En Autriche, le chancelier Kurz démissionne et un nouveau parti de réinformation naît
Avec 6,43 % des voix en Haute-Autriche, MFG, un tout nouveau parti politique de "réinformation", envoie des représentants au Parlement régional. Il appelle à de nouvelles élections suite à la démission du chancelier Sebastian Kurz.
Le chancelier Sebastian Kurz au cœur d'un scandale de corruption
En 2019, l'ex-chancelier autrichien tweetait en l'honneur de Klaus Schwab :
Il semble proche du fondateur du Forum de Davos, et ce pour plusieurs raisons : il fait partie des "Young Global Leaders", contribue à l'élaboration de l'agenda du Forum économique mondial, et y a donné de nombreuses conférences depuis 2014 au moins. Le 8 octobre, Sebastian Kurz a démissionné ; il se trouve une fois de plus au centre d'un scandale de corruption et fait l'objet, ainsi que d'autres collaborateurs, d'une enquête par le parquet financier.
La presse française s'est faite fort discrète sur les charges contre ce dernier, alors que la presse autrichienne est plus prolixe : selon des rapports d'enquêteurs de la WKStA – l'équivalent du parquet financier - qu'a cités le journal en ligne Kleinezeitung.at, Kurz était “la personne centrale” des délits reprochés.
Dans l'argumentaire de la WKStA, “de nombreuses infractions ont été perpétrées, avant tout au bénéfice de lui-même (Kurz)”. Ayant épluché différents groupes de discussions, les enquêteurs officiels ont conclu que “c'était lui qui prenait toutes les décisions essentielles pour ce qui était des affaires importantes." La WKStA soupçonne Kurz d'être l'instigateur des délits d'abus de confiance et de vénalité. La corruption semble porter en grande partie sur la manipulation des médias.
M. Kurz restera pour l'instant président du parti ÖVP (parti populaire autrichien) et du groupe parlementaire. Par ailleurs, il a été remplacé dans la fonction de chancelier par un proche, Alexander Schallenberg.
Entretemps, une nouvelle force citoyenne se profile
Le tout nouveau parti politique MFG (Menschen-Freiheit-Grundrechte, c'est-à-dire Humanité – Liberté – État de droit) a été rejoint par de nombreux juristes, entrepreneurs de PME, scientifiques et médecins, et appelle à rendre passable de poursuites judiciaires toute ingérence de la politique dans les "mass-medias".
Le président de MFG, l'avocat Michael Brunner, considère suite à la démission de M. Kurz, qu'il faut désormais instituer une nouvelle infraction pénale : prise d'influence par le pouvoir politique sur les "mass-media", pour laquelle le parquet doit pouvoir d'office poursuivre toute personne sans distinction.
Pour l'avocat Brunner, l'environnement “Corona” déjà délétère a été encore plombé par un lourd soupçon de la mise au pas des médias dans le but d'entraver tout reportage objectif par rapport aux mesures sanitaires et à leurs conséquences. Le score respectable de MFG, qui se présentait pour la première fois aux élections en Haute-Autriche, a démontré que beaucoup de citoyens sont désormais à l'affût de sources d'information qui soient autre chose que le haut-parleur des autorités.
Et Brunner de poursuivre : "si les Verts s'accrochent à la coalition et donc au pouvoir, le président autrichien doit, conformément à ses devoirs sous la Constitution, exiger le retrait du gouvernement et convoquer de nouvelles élections." Pour le MFG, les retombées calamiteuses de la politique anti-covid sur l'Autriche doivent être analysées et la responsabilité des individus concernés engagée.
Dans une autre déclaration, émise juste après les élections du 26 septembre, l'avocat avait expliqué : « Nous ne sommes pas des anti-vax (...). La plupart d'entre nous avons été vaccinés contre les maladies habituelles. Cependant, nous nous élevons contre l'actuelle campagne qui promeut un médicament susceptible de provoquer des accidents graves, voire très graves, et qui ne bénéficie même pas d'une autorisation en bonne et due forme.”
Il indique aussi que le MFG n'est pas un parti politique dans le sens traditionnel du terme, mais plutôt une plateforme de citoyens engagés pour lesquels il est primordial de respecter les droits fondamentaux sous la Constitution.
Déjà, des jeunes ne peuvent plus accéder à l'éducation secondaire et supérieure, faute de se soumettre aux consignes dites sanitaires. “L'État de droit doit primer sur la politique. On ne peut accepter qu'un citoyen soit contraint de se soumettre à un test censé démontrer qu'il est en bonne santé avant de pouvoir accéder à la vie professionnelle et sociale. Il y a des motifs de craindre de nouvelles atteintes aux droits fondamentaux ainsi que la poursuite du conformisme des "mass-media", raison pour laquelle nous répondons présents et nous le resterons. Nous allons nous faire connaître aussi comme parti indépendant de contrôle. Nous allons vérifier les procédures de commandes publiques concernant les mesures anti-covid des régions et de l'État fédéral. Il y a motif de soupçonner également que bien des choses ne sont pas licites, comme l'a montré le scandale des masques en Haute-Autriche. »
Auteur(s): FranceSoir
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