20 février 2021

Cor orans ou la destruction de la radicalité et de l'exclusivité de la vie cloîtrée et contemplative.



La vie cloitrée et contemplative.




Notre premier devoir est d'adorer Dieu, la Sainte Trinité, et le Dieu incarné et eucharistique dans le Saint-Sacrement. (1er Commandement) 
De nombreux pasteurs de l'Eglise ont tourné le dos à ce premier devoir. 
Ils ont tourné le dos à la prière et à l'annonce du Christ. 

"Ils m' ont tourné le dos et non pas la face" Jr XXXII, 33

Au cours de l'histoire bimillénaire de l'Eglise, jamais n'ont été perpétrées des offenses aussi horribles contre le Saint-Sacrement, autant de banalisations du sacrifice de la messe de la part du clergé et des fidèles, qu'à notre époque. 
La "réforme" de la liturgie et sa mise en œuvre ont eu pour effet de désacraliser et d'affaiblir la foi en la présence réelle et en la nature sacrificielle de la Messe. 
Nous le voyons surtout dans la pratique de la réception de la sainte communion dans la main et debout : elles révèlent cette blessure et cette maladie les plus profondes dans la vie de l'Eglise aujourd'hui. 

Il est évident que depuis le concile Vatican II, la vie de l'Eglise a été dominée par un activisme frénétique que l'on peut qualifier d'"hérésie de l'action" 
Elle s'est manifestée dans la récente et incroyable attaque contre la vie contemplative cloîtrée des religieuses. 
Cette attaque n'est pas venue des ennemis de l'Eglise, mais du Saint-Siège lui-même, par le biais de l'Instruction Cor Orans. 

Désormais l'"hérésie de l'action" se trouve imposée à la vie religieuse contemplative strictement cloîtrée des religieuses, véritable joyau de l'Eglise du fait de la primauté absolue de la prière. 


En période de grande crise, l'Eglise a toujours été spirituellement soutenue par la vie religieuse radicale, contemplative, cloîtrée et érémitique. 

À l'époque de la pseudo réforme de Martin Luther et de ses disciples protestants, Dieu a fait don à son Eglise d'une nouvelle vie cloîtrée radicale de prière et de pénitence avec les Carmélites réformées, "déchaussées", grâce à l'œuvre et à la mission de ce grand docteur de l'Eglise, sainte Thérèse d'Avila. 

La vie strictement cloîtrée, vécue par amour du Seigneur, représente et réalise dans l'Eglise la mission exclusivement contemplative de Marie aux pieds du Seigneur. (cf. Lc X, 39)

Contredisant les paroles de Jésus dans l' Évangile, l'Instruction Cor Orans porte atteinte à la primauté absolue d'une vie strictement contemplative et cloîtrée, en enlevant aux religieuses cloîtrées la " meilleure part" (cf. Lc X, 42).

Au cours des dernières années, l'activité du Saint-Siège et de nombreuses conférences épiscopales s'est même tournée principalement vers les affaires temporelles, ce qui conduit au bout du compte au naturalisme : l'essence de l'"hérésie de l'action". 

l'hérésie de l'action s'exprime de façon très frappante dans la manière de célébrer la liturgie de la messe. 
l'Eglise doit commencer par se tourner vers le Seigneur, et par célébrer en direction du Seigneur. 
Nous  devons faire croître la vie de prière, d'adoration, de demande de grâce, et aussi un zèle missionnaire renouvelé afin de proclamer la vérité divine de Notre Seigneur Jésus Christ pour le salut éternel des âmes. 

Nous devons vraiment former de nouveaux apôtres, de nouveaux missionnaires, de nouveaux saints dans le sacerdoce. 
l'Eglise a un besoin urgent d'une nouvelle génération de prêtres chastes, avec un zèle ardent pour le salut des âmes. 

Que Jésus soit aimé de tout les cœurs ! 





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