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑓𝑜𝑖𝑠 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑑’ℎ𝑜𝑚𝑚𝑒𝑠 𝑎𝑢 𝑆ℎ𝑒́𝑜𝑙.𝐶𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠 𝐽𝑒́𝑠𝑢𝑠, 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑟𝑎𝑖𝑡-𝑜𝑛 𝑑𝑖𝑟𝑒, 𝑒𝑠𝑡 𝑣𝑒𝑛𝑢 𝑑’𝑎𝑏𝑜𝑟𝑑 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑠𝑎𝑢𝑣𝑒𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝐻𝑒́𝑏𝑟𝑒𝑢𝑥 𝑒𝑛 𝑚𝑜𝑑𝑒̀𝑙𝑒 𝑑’𝑢𝑛 𝑠𝑎𝑢𝑣𝑒𝑡𝑎𝑔𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑔𝑒́𝑛𝑒́𝑟𝑎𝑙, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑐𝑒 𝑛’𝑒𝑠𝑡 𝑞𝑢’𝑢𝑛𝑒 𝑣𝑢𝑒, 𝑡𝑟𝑜𝑛𝑞𝑢𝑒́𝑒 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑟𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛. 𝑅𝑒́𝑡𝑟𝑒́𝑐𝑖𝑟 𝑙𝑎 𝑠𝑜𝑙𝑙𝑖𝑐𝑖𝑡𝑢𝑑𝑒 𝑑𝑒 𝐽𝑒́𝑠𝑢𝑠 𝑎̀ 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 ℎ𝑜𝑟𝑖𝑧𝑜𝑛 ℎ𝑢𝑚𝑎𝑖𝑛 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒𝑙, 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒 𝑛𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛, 𝑜𝑢 𝑚𝑒̂𝑚𝑒 𝑎̀ 𝑙’𝑒𝑛𝑠𝑒𝑚𝑏𝑙𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑐ℎ𝑟𝑒́𝑡𝑖𝑒𝑛𝑠, 𝑐𝑒 𝑛’𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑙’𝐸́𝑣𝑎𝑛𝑔𝑖𝑙𝑒. 𝐸𝑡 𝑖𝑙 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑓𝑎𝑢𝑡 𝑝𝑙𝑢𝑡𝑜̂𝑡 𝑝𝑒𝑛𝑠𝑒𝑟 𝑎̀ 𝑙’𝑒𝑛𝑠𝑒𝑚𝑏𝑙𝑒 𝑑𝑒𝑠 ℎ𝑜𝑚𝑚𝑒𝑠, 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑒́𝑠, 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑒𝑡 𝑎̀ 𝑣𝑒𝑛𝑖𝑟, 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒𝑠𝑞𝑢𝑒𝑙𝑠 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑛𝑒 𝑠𝑜𝑚𝑚𝑒𝑠, 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑐ℎ𝑟𝑒́𝑡𝑖𝑒𝑛𝑠, 𝑞𝑢’𝑢𝑛𝑒 𝑚𝑖𝑛𝑜𝑟𝑖𝑡𝑒́, 𝑒𝑡 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒, 𝑠𝑒𝑢𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑚𝑜𝑖𝑡𝑖𝑒́ 𝑑𝑒𝑠 ℎ𝑜𝑚𝑚𝑒𝑠 𝑛𝑒́𝑠 𝑎𝑝𝑟𝑒̀𝑠 𝑙𝑒 𝐶ℎ𝑟𝑖𝑠𝑡.
𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑡𝑟𝑜𝑖𝑠 𝑞𝑢𝑒𝑠𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑠𝑒 𝑝𝑜𝑠𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑢 𝑐ℎ𝑟𝑒́𝑡𝑖𝑒𝑛 𝑞𝑢𝑖 𝑣𝑖𝑡 𝑎𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑑’ℎ𝑢𝑖 :
𝑄𝑢𝑒𝑙 𝑠𝑒𝑛𝑠 𝑎 𝑙𝑎 𝑃𝑎̂𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝐽𝑒́𝑠𝑢𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑒́𝑛𝑜𝑟𝑚𝑒 𝑓𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑑’ℎ𝑜𝑚𝑚𝑒𝑠 𝑎𝑦𝑎𝑛𝑡 𝑣𝑒́𝑐𝑢 𝑒𝑡 𝑞𝑢𝑖 𝑎𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑑’ℎ𝑢𝑖 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑐𝑜𝑟𝑝𝑠 𝑒𝑡 𝑛’𝑜𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑒́𝑡𝑒́ 𝑏𝑎𝑝𝑡𝑖𝑠𝑒́𝑠 ?
𝐴 𝑞𝑢𝑜𝑖 𝑠𝑒𝑟𝑡 𝑙’𝐸́𝑔𝑙𝑖𝑠𝑒 𝑠𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑠𝑖𝑒̀𝑐𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑙𝑒 𝐶ℎ𝑟𝑖𝑠𝑡 𝑠𝑖 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑛’𝑎𝑖𝑑𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑎̀ 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑟𝑒𝑣𝑖𝑣𝑟𝑒 𝑎𝑢 𝑆ℎ𝑒́𝑜𝑙 𝑐𝑒𝑢𝑥 𝑞𝑢’𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑛’𝑎 𝑝𝑎𝑠 𝑝𝑢 𝑟𝑒𝑗𝑜𝑖𝑛𝑑𝑟𝑒, 𝑜𝑢 𝑚𝑎𝑙, 𝑠𝑢𝑟 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑒, 𝑝𝑎𝑟 𝑙’𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑐𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑐ℎ𝑟𝑒́𝑡𝑖𝑒𝑛𝑠 𝑣𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 ; 𝑒𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑚𝑖𝑒𝑢𝑥 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑙’𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑣𝑒𝑛𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑎𝑟 𝑙’𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑣𝑒𝑛𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑐𝑢𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑒𝑚𝑏𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑓𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑑’ℎ𝑜𝑚𝑚𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑜𝑛𝑡 𝑎𝑐𝑐𝑒̀𝑠 𝑎𝑢 𝐶𝑖𝑒𝑙, 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑠𝑎𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑛𝑜𝑐𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑙’ℎ𝑢𝑚𝑎𝑛𝑖𝑡𝑒́ 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑠𝑜𝑛 𝑆𝑎𝑢𝑣𝑒𝑢𝑟, 𝑞𝑢𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑜𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑃𝑎𝑟𝑎𝑑𝑖𝑠, 𝑙𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑎𝑢 𝐽𝑎𝑟𝑑𝑖𝑛 𝑑𝑒 𝑐𝑒𝑢𝑥 𝑞𝑢𝑖 𝑣𝑖𝑣𝑒𝑛𝑡 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑒 𝐶ℎ𝑟𝑖𝑠𝑡 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙’𝑎𝑡𝑡𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑢 𝐽𝑢𝑔𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 ?
𝐸𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑐, 𝑞𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑣𝑜𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑚𝑒𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑏𝑎𝑝𝑡𝑖𝑠𝑒́ 𝑑𝑒 𝑙’𝐸́𝑔𝑙𝑖𝑠𝑒, 𝑝𝑢𝑟𝑖𝑓𝑖𝑒́ 𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑅𝑒́𝑠𝑢𝑟𝑟𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑡 𝑙𝑒 𝐽𝑢𝑔𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 ? 𝑁𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑒𝑠𝑝𝑒́𝑟𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑛’𝑒𝑠𝑡-𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑑’𝑎𝑠𝑠𝑢𝑟𝑒𝑟 𝑗𝑢𝑠𝑡𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑛𝑜𝑢𝑠, 𝑒𝑡 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑏𝑎𝑝𝑡𝑖𝑠𝑒́𝑠, 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑠𝑎𝑙𝑢𝑡 𝑒𝑡 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑣𝑖𝑒 𝑒́𝑡𝑒𝑟𝑛𝑒𝑙𝑙𝑒 ?
𝑆𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑞𝑢𝑒𝑠𝑡𝑖𝑜𝑛, 𝐽𝑒́𝑠𝑢𝑠 𝑣𝑎 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑜𝑠𝑒𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑒́𝑙𝑒́𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑎̀ 𝑚𝑒́𝑑𝑖𝑡𝑒𝑟 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑐𝑒 𝑞𝑢’𝑖𝑙 𝑒𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑛𝑑𝑖𝑣𝑖𝑑𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑐ℎ𝑎𝑞𝑢𝑒 ℎ𝑜𝑚𝑚𝑒. 𝐶’𝑒𝑠𝑡 𝐽𝑒́𝑠𝑢𝑠 𝑙𝑢𝑖-𝑚𝑒̂𝑚𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑎 𝑣𝑜𝑢𝑙𝑢 𝑠𝑜𝑢𝑓𝑓𝑟𝑖𝑟 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑐𝑒 𝑞𝑢’𝑎𝑢𝑐𝑢𝑛𝑒 𝑣𝑖𝑐𝑡𝑖𝑚𝑒 ℎ𝑢𝑚𝑎𝑖𝑛𝑒 𝑛𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑟𝑎 𝑗𝑎𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑠𝑜𝑢𝑓𝑓𝑟𝑖𝑟, 𝑒𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑐𝑒 𝑞𝑢’𝑎𝑢𝑐𝑢𝑛 𝑏𝑜𝑢𝑟𝑟𝑒𝑎𝑢 𝑛𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑟𝑎 𝑖𝑛𝑓𝑙𝑖𝑔𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑢𝑓𝑓𝑟𝑎𝑛𝑐𝑒𝑠. 𝐴𝑖𝑛𝑠𝑖 𝑖𝑙 𝑝𝑒𝑢𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑜𝑙𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑣𝑖𝑐𝑡𝑖𝑚𝑒𝑠, 𝑐𝑎𝑟 𝑖𝑙 𝑎 𝑠𝑜𝑢𝑓𝑓𝑒𝑟𝑡 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑐𝑢𝑛𝑒 𝑑’𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠, 𝑒𝑡 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑜𝑠𝑒𝑟 𝑙𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑑𝑜𝑛 𝑎𝑢𝑥 𝑏𝑜𝑢𝑟𝑟𝑒𝑎𝑢𝑥 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑜𝑛 𝑙’𝑎 𝑣𝑢 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑢𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑟𝑖𝑚𝑖𝑛𝑒𝑙𝑠 𝑒𝑛 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑥 𝑝𝑟𝑒̀𝑠 𝑑𝑒 𝐿𝑢𝑖. 𝐿𝑢𝑖 𝑠𝑒𝑢𝑙 𝑣𝑎 𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑓𝑟𝑎𝑛𝑐ℎ𝑖𝑠𝑠𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑙𝑒 𝑝𝑟𝑒́𝑐𝑖𝑝𝑖𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑎𝑟𝑎𝑏𝑜𝑙𝑒 𝑑’𝐴𝑏𝑟𝑎ℎ𝑎𝑚, 𝐿𝑎𝑧𝑎𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝑑𝑢 𝑟𝑖𝑐ℎ𝑒 𝑎𝑢 𝑆ℎ𝑒́𝑜𝑙, 𝑒𝑡 𝑟𝑒́𝑝𝑜𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑎̀ 𝑙’𝑎𝑡𝑡𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑢 𝑔𝑒𝑠𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑙𝑎𝑛𝑔𝑢𝑒 𝑡𝑒𝑛𝑑𝑢𝑒 𝑎𝑠𝑠𝑜𝑖𝑓𝑓𝑒́𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑒𝑚𝑎𝑛𝑑𝑒́ 𝑑𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑑𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑟𝑖𝑐ℎ𝑒, 𝑞𝑢𝑖 𝑜𝑢𝑣𝑟𝑖𝑟𝑎 𝑠𝑜𝑛 𝑐œ𝑢𝑟 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑣𝑒𝑛𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑀𝑖𝑠𝑒́𝑟𝑖𝑐𝑜𝑟𝑑𝑒. 
𝐴𝑖𝑛𝑠𝑖 𝑙𝑒 𝑆ℎ𝑒́𝑜𝑙 𝑛’𝑎 𝑑𝑒 𝑠𝑒𝑛𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑠’𝑖𝑙 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑖𝑒𝑢 𝑑𝑢 𝑟𝑒́𝑎𝑝𝑝𝑟𝑒𝑛𝑡𝑖𝑠𝑠𝑎𝑔𝑒 𝑝𝑜𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑏𝑜𝑛𝑠 𝑒́𝑐ℎ𝑎𝑛𝑔𝑒𝑠 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑒𝑠 ℎ𝑜𝑚𝑚𝑒𝑠. 𝐿𝑒 𝑏𝑜𝑛 𝑙𝑎𝑟𝑟𝑜𝑛 𝑎 𝑒𝑢𝑡 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑑’𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒́ 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑎 𝑠𝑜𝑢𝑓𝑓𝑟𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝐷𝑖𝑒𝑢 𝑖𝑛𝑛𝑜𝑐𝑒𝑛𝑡, 𝑜𝑓𝑓𝑒𝑟𝑡 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑣𝑖𝑐𝑡𝑖𝑚𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒𝑟 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑟𝑒́𝑒́𝑑𝑢𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑐œ𝑢𝑟 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑎 𝑠𝑜𝑢𝑓𝑓𝑟𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑚𝑜𝑟𝑡 𝑎𝑐𝑐𝑒𝑝𝑡𝑒́𝑒 : « 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑐’𝑒𝑠𝑡 𝑗𝑢𝑠𝑡𝑖𝑐𝑒. 𝑇𝑒𝑙 𝑚𝑎𝑙 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑓𝑎𝑖𝑡, 𝑡𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑝𝑒𝑖𝑛𝑒 𝑚𝑒́𝑟𝑖𝑡𝑜𝑛𝑠 𝑛𝑜𝑢𝑠 ! » 𝑑𝑖𝑟𝑎-𝑡-𝑖𝑙. 𝐿𝑒 𝑚𝑎𝑢𝑣𝑎𝑖𝑠 𝑟𝑖𝑐ℎ𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑎𝑟𝑎𝑏𝑜𝑙𝑒 𝑑’𝐴𝑏𝑟𝑎ℎ𝑎𝑚 𝑒𝑡 𝐿𝑎𝑧𝑎𝑟𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑢𝑖 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛𝑒 𝑟𝑒́𝑒́𝑑𝑢𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 , 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑎𝑢 𝑆ℎ𝑒́𝑜𝑙. 𝐼𝑙 𝑑𝑒𝑣𝑟𝑎 𝑎𝑡𝑡𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑙𝑎 𝑑𝑒𝑠𝑐𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝐽𝑒́𝑠𝑢𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑚𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑟𝑡𝑠 𝑙𝑒 𝑆𝑎𝑚𝑒𝑑𝑖 𝑆𝑎𝑖𝑛𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑎𝑙𝑙𝑒𝑟 𝑎𝑢-𝑑𝑒𝑙𝑎̀. 𝐴̀ 𝑐𝑒𝑢𝑥 𝑞𝑢𝑖 𝑠’𝑜𝑓𝑓𝑢𝑠𝑞𝑢𝑒𝑟𝑎𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑞𝑢’𝑢𝑛𝑒 𝑡𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑣𝑒𝑟𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑝𝑜𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒, 𝑢𝑛 𝑗𝑜𝑢𝑟 𝑒𝑡 𝑒𝑛 𝑢𝑛 𝑙𝑖𝑒𝑢 𝑜𝑢̀ 𝑖𝑙 𝑛’𝑒𝑠𝑡 « 𝑝𝑒𝑟𝑚𝑖𝑠 » 𝑑𝑒 𝑟𝑖𝑒𝑛 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒, 𝐽𝑒́𝑠𝑢𝑠 𝑎 𝑟𝑒́𝑝𝑜𝑛𝑑𝑢 𝑝𝑎𝑟 𝑎𝑣𝑎𝑛𝑐𝑒, 𝑒𝑛 𝑔𝑢𝑒́𝑟𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑙’ℎ𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑚𝑎𝑖𝑛 𝑑𝑒𝑠𝑠𝑒́𝑐ℎ𝑒́𝑒 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑠𝑦𝑛𝑎𝑔𝑜𝑔𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝐶𝑎𝑝ℎ𝑎𝑟𝑛𝑎𝑢̈𝑚 : « 𝐸𝑠𝑡-𝑖𝑙 𝑙𝑖𝑐𝑖𝑡𝑒, 𝑙𝑒 𝑗𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑠𝑎𝑏𝑏𝑎𝑡, (...) 𝑑𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑟𝑒𝑣𝑖𝑣𝑟𝑒 𝑢𝑛𝑒 𝑎̂𝑚𝑒 𝑜𝑢 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑝𝑒́𝑟𝑖𝑟 ? ». 𝐶𝑎𝑟 𝐽𝑒́𝑠𝑢𝑠 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑒 𝑏𝑜𝑛 𝑆𝑎𝑚𝑎𝑟𝑖𝑡𝑎𝑖𝑛. 𝐿𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑥 𝑝𝑎𝑟 𝐽𝑒́𝑠𝑢𝑠 𝑑’𝑢𝑛 𝑆𝑎𝑚𝑎𝑟𝑖𝑡𝑎𝑖𝑛 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑠𝑎 𝑝𝑎𝑟𝑎𝑏𝑜𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑙’ℎ𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑡𝑜𝑚𝑏𝑒́ 𝑎𝑢𝑥 𝑚𝑎𝑖𝑛𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑏𝑎𝑛𝑑𝑖𝑡𝑠 𝑒𝑠𝑡 𝑟𝑖𝑐ℎ𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑒𝑛𝑠 : 𝑐𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠 𝑢𝑛 𝑆𝑎𝑚𝑎𝑟𝑖𝑡𝑎𝑖𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑖𝑑𝑒́𝑟𝑒́ 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝐽𝑢𝑑𝑒́𝑒𝑛𝑠 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑢𝑛 ℎ𝑒́𝑟𝑒́𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑖𝑛𝑓𝑟𝑒́𝑞𝑢𝑒𝑛𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑒𝑛 𝑦 𝑟𝑒𝑔𝑎𝑟𝑑𝑎𝑛𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛, « 𝑠𝑎𝑚𝑎𝑟𝑖𝑡𝑎𝑖𝑛 » 𝑣𝑒𝑢𝑡 𝑑𝑖𝑟𝑒 𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 « 𝑐𝑒𝑙𝑢𝑖 𝑞𝑢𝑖 𝑐𝑜𝑛𝑣𝑒𝑟𝑡𝑖𝑡 ». 𝐴𝑖𝑛𝑠𝑖 𝐽𝑒́𝑠𝑢𝑠 𝑠𝑒 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑐𝑒𝑙𝑢𝑖 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑟𝑒𝑗𝑒𝑡𝑒́ 𝑝𝑎𝑟 𝑐𝑒𝑟𝑡𝑎𝑖𝑛𝑠 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑐𝑜𝑛𝑣𝑒𝑟𝑡𝑖𝑡 : 𝑖𝑙 𝑠’𝑎𝑝𝑝𝑟𝑜𝑐ℎ𝑒 𝑑𝑒 𝑙’ℎ𝑜𝑚𝑚𝑒 « 𝑝𝑟𝑒𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑣𝑖𝑒 », 𝑒𝑡 𝑙’𝑎𝑚𝑒̀𝑛𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑎𝑢𝑏𝑒𝑟𝑔𝑒 𝑆ℎ𝑒́𝑜𝑙, 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑚𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑟𝑡𝑠, 𝑒𝑡 « 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑 𝑠𝑜𝑖𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑢𝑖 ». 𝐶𝑒𝑠 𝑠𝑜𝑖𝑛𝑠 𝑛𝑒́𝑐𝑒𝑠𝑠𝑖𝑡𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑣𝑖𝑛 𝑑𝑒́𝑠𝑖𝑛𝑓𝑒𝑐𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑒 𝑟𝑒𝑐𝑜𝑛𝑛𝑎𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑓𝑎𝑢𝑡𝑒𝑠 𝑒𝑛 𝑣𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝐽𝑢𝑠𝑡𝑖𝑐𝑒 𝑒𝑡 𝑙’ℎ𝑢𝑖𝑙𝑒 𝑎𝑝𝑝𝑎𝑖𝑟𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑀𝑖𝑠𝑒́𝑟𝑖𝑐𝑜𝑟𝑑𝑒, 𝑒𝑡 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑐𝑒𝑙𝑎 𝑝𝑒𝑢𝑡 𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑜𝑛𝑔, 𝐽𝑒́𝑠𝑢𝑠 𝑑𝑖𝑡 𝑚𝑒̂𝑚𝑒 𝑞𝑢’𝑖𝑙 𝑟𝑒𝑣𝑖𝑒𝑛𝑑𝑟𝑎. 𝐼𝑙 𝑛’𝑦 𝑎 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑏𝑎𝑔𝑢𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑚𝑎𝑔𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑎𝑢 𝑆ℎ𝑒́𝑜𝑙, 𝑒𝑡 𝑠𝑒𝑢𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑠𝑜𝑖𝑛𝑠 𝑝𝑎𝑡𝑖𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑑𝑒 𝐷𝑖𝑒𝑢 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑝𝑒𝑟𝑚𝑒𝑡𝑡𝑟𝑒 𝑎̀ 𝑙’ℎ𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑝𝑒̂𝑐ℎ𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒𝑟 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑀𝑖𝑠𝑒́𝑟𝑖𝑐𝑜𝑟𝑑𝑒, 𝑒𝑡 𝑠𝑒𝑢𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑐𝑖 𝑐𝑒𝑙𝑢𝑖-𝑐𝑖 𝑙𝑒 𝑣𝑒𝑢𝑡, 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑙’𝑖𝑛𝑑𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒 𝑑𝑖𝑎𝑙𝑜𝑔𝑢𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝐽𝑒́𝑠𝑢𝑠 𝑒𝑡 𝑙𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑎𝑙𝑦𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝐵𝑒́𝑡ℎ𝑒𝑠𝑑𝑎, 𝑎𝑛𝑎𝑙𝑜𝑔𝑖𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑎̂𝑚𝑒𝑠 𝑑𝑢 𝑆ℎ𝑒́𝑜𝑙, 𝑞𝑢𝑖 𝑛𝑒 𝑝𝑒𝑢𝑣𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑟𝑖𝑒𝑛 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑠𝑖𝑛𝑜𝑛 𝑟𝑒́𝑝𝑜𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑎̀ 𝐽𝑒́𝑠𝑢𝑠 :
𝑉𝑒𝑢𝑥 𝑡𝑢 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑟𝑒𝑐𝑜𝑢𝑣𝑟𝑒𝑟 𝑙𝑎 𝑆𝑎𝑛𝑡𝑒́ ?
𝑂𝑢𝑖 𝑚𝑜𝑛 𝑆𝑒𝑖𝑔𝑛𝑒𝑢𝑟 !
𝑆𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑐𝑜𝑛𝑑𝑒 𝑞𝑢𝑒𝑠𝑡𝑖𝑜𝑛, 𝑙’𝐸́𝑔𝑙𝑖𝑠𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑒́𝑒, 𝑠𝑒𝑙𝑜𝑛 𝑙𝑒𝑠 𝑒́𝑣𝑎𝑛𝑔𝑖𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑡𝑟𝑎𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙’𝐸́𝑔𝑙𝑖𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑙’𝑂𝑟𝑖𝑒𝑛𝑡, 𝑎̀ 𝑑𝑒𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑎𝑢 𝑆ℎ𝑒́𝑜𝑙 𝑐𝑒 𝑞𝑢’𝑖𝑙 𝑛𝑒 𝑙𝑢𝑖 𝑎 𝑝𝑎𝑠 𝑒́𝑡𝑒́ 𝑝𝑜𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑎𝑢 𝑠𝑒𝑟𝑣𝑖𝑐𝑒 𝑑𝑢 𝐶𝑜𝑟𝑝𝑠 𝑑𝑢 𝐶ℎ𝑟𝑖𝑠𝑡, 𝑎̀ 𝑐𝑎𝑢𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑚𝑦𝑜𝑝𝑖𝑒 𝑑’𝑢𝑛 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑒𝑠 ℎ𝑜𝑚𝑚𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑠𝑒 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑓𝑒𝑟𝑚𝑒́ 𝑑𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑣𝑖𝑒 𝑎𝑢 𝑚𝑒𝑠𝑠𝑎𝑔𝑒 𝑑𝑢 𝐶ℎ𝑟𝑖𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑟𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑡𝑜𝑟𝑑𝑢𝑒 𝑜𝑢 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑏𝑎𝑝𝑡𝑖𝑠𝑒́𝑠 𝑞𝑢’𝑖𝑙𝑠 𝑜𝑛𝑡 𝑟𝑒𝑛𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒́𝑠, 𝑑𝑢 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑖𝑚𝑝𝑒𝑟𝑓𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛, 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒́ 𝑢𝑛𝑒 𝑖𝑚𝑎𝑔𝑒 𝑡𝑜𝑟𝑑𝑢𝑒 𝑑𝑢 𝐶ℎ𝑟𝑖𝑠𝑡. 𝐷𝑒 𝑐𝑒𝑢𝑥-𝑙𝑎̀, 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑎𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑚𝑖𝑙𝑙𝑖𝑒𝑟𝑠 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑢 𝑆ℎ𝑒́𝑜𝑙 𝑐ℎ𝑎𝑞𝑢𝑒 𝑗𝑜𝑢𝑟, 𝑝𝑟𝑖𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑣𝑖𝑒𝑠 𝑓𝑎𝑢𝑠𝑠𝑒𝑠 𝑠𝑢𝑟 𝐷𝑖𝑒𝑢 𝑒𝑡 𝑙’𝐴𝑚𝑜𝑢𝑟 𝑚𝑖𝑠𝑒́𝑟𝑖𝑐𝑜𝑟𝑑𝑖𝑒𝑢𝑥 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝐷𝑖𝑒𝑢. 𝑂𝑟, 𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑜𝑖𝑠 𝑚𝑜𝑟𝑡, 𝑎𝑝𝑟𝑒̀𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒̀𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒́𝑐𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑝𝑒𝑟𝑚𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑖𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑑𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑢 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑒 𝑞𝑢𝑖𝑡𝑡𝑒́ 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑚𝑜𝑟𝑡, 𝑒𝑡 𝑎𝑝𝑟𝑒̀𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒̀𝑟𝑒𝑠 𝑟𝑒𝑛𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒𝑠, 𝑎𝑢𝑝𝑎𝑟𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑖𝑚𝑝𝑟𝑜𝑏𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠 𝑜𝑢 𝑖𝑚𝑝𝑜𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒𝑠, 𝑢𝑛𝑒 𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑝𝑒𝑢𝑡 𝑠𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒, 𝑢𝑛 𝑎𝑐𝑐𝑜𝑚𝑝𝑎𝑔𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑣𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑜𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒, 𝑒𝑡 𝑖𝑙 𝑒𝑠𝑡 𝑛𝑒́𝑐𝑒𝑠𝑠𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑠’𝑜𝑢𝑣𝑟𝑖𝑟 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑉𝑒́𝑟𝑖𝑡𝑒́, 𝑎𝑢 𝑝𝑎𝑟𝑑𝑜𝑛, 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑀𝑖𝑠𝑒́𝑟𝑖𝑐𝑜𝑟𝑑𝑒. 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠, 𝑒𝑛 𝑙’ℎ𝑜𝑚𝑚𝑒 « 𝑝𝑟𝑒𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑣𝑖𝑒 » 𝑑𝑜𝑛𝑡 𝑙’𝑒𝑠𝑝𝑟𝑖𝑡 𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑏𝑟𝑖𝑑𝑒́ 𝑝𝑎𝑟 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑛’𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑟𝑖𝑒𝑛, 𝑝𝑒𝑢𝑡 𝑠𝑒 𝑑𝑒́𝑣𝑒𝑙𝑜𝑝𝑝𝑒𝑟 𝑒𝑛𝑓𝑖𝑛 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑎̀ 𝐷𝑖𝑒𝑢 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑇𝑜𝑢𝑡, 𝑒𝑛 𝑐𝑜ℎ𝑒́𝑟𝑒𝑛𝑐𝑒, 𝑒𝑛 𝑡𝑜𝑢𝑠 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑒𝑡 𝑙𝑖𝑒𝑢𝑥. 𝑈𝑛 𝑜𝑐𝑐𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡𝑎𝑙 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑟𝑎 𝑜𝑏𝑗𝑒𝑐𝑡𝑒𝑟 𝑞𝑢’𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑜𝑖𝑠 𝑚𝑜𝑟𝑡, 𝑙’ℎ𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑎𝑐𝑞𝑢𝑖𝑒𝑟𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑛𝑎𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑖𝑚𝑚𝑒́𝑑𝑖𝑎𝑡𝑒 𝑒𝑡 𝑠𝑒 𝑑𝑒́𝑐𝑖𝑑𝑒 𝑖𝑚𝑚𝑒́𝑑𝑖𝑎𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡... 𝑜𝑟 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑟𝑒, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑛𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑑’ℎ𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑖𝑚𝑝𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑’𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑛𝑎𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑔𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑣𝑒 𝑎𝑢 𝑓𝑖𝑙 𝑑𝑒𝑠 𝑟𝑒𝑛𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑟𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠, 𝑞𝑢𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑢𝑟𝑖𝑜𝑛𝑠 « 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑚𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑟𝑡𝑠 » 𝑢𝑛𝑒 𝑛𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑑’𝑎𝑛𝑔𝑒 𝑒𝑡 𝑠𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑛𝑎𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑖𝑚𝑚𝑒́𝑑𝑖𝑎𝑡𝑒 ? 𝐸𝑛 𝑡𝑜𝑢𝑠 𝑐𝑎𝑠, 𝑟𝑖𝑒𝑛 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙’𝑒́𝑣𝑎𝑛𝑔𝑖𝑙𝑒 𝑛𝑖 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝐸́𝑐𝑟𝑖𝑡𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑛𝑒 𝑝𝑒𝑟𝑚𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑒 𝑝𝑒𝑛𝑠𝑒𝑟. 𝐶𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑚𝑚𝑒́𝑑𝑖𝑎𝑡 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑚𝑜𝑟𝑡, 𝑐’𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑒 𝑠𝑒 𝑟𝑒𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟 𝑎𝑢 𝑆ℎ𝑒́𝑜𝑙, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑠’𝑦 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑛’𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙’𝑖𝑚𝑚𝑒́𝑑𝑖𝑎𝑡 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑜𝑟𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑑𝑢𝑟𝑒́𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑝𝑒𝑟𝑚𝑒𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑔𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑠𝑝𝑖𝑟𝑖𝑡𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒, 𝑎̀ 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑐𝑒𝑟 𝑝𝑎𝑟 𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑙𝑎𝑡𝑖𝑛𝑠 𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑙𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑃𝑢𝑟𝑔𝑎𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒. 
𝐴𝑖𝑛𝑠𝑖, 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑡𝑟𝑜𝑖𝑠𝑖𝑒̀𝑚𝑒 𝑞𝑢𝑒𝑠𝑡𝑖𝑜𝑛, 𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑚𝑖𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑏𝑎𝑝𝑡𝑖𝑠𝑒́𝑠, 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑐𝑎𝑙𝑖𝑠𝑒𝑟 𝑠𝑢𝑟 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑠𝑒𝑢𝑙 𝑠𝑎𝑙𝑢𝑡 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒𝑙 𝑛’𝑒𝑠𝑡-𝑖𝑙 𝑝𝑎𝑠 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑙𝑎 𝑑𝑒𝑟𝑛𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑐𝑒 𝑛𝑎𝑟𝑐𝑖𝑠𝑠𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑎̀ 𝑞𝑢𝑖𝑡𝑡𝑒𝑟 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑝𝑜𝑢𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑖𝑝𝑒𝑟 𝑎̀ 𝑙’𝑎𝑛𝑛𝑜𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑀𝑖𝑠𝑒́𝑟𝑖𝑐𝑜𝑟𝑑𝑒 𝑎𝑢𝑥 𝑝𝑒̂𝑐ℎ𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 « 𝑚𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑟𝑡𝑠 » ? 𝑀𝑒̂𝑚𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑚𝑖𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛𝑛𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 𝑛𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑟𝑜𝑛𝑡 𝑡𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒𝑟 𝑞𝑢𝑒 𝑞𝑢𝑒𝑙𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒𝑠 𝑒𝑛 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑣𝑖𝑒, 𝑒𝑡 𝑖𝑙 𝑓𝑎𝑢𝑡 𝑒́𝑣𝑖𝑑𝑒𝑚𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑎𝑢𝑥 𝑏𝑒𝑠𝑜𝑖𝑛𝑠 𝑖𝑚𝑚𝑒𝑛𝑠𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑎̂𝑚𝑒𝑠 𝑑𝑢 𝑆ℎ𝑒́𝑜𝑙, 𝑛’𝑎𝑢𝑟𝑜𝑛𝑠-𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑝𝑎𝑠 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑢𝑛 𝑟𝑜̂𝑙𝑒 𝑎̀ 𝑗𝑜𝑢𝑒𝑟 ? « 𝑇𝑢 𝑎𝑠 𝑒́𝑡𝑒́ 𝑓𝑖𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑢𝑛 𝑝𝑒𝑢, 𝑠𝑢𝑟 𝑏𝑒𝑎𝑢𝑐𝑜𝑢𝑝 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑗𝑒 𝑡’𝑒́𝑡𝑎𝑏𝑙𝑖𝑟𝑎𝑖 », 𝑑𝑖𝑡 𝑙𝑒 𝑚𝑎𝑖̂𝑡𝑟𝑒 𝑎𝑢𝑥 𝑚𝑒𝑖𝑙𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑒 𝑠𝑒𝑠 𝑠𝑒𝑟𝑣𝑖𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠, 𝑐𝑒𝑢𝑥 𝑞𝑢𝑖 𝑜𝑛𝑡 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑓𝑟𝑢𝑐𝑡𝑖𝑓𝑖𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑡𝑎𝑙𝑒𝑛𝑡𝑠 : 𝑣𝑜𝑖𝑙𝑎̀ 𝑙𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑔𝑟𝑎𝑚𝑚𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑓𝑖𝑑𝑒̀𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑢 𝐶ℎ𝑟𝑖𝑠𝑡 !
𝐴𝑖𝑛𝑠𝑖 𝑠𝑒 𝑟𝑒́𝑣𝑒̀𝑙𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑡𝑟𝑜𝑖𝑠 𝑓𝑎𝑐𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑃𝑎̂𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝐽𝑒́𝑠𝑢𝑠 :
𝐿𝑎 𝑃𝑎𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛, 𝑣𝑜𝑢𝑙𝑢𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝐽𝑒́𝑠𝑢𝑠 𝑐𝑎𝑟 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑠𝑜𝑛 𝑝𝑙𝑎𝑛 𝑑𝑒 𝑀𝑖𝑠𝑒́𝑟𝑖𝑐𝑜𝑟𝑑𝑒. 𝑀𝑎𝑖𝑠 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑙𝑒 𝑟𝑒́𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑡 𝑖𝑛𝑒́𝑣𝑖𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝐽𝑒́𝑟𝑢𝑠𝑎𝑙𝑒𝑚 𝑚𝑎𝑛𝑖𝑝𝑢𝑙𝑒́𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑆𝑎𝑡𝑎𝑛, 𝑞𝑢𝑖 𝑟𝑒𝑓𝑢𝑠𝑒 𝐽𝑒́𝑠𝑢𝑠, 𝑒𝑡 𝑒𝑚𝑝𝑙𝑜𝑖𝑒 𝑙𝑎 𝑗𝑎𝑙𝑜𝑢𝑠𝑖𝑒, 𝑙𝑎 ℎ𝑎𝑖𝑛𝑒, 𝑙𝑒 𝑚𝑒𝑛𝑠𝑜𝑛𝑔𝑒 𝑑𝑒 𝑏𝑒𝑎𝑢𝑐𝑜𝑢𝑝 𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑓𝑎𝑖𝑏𝑙𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑃𝑖𝑙𝑎𝑡𝑒, 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑢𝑖𝑡 𝑎̀ 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑑𝑒́𝑓𝑖𝑔𝑢𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 ℎ𝑎𝑖𝑛𝑒𝑢𝑠𝑒 𝑣𝑜𝑢𝑙𝑢𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑖𝑟𝑖𝑔𝑒𝑎𝑛𝑡𝑠 𝑒𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑏𝑜𝑢𝑟𝑟𝑒𝑎𝑢𝑥 𝑎̀ 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑠𝑜𝑙𝑑𝑒. 
𝐿𝑎 𝐷𝑒𝑠𝑐𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑎𝑢 𝑆ℎ𝑒́𝑜𝑙 𝑑𝑢 𝐶ℎ𝑟𝑖𝑠𝑡, 𝑑’𝑎𝑏𝑜𝑟𝑑 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑜𝑢𝑣𝑟𝑖𝑟 𝑙𝑒 𝑃𝑎𝑟𝑎𝑑𝑖𝑠 𝑎𝑢𝑥 𝑗𝑢𝑠𝑡𝑒𝑠 𝑔𝑟𝑜𝑢𝑝𝑒́𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑠𝑒𝑖𝑛 𝑑’𝐴𝑏𝑟𝑎ℎ𝑎𝑚, 𝑒𝑡 𝑞𝑢𝑖 𝑦 𝑠𝑒𝑟𝑜𝑛𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑢𝑖𝑡𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒 𝑏𝑜𝑛 𝑙𝑎𝑟𝑟𝑜𝑛-𝑎𝑠𝑠𝑎𝑠𝑠𝑖𝑛 𝑐𝑜𝑛𝑣𝑒𝑟𝑡𝑖 𝑞𝑢𝑖 𝑠’𝑒𝑛 𝑣𝑜𝑖𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑓𝑖𝑒𝑟 𝑙𝑎 𝑐𝑙𝑒𝑓, 𝑝𝑢𝑖𝑠, 𝑒𝑛 𝑦 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑎𝑐𝑟𝑎𝑛𝑡 𝑢𝑛 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑙𝑜𝑛𝑔, 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑒̂𝑐ℎ𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑎𝑡𝑡𝑒𝑛𝑑𝑎𝑖𝑒𝑛𝑡, 𝑑𝑒 𝑙’𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑐𝑜̂𝑡𝑒́ 𝑑𝑢 𝑝𝑟𝑒́𝑐𝑖𝑝𝑖𝑐𝑒 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑓𝑜𝑖𝑠 𝑖𝑛𝑓𝑟𝑎𝑛𝑐ℎ𝑖𝑠𝑠𝑎𝑏𝑙𝑒, 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑟𝑒𝑛𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑜𝑓𝑓𝑟𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑝𝑜𝑠𝑠𝑖𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡𝑒́ 𝑑’𝑢𝑛 𝑟𝑒𝑡𝑜𝑢𝑟 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑉𝑖𝑒. 𝐿𝑎 𝑃𝑎̂𝑞𝑢𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝑚𝑒́𝑚𝑜𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒 𝑑’𝐸́𝑔𝑦𝑝𝑡𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝐻𝑒́𝑏𝑟𝑒𝑢𝑥 𝑎𝑠𝑠𝑒𝑟𝑣𝑖𝑠 𝑎̀ 𝑃ℎ𝑎𝑟𝑎𝑜𝑛, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑃𝑎̂𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝐻𝑒́𝑏𝑟𝑒𝑢𝑥 𝑛’𝑒𝑠𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑒́𝑓𝑖𝑔𝑢𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒 𝑃𝑎̂𝑞𝑢𝑒, 𝑙𝑎 𝑝𝑜𝑠𝑠𝑖𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡𝑒́ 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒 𝑑𝑢 𝑆ℎ𝑒́𝑜𝑙, 𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑒 𝑎̀ 𝑡𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑒̂𝑐ℎ𝑒𝑢𝑟𝑠, 𝑠’𝑖𝑙𝑠 𝑎𝑐𝑐𝑒𝑝𝑡𝑒𝑛𝑡 𝑑’𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒𝑟 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑀𝑖𝑠𝑒́𝑟𝑖𝑐𝑜𝑟𝑑𝑒 !
𝐿𝑎 𝑅𝑒́𝑠𝑢𝑟𝑟𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛, 𝑞𝑢𝑖 𝑜𝑓𝑓𝑟𝑒 𝑎𝑢𝑥 𝑣𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡𝑠 𝑠𝑢𝑟 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑢𝑛 𝑡𝑟𝑎𝑗𝑒𝑡 𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑙𝑎 𝐹𝑜𝑖, 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑜𝑠𝑒 𝑑𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑢𝑥 𝑓𝑒𝑚𝑚𝑒𝑠 𝑑𝑖𝑠𝑐𝑖𝑝𝑙𝑒𝑠, 𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑎𝑢𝑥 ℎ𝑜𝑚𝑚𝑒𝑠 𝑝𝑙𝑢𝑠 ℎ𝑒́𝑠𝑖𝑡𝑎𝑛𝑡𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑓𝑜𝑖. 
𝐼𝑙 𝑒𝑠𝑡 𝑏𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑐𝑖𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑐𝑒𝑠 𝑡𝑟𝑜𝑖𝑠 𝑓𝑎𝑐𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑃𝑎̂𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝐽𝑒́𝑠𝑢𝑠, 𝑜𝑛𝑡 𝑒́𝑡𝑒́ 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒́𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑓𝑎𝑐̧𝑜𝑛𝑠 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑙𝑒́𝑚𝑒𝑛𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑡𝑟𝑜𝑖𝑠 𝑡𝑟𝑎𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑐ℎ𝑟𝑒́𝑡𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑖𝑙 𝑒𝑠𝑡 𝑏𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑥𝑝𝑙𝑜𝑟𝑒𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑡𝑟𝑜𝑖𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑣𝑢𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑙𝑒̀𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝐹𝑜𝑖 :
𝑙𝑒 𝑟𝑖𝑡𝑒 𝑙𝑎𝑡𝑖𝑛 𝑎 𝑑𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡𝑎𝑔𝑒 𝑚𝑒́𝑑𝑖𝑡𝑒́ 𝑒𝑛 𝑠𝑒𝑠 𝑠𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑠𝑒𝑠 𝑠𝑎𝑖𝑛𝑡𝑠 𝑙𝑎 𝑃𝑎𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑡 𝑠𝑎 𝑟𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑎̀ 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑣𝑖𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑒.
𝑙𝑒 𝑟𝑖𝑡𝑒 𝑏𝑦𝑧𝑎𝑛𝑡𝑖𝑛, 𝑑𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡𝑎𝑔𝑒 𝑙𝑎 𝑅𝑒́𝑠𝑢𝑟𝑟𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝐽𝑒́𝑠𝑢𝑠 𝑒𝑡 𝑠𝑎 𝑟𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑎̀ 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 « 𝑑𝑖𝑣𝑖𝑛𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 » 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒𝑙𝑙𝑒. 
𝑒𝑛𝑓𝑖𝑛 𝑙𝑒 𝑟𝑖𝑡𝑒 𝑎𝑠𝑠𝑦𝑟𝑜-𝑐ℎ𝑎𝑙𝑑𝑒́𝑒𝑛, 𝑟𝑒𝑠𝑡𝑒́ 𝑙𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑐ℎ𝑒 𝑑𝑒 𝑙’ℎ𝑒́𝑏𝑟𝑒́𝑜-𝑐ℎ𝑟𝑖𝑠𝑡𝑖𝑎𝑛𝑖𝑠𝑚𝑒, 𝑑𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡𝑎𝑔𝑒 𝑙𝑎 𝑑𝑒𝑠𝑐𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝐽𝑒́𝑠𝑢𝑠 𝑎𝑢 𝑆ℎ𝑒́𝑜𝑙 𝑒𝑡 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒 𝑟𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑒 𝑆ℎ𝑒́𝑜𝑙 𝑒𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑒̂𝑐ℎ𝑒𝑢𝑟𝑠 ℎ𝑜𝑟𝑠 𝑑𝑒 𝑙’𝐸́𝑔𝑙𝑖𝑠𝑒 (𝑖𝑠𝑙𝑎𝑚, ℎ𝑖𝑛𝑑𝑜𝑢𝑖𝑠𝑚𝑒 𝑒𝑡 𝑏𝑜𝑢𝑑𝑑ℎ𝑖𝑠𝑚𝑒, 𝑎𝑡ℎ𝑒́𝑖𝑠𝑚𝑒...). 𝐷𝑒𝑣𝑒𝑛𝑢𝑠 𝑚𝑖𝑛𝑜𝑟𝑖𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑡𝑜𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑠𝑜𝑢𝑚𝑖𝑠 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑒́𝑐𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛, 𝑖𝑙𝑠 𝑜𝑛𝑡 𝑎𝑝𝑝𝑟𝑖𝑠, 𝑓𝑎𝑢𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑝𝑙𝑒𝑖𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑚𝑖𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛𝑛𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 𝑒𝑛 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑣𝑖𝑒, 𝑎̀ 𝑠𝑒 𝑝𝑟𝑒́𝑝𝑎𝑟𝑒𝑟 𝑎̀ 𝑐𝑜𝑛𝑣𝑒𝑟𝑡𝑖𝑟 𝑎𝑢 𝑆ℎ𝑒́𝑜𝑙 𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑎𝑑𝑣𝑒𝑟𝑠𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠, 𝑞𝑢𝑖 𝑠𝑒 𝑓𝑜𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑟𝑓𝑜𝑖𝑠 𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑏𝑜𝑢𝑟𝑟𝑒𝑎𝑢𝑥, 𝑖𝑛𝑐𝑜𝑛𝑠𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑉𝑒́𝑟𝑖𝑡𝑒́ 𝑞𝑢’𝑖𝑙𝑠 𝑑𝑒́𝑓𝑜𝑟𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑐𝑢𝑙𝑡𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑐𝑜𝑚𝑝𝑙𝑒𝑡𝑠 𝑠𝑢𝑟 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑒.

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𝑆ℎ𝑒́𝑜𝑙 : mot araméen, qui défini le lieu de séjour des morts selon un temps variable pour chacun. Le Shéol est un lieu où les âmes sont en capacité de dialogue spirituel, sans passer par des mots qui n’ont plus cours. Jésus en a fait un lieu de Miséricorde pour ceux qui acceptent d’entrer dans celle-ci.

(*) Publications de Pierre Perrier :
- Karozoutha : de la Bonne Nouvelle en araméen et évangiles gréco-latins, Désiris, 1996 (ISBN 978-2-907653-21-3)
- Mshamshana : histoire et anthropologie du lévite au diacre d'aujourd'hui, Désiris, coll. « Cahiers d'anthropologie Biblique », 1997, 217 p. (ISBN 978-2-907653-03-9)
- Sciences des cœurs et de la nature : lettres à un ami sur le retour à une science éclairée par la foi, Désiris, 1997 (ISBN 978-2-907653-43-5)
- Évangiles de l'oral à l'écrit, Fayard - Sarment, 2000 (ISBN 978-2866792961)
- Les Colliers Évangéliques, Sarment Éditions du Jubilé, 2003 (ISBN 978-2-86679-358-6)
- La transmission des évangiles, Sarment Éditions du Jubilé, 2006 (ISBN 978-2-86679-422-4)
- avec Xavier Walter : Thomas fonde l’Église en Chine (65-68 après Jésus-Christ), Paris, Sarment Éditions du Jubilé, 2008, 318 p. (ISBN 978-2-86679-482-8)
- L'apôtre Thomas et le prince Ying (Kong Wang Shan) : L'évangélisation de la Chine de 64 à 87, Sarment Éditions du Jubilé, 2012, 131 p. (ISBN 978-2-86679-548-1)
- L'Évangile de la Miséricorde : avec les chrétiens d'Orient, Garches, L'Évangile au cœur, 2015, 495 p. (ISBN 978-2-9554712-0-3)
- Marie mère de mémoire, Montrouge, Sarment Éditions du Jubilé, 2019, 334 p. (ISBN 978-2-86679-589-4)
- avec Bernard Scherrer : Les Braises de la Révélation, L'Évangile au coeur, 2020, 698 p. (ISBN 978-2-9554712-2-7)

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